20 tendances de chaussures dépassées qui semblent ridicules aujourd’hui

Lorsque la course pieds nus est devenue à la mode, les chaussures à orteils ont suivi de près. Leur conception en forme de doigt promettait des mouvements naturels et une meilleure posture. L’engouement s’est vite estompé après que des procès ont remis en cause les avantages de ces chaussures et que les centres de remise en forme ont restreint leur utilisation pour des raisons sanitaires.

Au début des années 2010, des créateurs comme Noritaka Tatehana ont mis en lumière les chaussures sans talon. Ces chaussures ne reposent que sur la plante du pied, ce qui leur confère un aspect futuriste. Lady Gaga les a rendues emblématiques, bien que de nombreuses personnes aient eu du mal à rester debout avec.

Le velcro promettait d’être pratique, mais le fait de l’associer à des chaussures habillées a déconcerté tout le monde. Le son à lui seul -rippp- a détruit toute illusion d’élégance. Ces chaussures étaient parfaites pour les tout-petits et les papas techniciens, pas pour les dîners chics. Partout, les icônes du style se sont tranquillement détachées et se sont éloignées.

Hybride éphémère de la fin des années 2000, les tongs ont dérouté presque tout le monde. Il s’agissait d’un mélange de sandales à bout ouvert et de bottes entièrement couvertes, souvent doublées de fausse fourrure. Les adeptes du froid les ont trouvées inutiles, et les adeptes du chaud n’ont pas supporté la chaleur, si bien qu’elles ont rapidement disparu.

Autrefois considérées comme audacieuses, les chaussures de ville surdimensionnées à bout carré semblent aujourd’hui caricaturales. Elles remontent à plusieurs siècles, apparaissant même sur un portrait d’Henri VIII en 1537. Remises au goût du jour dans les années 1960, elles sont ensuite devenues encombrantes et peu flatteuses, ce qui prouve que tous les styles historiques ne méritent pas un retour en force.

Les sandales en gelée ont d’abord été des chaussures ludiques pour enfants, mais elles ont fait leur entrée dans les placards des adultes dans les années 1990. Certaines étaient parfumées pour masquer l’odeur de plastique. Mais leur PVC rigide provoquait des ampoules douloureuses, et il n’a pas fallu longtemps pour constater qu’elles relevaient plus du gadget que du glam.

Au début des années 2000, on a essayé de fusionner les baskets sportives et les talons aiguilles. Bien que le résultat soit très tendance, il n’est pas du tout pratique. Certaines grandes marques ont même sorti des éditions limitées, mais les acheteurs ont rapidement découvert qu’elles n’étaient pas adaptées au sport ou à la vie quotidienne.

Les patineurs de la fin des années 90 et du début des années 2000 ont adopté des chaussures épaisses et rembourrées qui se gonflaient autour du pied. Elles offraient un amorti, mais avaient un aspect encombrant et se démodaient rapidement. Les dessins animés et les parodies ont ensuite exagéré ce style, le consacrant comme l’une des phases les plus risibles de la mode.

Les pompes Reebok ont été lancées en 1989 et ont transformé les chaussures en équipement personnalisable. En pressant une pompe intégrée, les porteurs pouvaient ajuster l’amorti et le maintien. L’idée était astucieuse et emblématique après que Dee Brown a gonflé sa paire avant un concours de dunk, mais l’encombrement est tombé en désuétude.

Les baskets lumineuses, qui ont fait le bonheur des enfants, ont fait leur retour chez les adultes dans les années 2010. Dotées de diodes électroluminescentes rechargeables, elles sont devenues populaires dans les raves et les festivals. Aussi amusantes soient-elles, les semelles lumineuses dans les épiceries ou les bureaux ont fait passer la tendance de ludique à gênante.

Les chaussures de bowling bicolores ont brièvement trouvé leur place dans les garde-robes de tous les jours à la fin des années 1990. Connues pour leurs semelles glissantes, elles avaient une allure étrange loin des pistes. Les paires anciennes sont aujourd’hui à collectionner, mais la plupart des gens s’accordent à dire qu’elles auraient dû rester réservées aux strikes et aux spares.

Les Moon Boots, inspirées par les astronautes de l’ère Apollo, ont pris d’assaut les stations de ski dans les années 1970. Leur carrure encombrante s’est ensuite retrouvée dans les vêtements de ville, en particulier dans les années 2000. Cool dans la neige, maladroites sur les trottoirs et presque impossibles à conduire, elles ont fini par retourner sur les pistes.

L’Europe médiévale adorait les chaussures à bouts pointus, dont certaines étaient si longues qu’il fallait des chaînes pour les maintenir en place. Lorsque la mode les a remises au goût du jour des siècles plus tard, les pointes exagérées ressemblaient plus à des costumes qu’à des chaussures. Elles étaient certes élégantes dans les contes de fées, mais elles n’étaient guère pratiques pour les trottoirs ou les bureaux.

Les creepers sont passées du statut de chaussures de soldats de la Seconde Guerre mondiale à celui d’icônes punk dans les années 1970. Avec leurs épaisses semelles compensées, elles affichaient une allure rebelle. Par la suite, l’adoption par le grand public a atténué leur tranchant, les laissant encombrantes et exagérées pour une tenue décontractée. Leurs racines subculturelles restent emblématiques, même si la mode quotidienne a évolué.

Les créateurs ont essayé de transformer les jeans en bottes, et le résultat semblait tout droit sorti d’une expérience d’artisanat qui aurait mal tourné. Les bottes en jean promettaient une assurance décontractée, mais elles étaient rarement assorties à quoi que ce soit. Elles se décolorent rapidement et nous rappellent que le denim est plus à sa place sur les jambes qu’il ne les recouvre entièrement.

Les baskets chaussettes ont fait leur apparition sur les podiums, élégantes et futuristes, jusqu’à ce que la praticité s’en mêle. Leur tricot extensible s’accroche comme un pantalon de yoga pour les pieds, emprisonnant toutes les gouttes de pluie en vue. Le confort était réel, mais les regrets aussi, une fois les flaques d’eau ou les taches apparues.

Les plates-formes dorées scintillantes illuminaient autrefois les pistes de danse à l’époque du disco des années 1970. Ces bottes n’étaient pas subtiles : elles se déclinaient en finitions métalliques et en hauteurs vertigineuses. Des musiciens comme David Bowie les ont rendues emblématiques, et certaines paires étaient même éclairées pour plus d’élégance.

Le renouveau des Heelys pour les adultes a commencé par de l’excitation et s’est terminé par des éraflures sur la fierté. Glisser dans les bureaux semblait amusant jusqu’à ce que les virages serrés et l’absence de freins provoquent le chaos. Ce qui régnait autrefois sur les terrains de jeu s’est avéré beaucoup moins gracieux dans le monde des délais et des codes vestimentaires.

Ces chaussures à talons brouillaient la frontière entre la mode et la sculpture, avec des bases en forme de vases, de spirales et d’autres formes abstraites. Leur beauté arrêtait la circulation, mais le confort n’était pas au rendez-vous. Pour la plupart de celles qui les portaient, ils étaient plus beaux en exposition que dans les rues de la ville.

Converse est allé à la verticale avec ce modèle à lacets qui montait jusqu’aux genoux. Avec plus de 20 œillets par chaussure, s’habiller ressemblait à une séance d’entraînement, et le look était plus adapté aux concerts qu’aux tenues décontractées.