Certaines coiffures ont laissé les experts en beauté sans voix pour de mauvaises raisons. Elles promettaient du style, mais ont provoqué le chaos, prouvant à quel point une idée audacieuse peut rapidement déraper. Des dizaines d’années plus tard, les photos sont toujours là pour rappeler les expérimentations sauvages de la mode. Si vous avez déjà quitté un salon de coiffure en vous interrogeant sur vos choix, celle-ci est pour vous. Poursuivez votre lecture pour découvrir les 20 coiffures les plus ringardes que le temps n’a pas voulu oublier.
1. Perruque poudrée
Dans l’Europe du XVIIIe siècle, les perruques poudrées étaient un signe de richesse et d’autorité pour les aristocrates et les juges. Fabriquées en crin de cheval et saupoudrées de poudre à base d’amidon, elles portaient des parfums de lavande ou d’orange pour masquer les odeurs désagréables. Après la Révolution française, la chute de ce style a reflété la chute de l’élite.
2. Bouffant
Le bouffant a régné dans les années 1960 avec un volume imposant et arrondi créé par le biais d’une mise en plis et de la laque. Des icônes comme Jackie Kennedy et Dusty Springfield l’ont rendu célèbre, et les femmes passaient souvent des heures dans les salons de coiffure pour conserver sa forme parfaite, transformant l’entretien des cheveux en un véritable sport.
3. Ruche
Lorsque la coiffeuse Margaret Vinci Heldt a introduit la ruche en 1960, elle s’est appuyée sur les coiffures décoiffées et imposantes de la fin des années 50. La forme conique de ce look, qui défie la gravité, exige de la patience et beaucoup de laque. Les Ronettes l’ont rendue glamour et Marge Simpson l’a rendue inoubliable.
4. La Rachel
La coupe dégradée « Rachel » de Jennifer Aniston dans Friends a régné sur les salons de coiffure des années 1990. Ironiquement, Aniston la méprisait et la qualifiait de difficile à coiffer. Pourtant, ce look s’est répandu dans le monde entier, inspirant des millions d’imitateurs et alimentant l’obsession de la fin des années 90 pour les coupes de cheveux dégradées, à laquelle aucun styliste n’a pu échapper.
5. Variations de perruques en poudre (Macaroni)
Au XVIIIe siècle, les Britanniques arboraient des perruques « Macaroni » surdimensionnées, ornées de plumes, de rubans et même de petits bateaux. Ce style criait si fort la vanité qu’il est devenu l’argot de l’obsession de la mode. la chanson « Yankee Doodle » s’en est même moquée, plumes et tout, dans ses paroles.
6. Décoration Hi-Top
Le hi-top fade s’est imposé dans la culture hip-hop de la fin des années 80 et du début des années 90. Des artistes comme Kid ‘n Play l’ont rendu emblématique, tandis que Grace Jones lui a donné un côté plus pointu. La variation accidentelle « Gumby » de Bobby Brown a prouvé que même les erreurs des coiffeurs peuvent être à l’origine de nouvelles tendances.
7. Jheri Curl
La texture brillante et lâche de la boucle Jheri a défini le style des années 1980. Obtenue grâce à un processus chimique en deux étapes, elle avait un aspect lisse mais laissait des taches d’huile sur les vêtements et les canapés. Michael Jackson l’a même arborée fièrement à l’époque de Thriller, immortalisant à la fois la brillance et le désordre.
8. perm des années 80
Rien n’évoque plus les années 80 qu’une permanente. Les traitements chimiques créaient des boucles serrées pour les hommes comme pour les femmes, qui se terminaient souvent par des frisottis au lieu d’être glamour. Malgré cela, les permanentes ont dominé les lookbooks de la décennie et restent l’une des expériences capillaires les plus regrettées de la mode.
9. Mulet
Courte sur le dessus, longue à l’arrière, la coupe mulet enfreint toutes les règles de style imaginables. Les années 1980 l’ont adorée, mais pas les critiques de mode. Élue pire coupe de cheveux de l’histoire dans d’innombrables sondages, la coupe mulet a acquis une réputation qu’aucun retour en grâce moderne ne pourrait entièrement effacer.
