20 tenues de tous les jours qui ont accidentellement marqué l’histoire

La scène emblématique de la grille du métro était censée être ludique, pas immortelle. Mais avec son dos nu blanc et sa jupe plissée se gonflant dans l’air chaud du métro, Marilyn Monroe a capturé l’imagination de toute une génération. La robe, tirée du film The Seven Year Itch, n’était pas magique, mais elle est devenue l’une des scènes les plus rediffusées de l’histoire.

On peut appeler cela de la paresse ou de la stratégie de marque intelligente. Jobs portait le même col roulé noir, des Levi’s 501 et des baskets New Balance pour, selon ses propres termes, « économiser de l’énergie mentale » Cette tenue est devenue le symbole du génie technologique et d’une sorte de dévotion monacale à la simplicité.

Elle n’était même pas censée porter cette petite robe noire à épaules découvertes ce soir-là. Apparemment, c’était une décision de dernière minute, prise le soir même où Charles avait avoué sa liaison à la télévision. Le décolleté soyeux en disait long. Il ne s’agissait pas d’une question de mode, mais de retrouver sa dignité.

Cette manche retroussée n’était pas un élément de couture, mais une nécessité pratique. Les femmes travaillant dans les usines pendant la Seconde Guerre mondiale portaient des combinaisons et des mouchoirs pour éviter que les cheveux ne tombent sur les machines. L’émergence de cette affiche classique a transformé cette tenue et ce bandana à pois en un symbole éternel de la force féminine.

Les shorts de basket-ball étaient courts, vraiment courts. Lorsque Jordan est entré sur le terrain, il a choisi de garder son short de Caroline du Nord sous son uniforme des Bulls pour se porter chance, et il avait donc besoin de plus d’espace. Ce petit acte de superstition a donné naissance à des shorts plus longs, remodelant le style sportif pendant des décennies.

L’ironie de la chose, c’est qu’elle n’était même pas destinée à être portée le matin. Sa robe était simple, coupée en colonne et sans manches, ce qui donnait l’impression que l’élégance ne nécessitait aucun effort. Les perles ont contribué à rehausser la tenue, mais c’est la retenue qui a perduré. La « petite robe noire » est devenue un élément essentiel de la garde-robe féminine grâce au look d’Audrey Hepburn dans ce film.

L’uniforme quotidien de Zuckerberg, composé de tee-shirts gris, est devenu si célèbre qu’il a inspiré des articles de réflexion. Il a déclaré que cela l’aidait à « se concentrer sur des décisions plus importantes » C’est possible. Ou peut-être essayait-il de recréer autour de sa personne le même culte que celui dont jouissait Steve Jobs.

Cette robe à imprimé jungle aux Grammys 2000 était un choix de dernière minute, après que d’autres options aient échoué. Avec son décolleté plongeant, elle a fait tomber les mâchoires et a déchaîné l’internet. La recherche d’images sur Google aurait été inventée pour répondre à la demande des internautes qui voulaient voir cette robe.

Il le portait pour s’aligner sur la communauté pauvre de l’Inde. Il s’agissait d’une étoffe fabriquée à la maison qui laissait ses jambes à découvert. Les fonctionnaires britanniques s’en moquaient, mais le dhoti est rapidement devenu un étendard de l’autonomie et de l’indépendance de l’Inde. Parfois, les tenues les plus simples ont le pouvoir d’inspirer un mouvement.

Il n’a pas été conçu pour avoir un impact, ni pour faire de la politique. Pourtant, ce simple sweat à capuche est devenu un point d’ignition national et a symbolisé les préjugés raciaux et l’injustice. Les manifestants l’ont porté en signe de solidarité, exigeant silencieusement d’être vus et entendus.

Ce tailleur rose fraise inspiré de Chanel a été porté le jour de l’assassinat de son mari. Elle a refusé de se changer par la suite, bien qu’il soit taché du sang de son mari. « Qu’ils voient ce qu’ils ont fait », a-t-elle déclaré, inscrivant ainsi cette tenue dans les livres d’histoire.

Il a porté pour la première fois ce cardigan vert olive duveteux lors de la prestation de Nirvana sur MTV Unplugged. Il avait l’air d’avoir été chiné parce qu’il l’était. Bien que déchiré, brûlé par la cigarette et lâche aux poignets, il a été vendu aux enchères pour des centaines de milliers de dollars depuis lors et est devenu l’emblème du mouvement grunge.

La combinaison lunaire était blanche, bouffante et étrangement fragile. Elle n’était pas très élégante, mais c’était la tenue la plus regardée de l’histoire avec sa visière réfléchissante et son petit écusson de drapeau. Ce qui est amusant, c’est qu’elle a été cousue à la main par des couturières dans une usine de soutiens-gorge du Delaware, car la NASA estimait que les machines ne seraient pas assez précises.

Le blanc symbolise la pureté, le vert l’espoir et le violet la dignité. La coordination des couleurs était une stratégie plus qu’une vanité. Lorsqu’elles ont défilé en 1913, les robes blanches ont brillé sur les photos en noir et blanc, amplifiant leur présence et leur impact politique.

Ce clip a été tourné avec un petit budget et l’idée de nouer sa chemise était une improvisation de la chanteuse. Pourtant, ce chemisier noué et cette jupe à carreaux sont devenus l’expression pop de la rébellion de la fin des années 90 et, depuis, le costume d’Halloween préféré des adolescentes.

Le film était entièrement en noir et blanc, à l’exception de cette petite fille en rouge. Elle portait un simple manteau, vif et ordinaire, et se promenait dans l’horreur de la liquidation du ghetto de Varsovie. Spielberg a utilisé l’éclair de couleur pour rendre visible l’inimaginable.

Le clip vidéo la montrant debout dans une robe fluide de couleur moutarde, une batte de baseball à la main, s’est gravé dans le cerveau culturel. Cette tenue était à la fois la joie, la rage et la renaissance. Cette simple robe a fait entrer son album Lemonade dans la légende.

Einstein ne pensait pas qu’il fallait gaspiller sa matière grise en vêtements, et ses costumes gris froissés sont devenus une rébellion silencieuse contre la formalité. Les photographies le montrent souriant et négligé. Il est étrangement réconfortant de savoir que la brillance peut ressembler à une journée de lessive.

Les survêtements soviétiques symbolisent à la fois l’esthétique de la guerre froide, l’éclat du polyester et la propagande. Les athlètes soviétiques ont défilé avec des rayures rouges, blanches et bleues assorties – un avant-goût du nationalisme comme marque de mode.

Lorsque le monde de la technologie a fait de la décontraction une vertu, il est devenu courant de voir des sweatshirts dans les salles de réunion et des baskets dans les réunions de présentation. Le fait de s’habiller comme des étudiants qui ont abandonné leurs études se situe à cheval entre l’arrogance et le confort, et une nouvelle classe d’élite est née.