10 tenues de défilé qui ont été des désastres totaux et 10 qui ont épaté tout le monde

Les amateurs de mode n’étaient pas préparés à ce spectacle. Rick Owens a fait défiler des mannequins avec d’autres personnes attachées à eux comme des sacs à dos. Le concept symbolisait les femmes soutenant les femmes, mais le public a surtout vu de la confusion et de l’inconfort. Les médias sociaux ont fait leurs choux gras des mèmes et de l’incrédulité.

Le défilé parisien ressemblait davantage à une galerie d’art surréaliste. Les créations de Rei Kawakubo ont été gonflées et déformées au point d’être méconnaissables. Certains y ont vu une créativité audacieuse, d’autres ont trouvé que les mannequins ressemblaient à des excroissances ambulantes. Tout le monde s’est demandé où s’arrêtait la beauté et où commençait le choc.

Le défilé 2010 de Patrick Mohr à Berlin n’était pas un moment de mode typique. Les mannequins sont apparus avec des crânes rasés et de longues fausses barbes, brouillant les genres et les identités. Le public ne savait pas s’il devait applaudir ou grimacer, mais une chose était sûre : tout le monde en parlait.

Lorsque Balenciaga a dévoilé sa robe bleue brillante, le public a remarqué quelque chose d’étrangement familier. Elle ressemblait exactement au cabas d’IKEA. Internet s’est rapidement emparé du sujet, comparant une pièce de créateur à 2 000 dollars à un sac à 99 cents. IKEA s’est même mis de la partie en apprenant aux fans, sur le ton de la plaisanterie, à reconnaître le « vrai » sac.

John Galliano a fait briller les mannequins dans un tissu métallique qui semblait tout droit sorti d’un tiroir de cuisine. La texture scintillante a capté tous les flashs et a été comparée à des pommes de terre cuites au four. Les critiques ont admiré la créativité, mais beaucoup ne pouvaient s’empêcher d’imaginer des restes de repas se pavanant sur le podium.

Le défilé de Moschino s’est soudainement illuminé, au sens propre du terme. Jeremy Scott a envoyé un mannequin dans une robe lumineuse en forme d’ampoule. Ce look a suscité des sourires pour sa créativité, mais aussi des rires pour son absurdité. L’idée était brillante, mais personne n’avait envie de la porter deux fois.

Faites confiance à Chanel pour faire en sorte que votre supermarché local se sente mal habillé. Karl Lagerfeld a garni les rayons de pâtes de créateurs, envoyé des mannequins faire du shopping en sweats couture et appelé cela la semaine de la mode. Les critiques étaient partagées : s’agissait-il d’un commentaire social de génie ou simplement de l’épicerie la plus chère du monde ? Quoi qu’il en soit, les stocks ont été rapidement épuisés.

Les débuts de Jeremy Scott pour Moschino ont été l’occasion d’une couture fast-food. Des robes rouges et jaunes imitaient les uniformes de McDonald’s, accessoirisées de sacs à main en forme de Happy Meal. L’attention a été immédiatement attirée et les critiques se sont demandé si la mode était officiellement à court d’idées ou si elle avait simplement commandé de l’ironie avec des frites en plus.

Des pâtes sur une robe ? C’est ce qu’ont pensé Dolce & Gabbana. Leur collection printemps 2012 a célébré littéralement la nourriture italienne, en éclaboussant des silhouettes glamour d’imprimés spaghetti. Des boucles d’oreilles en forme d’ail complétaient le look. Bien que l’esprit soit charmant, beaucoup se sont demandés si le défilé ne s’était pas transformé en menu de restaurant.

Les mannequins sont apparus enveloppés dans du plastique transparent qui s’accrochait comme un emballage industriel. C’était avant-gardiste et troublant, comme si la mode était piégée à l’intérieur de son propre commentaire sur le consumérisme. Certains spectateurs ont applaudi cette déclaration, tandis que d’autres ont simplement espéré que les mannequins puissent respirer. C’était audacieux, risqué et profondément polarisant.

Après les ratés de la mode, place aux moments du défilé qui ont suscité l’enthousiasme de tous.

Dès que les mannequins sont apparus dans la robe reptile kaléidoscope de McQueen, les mâchoires se sont décrochées. La fusion de la technologie et de la nature a créé un effet hypnotique sur la piste. La musique de fond « Bad Romance » de Lady Gaga n’a fait qu’ajouter au spectacle, ce qui en fait un final de mode vraiment inoubliable.

Daniel Roseberry a transformé l’anatomie en art avec le corset à poumon doré. Cette création imaginative a fait écho à l’influence d’Elsa Schiaparelli et a fasciné les spectateurs par son originalité. Les célébrités l’ont adopté lors d’événements très médiatisés, et cette pièce frappante est devenue une sensation virale qui a mis en lumière la créativité audacieuse de la couture.

Le soutien-gorge conique de Gaultier a instantanément redéfini l’autonomisation sur les podiums. Madonna l’a porté à l’attention du monde entier en alliant force et audace ludique. La silhouette audacieuse du corset bouscule les normes tout en rendant hommage à l’amour de Gaultier pour les sous-vêtements et cimente sa place dans la légende de la mode.

Lorsque Dior introduit la taille cintrée et la jupe ample, la mode de l’après-guerre change du jour au lendemain. Les femmes se sentent élégantes et puissantes alors que le « New Look » déferle sur Paris. Inspirée par les fleurs, la marque crée une silhouette à la fois romantique et révolutionnaire, replaçant instantanément la ville au cœur de la couture.

La robe-corset Venus Shell de Thierry Mugler en 1995 a transformé la couture en sculpture. Fabriquée en plastique moulé et en métal brillant, elle reflétait la déesse de Botticelli émergeant de la mer. Cette pièce est un véritable chef-d’œuvre de design, car elle fusionne fantaisie et précision pour redéfinir la mode en tant qu’art portable.

Le Grand Palais s’est animé alors que les mannequins flottaient à travers des couches de tissu translucide ressemblant à de l’eau qui coule. De véritables cascades et des jardins luxuriants amplifiaient l’enchantement, tandis que des chapeaux et des bottes en PVC ajoutaient une touche futuriste. Il n’est pas étonnant que le public ait été fasciné par la fusion de la haute couture avec la nature et la fantaisie.

Le tulle rose vif de Valentino semblait flotter sans effort sur le podium. Chaque couche a créé une silhouette spectaculaire et aérienne qui est instantanément devenue l’une des préférées du tapis rouge. La teinte spéciale « Valentino Pink PP » a également attiré tous les regards, faisant de cette robe un classique moderne à l’élégance fantaisiste et raffinée.

Elle scintillait comme un objet cultivé et non fabriqué, aussi délicat que du corail, aussi précis qu’un circuit. La robe 2019 d’Iris van Herpen a réuni l’art et l’innovation, dissolvant la frontière entre la création et le code. Chaque courbe raconte une histoire d’évolution – la métamorphose de la mode en mouvement.

La robe noire architecturale de Gvasalia a dominé le défilé avec un volume et une précision spectaculaires. Le mélange de minimalisme moderne et d’art de la couture a attiré tous les regards dans la salle. Ses lignes et sa structure audacieuses lui confèrent un caractère monumental, ce qui prouve que Balenciaga a su trouver un équilibre parfait entre l’histoire et l’innovation.

L’armure de cristal de Rousteing éblouit sous tous les angles. Des milliers de cristaux scintillaient sous les lumières pour créer un effet futuriste et guerrier. Malgré son poids de 30 livres, la robe rayonnait de force et d’élégance, prouvant ainsi que la mode pouvait être imposante sur les podiums sans perdre de son style.