Lumière, caméra, action ! 20 looks de cinéma qui ont pris des heures à réaliser

Il a fallu près de neuf heures à Jim Carrey pour se transformer complètement en Grinch. Le processus était si intense que Carrey s’est entraîné avec un expert de la CIA en résistance à la torture pour y faire face. Même le réalisateur Ron Howard s’est habillé une fois, juste pour comprendre le combat.

Devenir Hellboy n’a pas été qu’une question de peinture rouge. Ron Perlman a enduré quatre heures par jour pour entrer dans le rôle, couvert de prothèses et de peinture corporelle. Il a même porté une pierre massive, la « Main droite du destin », qui est devenue sa caractéristique la plus emblématique tout au long de la production du film.

Lorsque John Hurt a joué le rôle de John Merrick dans Elephant Man, sa métamorphose a été un véritable travail de précision. Le processus, qui a duré sept heures, s’est appuyé sur des moulages réels du visage et du corps de Merrick. Les heures de travail de John Hurt dans le domaine des prothèses ont été récompensées lorsque l’équipe de maquillage a reçu une reconnaissance spéciale de la part de l’Académie.

Pour le Labyrinthe de Pan, Doug Jones a subi six heures de procédure pour devenir l’inquiétant Homme pâle. Sa combinaison en latex lui collait à la peau tandis que des prothèses de mains et d’yeux donnaient vie aux gestes obsédants de la créature. Le design, inspiré du folklore espagnol, a apporté un réalisme effrayant que le public n’a jamais oublié.

Rebecca Romijn a passé sept heures par jour à se transformer en Mystique, d’un bleu saisissant. Plus de 100 prothèses individuelles ont été soigneusement collées à sa peau pour créer la texture caractéristique du personnage. Même après le tournage, des traces de peinture bleue ont persisté pendant des jours, une véritable marque de dévouement.

La séquence emblématique du loup-garou dans Un loup-garou américain à Londres a établi de nouvelles normes pour le maquillage au cinéma. David Naughton a passé dix heures à subir des effets mécaniques et prothétiques qui donnaient l’impression que ses os s’étiraient à l’écran. Le film a ensuite remporté le tout premier Oscar du meilleur maquillage, consolidant ainsi son héritage dans l’histoire de l’horreur.

Les spectateurs ont à peine reconnu Gary Oldman dans le rôle de Mason Verger dans Hannibal. Le voyage de six heures a permis de recréer une défiguration faciale grave avec une précision délicate. Bien qu’Oldman n’ait pas été crédité, les détails obsédants de son maquillage, inspirés de cas médicaux réels, ont rendu le personnage inoubliable et profondément troublant à regarder.

L’apparence de Darkness in Legend était un chef-d’œuvre de maquillage et d’endurance. Tim Curry a passé cinq heures et demie à se faire maquiller, avec une peinture rouge épaisse et des cornes si lourdes qu’il devait faire des pauses entre les prises. Le résultat est devenu l’un des méchants les plus emblématiques du cinéma fantastique.

Eric Stoltz s’est engagé à porter des prothèses jusqu’à seize heures d’affilée pendant le tournage. Chaque journée commençait par cinq heures de maquillage pour recréer avec précision l’apparence caractéristique de Rocky Dennis. Cette transformation réaliste a largement contribué à ce que le film remporte l’Oscar du meilleur maquillage.

Pour créer le visage chaotique de Beetlejuice, il a fallu de l’imagination et un peu de mousse. Le look de Michael Keaton a nécessité trois heures de fond de teint pâle, de textures craquelées et de cheveux sauvages. L’équipe a utilisé de la vraie mousse verte pour l’effet de décomposition, tandis que Keaton a improvisé des lignes qui correspondaient parfaitement à son apparence macabre et imprévisible.

John Travolta a subi une transformation inattendue pour Hairspray en passant quatre heures par jour pour devenir Edna Turnblad. Pour ce faire, il a dû porter un costume lourd de 30 livres de graisse et des prothèses faciales. Même marcher en talons s’est avéré difficile, mais Travolta s’est pleinement investi dans le rôle, apportant charme et humour à chaque scène.

Le look de Benicio del Toro a redonné vie au monstre classique. Le processus de trois heures a nécessité des prothèses détaillées, des crocs et une épaisse couche de poils sur le visage. Conçu par Rick Baker, qui a reçu un Oscar pour son travail, le look rend hommage au loup-garou original d’Universal tout en y ajoutant une férocité moderne.

Lorsque Patricia Velasquez est apparue dans le rôle d’Anck-Su-Namun, chaque centimètre de son corps brillait de précision. Il a fallu dix heures pour peindre son corps à la main avec des motifs dorés et noirs. Le résultat était si homogène qu’il semblait sculpté. Mme Velasquez a dû rester parfaitement immobile tout au long du processus pour s’assurer que chaque ligne restait nette sous les lumières de la caméra.

Peu de gens ont réalisé que c’était Idris Elba sous l’apparence extraterrestre de Krall dans Star Trek Beyond. Le maquillage de quatre heures comprenait des couches de prothèses avec des dessins changeants au fur et à mesure que le personnage évoluait. Même ses coéquipiers ne pouvaient pas le repérer sur le plateau, ce qui prouve à quel point l’équipe de maquillage a complètement modifié son apparence.

Robin Williams a passé quatre heures et demie par jour à incarner la bien-aimée Mme Doubtfire. Les prothèses et la combinaison l’ont transformé en une femme âgée chaleureuse et crédible. Williams adorait faire des farces aux membres de l’équipe en se déguisant, et cette incroyable transformation a valu au film l’Oscar du meilleur maquillage.

Transformer Hugo Weaving en Crâne Rouge dans Captain America : Le Premier Vengeur n’a pas été un simple travail de peinture. L’équipe a passé trois heures à fabriquer son visage cramoisi avec des prothèses détaillées. Pour être étrangement précis, il portait même un embout buccal qui modifiait son discours pour compléter la présence effrayante du méchant.

Les spectateurs ont été stupéfaits d’apprendre qu’Eddie Murphy avait également joué le rôle de Saul dans Coming to America. Son maquillage a duré quatre heures et l’a transformé en vieux coiffeur grincheux aux manières parfaites. Le déguisement a si bien fonctionné que certains spectateurs ont terminé le film sans se rendre compte que Murphy s’était toujours caché derrière les rides de Saul.

L’approche de Jared Leto vis-à-vis de Paolo Gucci a été une immersion totale. Après six heures de maquillage, son visage arborait des bajoues tombantes et des rides marquées. Même sa famille ne pouvait pas le repérer sur le plateau. Des prothèses en silicone ont donné à ses traits une texture et un réalisme qui ont aidé Jared Leto à se fondre dans le personnage du styliste peu sûr de lui.

Dans The Grand Budapest Hotel, Tilda Swinton a disparu sous les couches de l’âge. Sa séance de maquillage de cinq heures l’a transformée en la frêle Madame D., avec des rides réalistes et un dentier fait à la main. Le look était si authentique que le public croyait vraiment qu’elle avait des dizaines d’années de plus que son âge réel.

La transformation complète du corps de Rod Steiger pour The Illustrated Man a pris près d’une journée. Son corps a été recouvert de centaines de tatouages temporaires complexes, chacun conçu par l’artiste Karl Alexander. L’œuvre d’art s’étendait sur sa peau comme une illustration en mouvement pour transformer Steiger lui-même en la mystérieuse toile ambulante du film.