20 coiffures qui ont défini différentes époques

En raison des poux et de la chaleur, la plupart des anciens Égyptiens se rasaient la tête. Toutefois, les classes supérieures portaient des perruques de cheveux stylisés et anguleux, comme on peut le voir sur les représentations de Cléopâtre.

Les Vikings, hommes et femmes, portaient leurs cheveux en tresses simples à trois brins. Les femmes coiffaient souvent leurs cheveux tressés en chignon, tandis que les hommes tressaient également leur barbe.

Les femmes du Moyen Âge portaient souvent leurs cheveux en tresses, soit séparées comme des nattes, soit combinées en couronne. Toutefois, en public, elles dissimulaient généralement leurs cheveux sous une coife ou une coiffe.

Dans les années 1600, il était à la mode d’avoir un front haut, de sorte que les femmes s’épilaient ou se rasaient la racine des cheveux et même les sourcils. Le front haut était considéré comme un signe de beauté, d’intelligence et de statut aristocratique.

Après que le roi de France Louis XIII a commencé à en porter une pour cacher le fait qu’il perdait ses cheveux, les perruques poudrées sont devenues populaires parmi les nobles de toute l’Europe. Les perruques étaient chères et représentaient donc un statut social élevé, mais elles avaient aussi des applications pratiques, comme dissimuler les mauvaises odeurs et tuer les poux.

Dans les années 1800, les coiffures élaborées sont revenues à la mode. Au début de l’ère victorienne, les chignons modestes et bas avec des boucles étaient courants, mais vers la fin, les coiffures plus volumineuses et élaborées avec des torsades, des boucles et un rembourrage pour plus de volume étaient populaires.

Les années 1900 ont vu l’émergence de la coiffure « Gibson Girl », à la suite d’un dessin de l’artiste Charles Dana Gibson représentant une femme idéale. Ce dessin représentait une femme élégante à la taille incroyablement fine, dont tous les cheveux étaient empilés sur le dessus de la tête.

Les années 192 ont été une période de libération pour les femmes. Avec la robe flapper, elle symbolise la rébellion contre la féminité victorienne de la vieille école. La coiffure, qui ne nécessite que peu d’entretien, libère les femmes du temps qu’elles auraient autrement consacré à leurs cheveux pour leur permettre de participer au monde moderne, qui évolue rapidement.

Les ondulations serrées et polies sont une autre caractéristique des années 1920. Les femmes utilisaient ces boucles sculptées en forme de « S » pour adoucir le look du bob et ajouter un peu de glamour et de sophistication à une coupe par ailleurs extrêmement simple.

Les rouleaux de la victoire se composent de deux grandes boucles volumineuses placées sur le dessus de la tête. Pour les femmes travaillant dans la production de guerre, cette coiffure était un moyen pratique de garder leurs cheveux à l’abri des machines dangereuses, ce qui en faisait un symbole de patriotisme.

Le pompadour est le style le plus associé aux hommes des années 1950, popularisé par Elvis Presley et James Dean. Cette coiffure se compose d’une partie avant longue et volumineuse et de côtés et d’une partie arrière effilés.

Rien de tel que la ruche pour évoquer les années 1960. Cette coiffure a été créée par un styliste de Chicago pour permettre à une femme de placer tous ses cheveux sous un type de chapeau populaire à l’époque.

L’afro est devenu un symbole de la fierté noire dans les années 1960, à l’apogée du mouvement des droits civiques. Il s’agissait d’un rejet des normes de beauté qui privilégiaient les idéaux européens.

Le shag est une coiffure longue, robuste, fluide et très dégradée, associée à la rébellion. Des musiciens de rock comme Mick Jagger, Joan Jett et Stevie Nicks ont contribué à populariser ce look.

Les cheveux en plumes sont devenus extrêmement populaires grâce à une femme : Farrah Fawcett. Le look « grande chevelure » s’accordait parfaitement avec les pantalons à clochettes et les chemises disco de l’époque.

La coiffure « business à l’avant, party à l’arrière » est devenue le signe distinctif des années 80 après que les athlètes et les stars du rock ont commencé à l’arborer. Elle est devenue un symbole de rébellion, d’individualisme et d’espièglerie.

Les années 1980 ont porté la préférence des années 1970 pour les « gros cheveux » à un tout autre niveau avec la permanente. Les permanentes ajoutent des boucles semi-permanentes à tous les types de cheveux, en leur donnant un volume incroyable. Des célébrités comme Julia Roberts, Meg Ryan et Jon Bon Jovi ont adoré cette coiffure et ont contribué à consolider sa place en tant que look emblématique des années 80.

Les tresses sont devenues populaires dans les années 90 grâce à l’essor de la culture hip-hop. À l’instar de l’afro, les tresses en épi étaient un signe d’acceptation de l’identité noire après des décennies d’adhésion à des idéaux de beauté eurocentriques. Des rappeurs comme Snoop Dogg et Tupac ont contribué à populariser ce look.

Aujourd’hui encore, le chignon est fortement associé au stéréotype du « hipster ». Tout a commencé dans les années 2010 avec des célébrités comme Jared Leto et Harry Styles qui les ont rendus « cool »

Une autre quintessence des années 2010 est l’esthétique « sans effort » de l’ombré, où les femmes colorent leurs cheveux pour obtenir un effet dégradé. C’était un moyen économique d’ajouter de la dimension et de la fantaisie tout en conservant un aspect naturel.