10. Queue de rat
La queue de rat laisse une fine traînée de cheveux à la base de la nuque. Le footballeur argentin Rodrigo Palacio l’a rendue tristement célèbre avec sa version décentrée, qui a déjà été qualifiée de coiffure la plus choquante du sport. Les fans débattent encore pour savoir laquelle était la pire, celle de Palacio ou celle de Baggio.
11. Coupe au bol
Autrefois, les coiffeurs utilisaient un véritable bol pour réaliser cette coupe, en coupant les cheveux tout autour de la tête. Le résultat ressemblait à un champignon, d’où le surnom. Bien que facile à réaliser, cette coupe est restée à jamais associée à des photos d’enfance gênantes et aux échecs les plus cuisants de l’histoire de la mode.
12. Comb-Over
Le peign-over est né du désespoir plus que de la volonté. Les hommes ont tendu des mèches sur les zones dégarnies pour cacher les cheveux clairsemés, en les fixant souvent avec de la colle ou de la laque. La culture populaire en a fait de l’or comique, prouvant que la dissimulation est rarement aussi subtile que prévu.
13. Pointes givrées
Peu de looks illustrent aussi bien la fin des années 90 et le début des années 2000 que les pointes givrées – des épis décolorés s’élevant à partir de racines plus foncées. Les boys bands ont fait briller cette tendance, mais le gel l’a figée en place. Des années plus tard, même les anciens fans admettent qu’il s’agit d’un chapitre capillaire qu’il vaut mieux laisser fermé.
14. Points saillants de la collection Chunky
Au début des années 2000, d’épaisses mèches de couleurs contrastées ont envahi les salons de coiffure, grâce aux films et aux kits maison. L’effet était tel que l’on pouvait crier « plus c’est plus » Autrefois considérées comme audacieuses, les mèches épaisses sont aujourd’hui l’ultime avertissement de la rapidité avec laquelle les tendances capillaires peuvent vieillir.
15. Man Bun
À son apogée, le man bun a redéfini le toilettage masculin et suscité des discussions incessantes. Porté haut ou bas, il est devenu le symbole du cool sans effort des années 2010. Certains l’ont qualifié d’élégant, d’autres de paresseux, mais tout le monde avait quelque chose à dire à son sujet.
16. Emo Fringe
Dans les années 2000, la frange emo est devenue le summum de l’humeur de l’époque – une longue frange cachant un seul œil. Les fans la repassent et la coiffent à la perfection, en accord avec la mélancolie de leurs playlists. Le look respirait l’attitude, même s’il rendait la vie quotidienne un peu floue.
17. Faux faucon
Le faux faucon offre une attitude punk sans les côtés rasés. Le gel capillaire soulevait une crête étroite qui avait l’air audacieuse mais suffisamment sûre pour les bureaux et les tapis rouges. Avec le temps, elle a perdu de son tranchant et on se souvient davantage de son côté tendance que de sa véritable rébellion.
18. Devillock
Inventé par le groupe punk The Misfits, le devillock a transformé les cheveux en théâtre. Une longue frange pointue balayait le visage vers l’avant, encadrant une mine renfrognée conçue pour les lumières de la scène. Il symbolise le flair sombre du punk et hante encore les spectacles d’horreur-punk des décennies après ses débuts.
19. Pointes Liberty
Peu de coiffures crient la rébellion comme les liberty spikes. Les fans de punk ont transformé la gravité en accessoire, sculptant des tours rigides qui faisaient écho à la couronne de la Statue de la Liberté. Leur création a nécessité des heures de travail et des produits de qualité industrielle, et les têtes les plus audacieuses ont étiré ces pointes sur plus de 30 cm.
20. Nœud supérieur
Le chignon n’est pas l’apanage des hipsters. Le nœud supérieur remonte en fait aux guerriers samouraïs du Japon, mais les années 2010 l’ont remis au goût du jour. Les côtés rasés ajoutent du piquant, mais les critiques n’y voient qu’une autre mode recyclée prétendant être audacieuse.