20 inspirations derrière les styles les plus emblématiques

La chute de la monarchie française et la prolifération des idées égalitaires ont provoqué un changement radical dans la mode. Les gens rejettent les robes ornées et les perruques poudrées, qui rappellent l’aristocratie, et préfèrent des vêtements plus simples et plus pratiques. Les hommes ont commencé à porter plus souvent des pantalons et les femmes ont opté pour des robes légères en mousseline.

L’âge du jazz a transformé la mode en une expression de joie et de rébellion, alimentée par la vie nocturne et la fin de la Première Guerre mondiale. Les femmes portaient des bobs élégants et des robes de claquettes, et les hommes adoraient leurs costumes élégants à larges revers. Ce style incarnait le désir culturel d’exubérance et d’amusement.

La popularité des stars de cinéma a été l’un des plus grands créateurs de tendances de l’histoire. Des actrices comme Greta Garbo et des acteurs comme Clark Gable ont redéfini la façon dont les gens s’habillent grâce à leur garde-robe à l’écran et à leur style en dehors de l’écran. L’âge d’or d’Hollywood a inspiré les étoles en fourrure et le rouge à lèvres rouge, pour n’en citer que quelques-uns.

On ne penserait pas que la Seconde Guerre mondiale changerait la mode et les styles, mais les mesures d’austérité prises pendant la guerre ont eu un effet profond. Le rationnement des tissus a entraîné des ourlets plus courts, des coupes plus fines et très peu d’embellissements. Les gens ajoutaient leur propre touche d’élégance avec du rouge à lèvres vif et des lignes ajustées.

Christian Dior a apporté le luxe et la féminité que le monde recherchait après la Seconde Guerre mondiale. Son « New Look » se caractérise par des tailles cintrées, des jupes amples et des épaules douces. Il a contribué à réintroduire le glamour dans la mode et dans la vie de tous les jours. Les femmes de l’époque aimaient le romantisme et l’abondance de ce style emblématique.

Des écrivains comme Jack Kerouac ont inspiré un look de contre-culture considéré comme unique à l’époque. L’esthétique beatnik se caractérise par des bérets, des cols roulés, des lunettes de soleil et des chemises à rayures. Il s’agissait d’un style minimaliste qui symbolisait la rébellion intellectuelle et le questionnement philosophique. On pouvait voir ce style dans les cafés et les lectures de poésie à travers le pays.

L’esthétique futuriste a fait son entrée sur la scène de la mode à l’époque de la course à l’espace. Des créateurs comme Pierre Cardin s’y sont mis, s’inspirant des astronautes et des nouvelles technologies.

Dans les années 1960, Londres était un endroit très branché. Cette époque a inspiré une révolution culturelle dans le monde de la mode, sous l’impulsion de stylistes comme Mary Quant et d’artistes comme les Beatles. Le Londres branché est à l’origine de la minijupe, des go-go-boots et des motifs éclatants.

Le festival de musique de Woodstock a été l’épicentre du mouvement hippie et a inspiré un style qui prônait la paix, l’amour et la rébellion. Ce style se caractérise par des chemises tie-dye, des gilets à franges, des pantalons à clochettes et des couronnes de fleurs.

Le mouvement punk est né à New York et à Londres dans les années 1970. Bien sûr, le mouvement punk n’avait rien à voir avec la mode, mais il a inspiré un look emblématique qui est toujours d’actualité. La mode punk comprend les chemises déchirées, les vestes en cuir et les cheveux hérissés.

La culture hédoniste du Studio 54 a défini la culture disco et a introduit dans la mode les paillettes, les tissus métalliques, les pantalons évasés et les décolletés plongeants. Ce style était glamour et débridé.

Les années 1980 ont adopté le look preppy grâce aux films de John Hughes et à la culture de l’Ivy League. Ce look traduit une aspiration à la richesse et un désir d’afficher ses excès. Pour adopter le look preppy, il faut porter un polo ou un pull pastel, une jupe décontractée ou un pantalon kaki, et des chaussures bateau.

Née dans le Bronx, la culture hip-hop a révolutionné la mode dans les années 1980 et 1990. Inspirée par la vie urbaine et la fierté culturelle, elle se caractérise par des jeans amples, des vestes surdimensionnées, des baskets et des chaînes en or.

Après que le prince Charles a admis son infidélité, la princesse Diana a porté une robe noire à épaules dénudées qui est devenue un style emblématique et valorisant. Elle s’est inspirée de ses troubles personnels, mais sa grâce et son sens de la mode lui ont permis d’en faire un moyen de retrouver sa dignité.

le minimalisme de la mode des années 1990 était un rejet de l’excès des années 1980. C’était un signe de lassitude à l’égard de la mode et de la culture, et des créateurs comme Calvin Klein en ont profité. le minimalisme des années 1990 se résume à des lignes épurées et à des palettes neutres.

Le mouvement grunge et son sens de la mode sont nés sur la scène musicale de Seattle et reflètent la désillusion du courant dominant. Pour ressembler à un membre de Nirvana, il fallait une chemise en flanelle, un jean déchiré, des bottes de combat et autant de vêtements d’occasion que possible.

Dans les années 1990, la popularité de top-modèles comme Cindy Crawford et Naomi Campbell a explosé. Leur ascension a inspiré un nouveau style qui embrassait le glamour et la confiance, et leur look collectif a lancé des tendances mondiales.

La Silicon Valley a exercé une influence considérable sur la mode entre 2000 et 2010. Steve Jobs et Mark Zuckerberg ont redéfini les styles à leur manière et ont rendu cool le fait de porter des cols roulés noirs et de s’habiller de manière aussi décontractée que possible.

Le quartier Harajuku de Tokyo est devenu un haut lieu de l’expérimentation de la mode. L’inspiration a été puisée dans la culture postmoderne de la jeunesse japonaise et embrasse la créativité et le mélange de l’Orient et de l’Occident.

Le mouvement en faveur de l’égalité des droits et de l’égalité raciale a donné naissance à un style professionnel qui s’est imposé dans la culture générale. Les gens portaient des costumes, des cravates et des robes impeccables. Pour les Afro-Américains, s’habiller de manière élégante était une façon d’affirmer leur respect de soi et une forme de résistance.