20 façons dont la mode des adolescents a évolué

C’est une simplification à outrance, mais le concept d’adolescent n’existait pas vraiment au début du siècle! Les jeunes passaient du statut d’enfant à celui d’adulte avec très peu de marge de manœuvre. La mode pour adolescents était en fait une version réduite de ce que portaient les adultes, bien que moins restrictive et élaborée.

Les années 1920 ont vu naître le premier véritable mouvement d’adolescentes du siècle avec l’apparition des « flappers girls », ainsi nommées parce que leurs longs cheveux flottaient dans leur dos. Les flappers s’éloignent rapidement de cette image, se coiffent, roulent leurs bas pour dévoiler leurs genoux peints et utilisent un argot vulgaire.

Dans les années 1940, les adolescents occupent une place de plus en plus importante dans la société et les publicitaires commencent à les considérer comme des consommateurs potentiels. Les Bobby-soxers portaient des pulls flous, des chaussures de selle et des chaussettes roulées jusqu’aux chevilles. Les Bobby-soxers faisaient également partie des premières grandes sous-cultures musicales, adorant Frank Sinatra.

Ce mouvement d’adolescents était également connu sous le nom de « hipster », mais nous avons utilisé l’autre nom pour éviter toute confusion dans la suite de cette liste. Comme les bobby-soxers, les hepcats étaient un mouvement basé sur la musique, cette fois pour le jazz et la bepop. Les hepcats s’inspiraient du style de Cab Calloway, arborant des zoot suits, des fedoras et des coiffures conk.

Désillusionnés par la culture pop de l’après-guerre, les « greasers » de la classe ouvrière sont issus des clubs de motards et des gangs de rue des années 1940. Les vêtements des Greasers étaient facilement accessibles et quelque peu risqués. Les garçons portaient des t-shirts blancs, des jeans bleus et des vestes en cuir pour accompagner leur image de mauvais garçon.

Contrairement aux « greasers » de la classe ouvrière, les adolescents de la classe supérieure s’habillaient pour réussir dans l’Ivy League. Le style de l’Ivy League s’inspire des tenues sportives et formelles des classes supérieures britanniques, avec des gilets de laine, des manteaux de sport et des mocassins. Bien que l’Ivy League soit plus formelle que le style des « greasers », elle aspire toujours à être décontractée.

Les Beatniks sont apparus à la fin des années 1940 et ont duré jusqu’au milieu des années 1960, mais c’est dans les années 1950 qu’ils ont connu leur apogée. Les Beatniks étaient arty, spirituels et profondément ancrés dans la contre-culture, écoutant de la poésie accompagnée de bongos et prenant des drogues expérimentales. Les Beatniks, quel que soit leur sexe, étaient stéréotypés et portaient des vêtements noirs moulants, des bérets et des lunettes de soleil.

Finalement, les beatniks se sont assagis pour devenir des hippies luttant pour la paix et l’amour. La mode hippie était psychédélique et confortable, combinant des motifs colorés avec des tissus naturels. Alors que les styles précédents s’inspiraient d’autres cultures, la mode hippie a véritablement embrassé le multiculturalisme en s’inspirant des vêtements traditionnels de l’Inde, de Bali et du Maroc.

Lorsque le surf rock a explosé sur la scène au début des années 1960, même les adolescents des États enclavés se sont mis à rêver de l’océan. De manière quelque peu déroutante, les adolescents s’habillaient non pas avec des shorts de surf ou des chemises aloha, mais avec des vestes à carreaux et des bottes UGG. En effet, ils imitaient les groupes de surf rock tels que les Beach Boys.

La sous-culture des Teddy Boys s’est épanouie dans les années 1950, mais en raison de la nature des cycles de tendances, ce mouvement adolescent est revenu en force vingt ans plus tard. Les Teddy Boys portaient un style à la fois ancien et nouveau qui combinait le rock and roll contemporain et le dandysme édouardien. Le style « Teddy boy » se caractérise par des chaussures à lacets, des pantalons étroits et des cheveux pomponnés.

Aucune discussion sur la mode des jeunes ne serait complète sans les punks! Pour les adolescents ayant peu de revenus disponibles et des parents désapprobateurs, le style « DIY » de l’éthique punk était le meilleur moyen d’être à la hauteur de l’homme. La mode punk était anti-matérialiste, prenant des vêtements dans des magasins d’occasion ou des greniers poussiéreux et leur donnant une nouvelle vie. Les pièces maîtresses étaient les vestes en cuir, les épingles à nourrice et les Doc Martens.

Le style BCBG n’a jamais disparu, mais avec la montée en puissance de nombreuses sous-cultures dans les années 70 et 80, il était certainement le plus sûr. Des marques haut de gamme comme Izod, Brooks Brothers et Ralph Lauren ont fourni l’uniforme à ces jeunes de la haute société. La richesse s’affichait en kakis, cols roulés et chaussures bateau.

La mode skate punk a atteint son apogée dans les années 1980, sous l’impulsion de Tony Hawk. Contrairement à d’autres sous-cultures musicales ou punk, les skaters préféraient les vêtements de sport à la mode d’avant-garde, ce qui est tout à fait compréhensible. Les casquettes de base-ball, les pantalons larges et les baskets Vans n’étaient pas de trop pour la mode skate.

La mode gothique est apparue au cours de la décennie précédente, mais elle a véritablement pris son essor dans les années 1990, en particulier chez les adolescentes. Avec des films comme The Craft, Edward Scissorhands et La Famille Addams, les influences gothiques étaient omniprésentes. la mode gothique des années 90 était quelque peu rêveuse et romantique, s’inspirant de l’histoire et de la littérature et lui donnant une touche de modernité avec du rouge à lèvres noir, des mini-jupes et des corsets.

Le style Preppy était et est toujours incontournable, mais c’est peut-être dans les années 90 qu’il était le plus répandu. Les marques et les articles de base sont restés, tandis que d’autres ont pris de l’ampleur. La tenue normative emblématique des années 90 était peut-être un pull surdimensionné surmontant un col roulé, avec un legging et des baskets.

Dans les années 2000, les jeunes emo étaient des marginaux, et ils en étaient fiers. Identifiés par des t-shirts jurant leur allégeance à des groupes tels que Fall Out Boy et My Chemical Romance, et des sweats à capuche avec des trous pour les doigts percés dans les poignets, les enfants emo étaient des adeptes des grands sentiments.

De toutes les sous-cultures de la jeunesse, le hip-hop était probablement la plus populaire, et de loin. Même pour les jeunes Blancs aisés, le luxe discret de la mode BCBG n’était plus de mise et la consommation ostentatoire de la scène hip-hop était de mise. Les jeans atteignent des largeurs jamais vues et sont associés à des baskets Nike et à des casquettes de camionneur.

Souvent confondus avec les emos, les scene kids mélangeaient le sleaze indie avec la pop indie. Leur look est inoubliable: des cheveux coiffés sur le dessus et repassés au fer plat, des accessoires de dessins animés et des jeans moulants peints. Les « scene kids » étaient appelés de manière simpliste « happy emos ».

Imprégnés d’ironie (et de post-ironie), les hipsters aimaient tout ce que vous aimiez avant que cela ne soit cool et n’hésitaient pas à le dire. Tout ce qui était vieux était nouveau; les placards des grands-parents étaient dévalisés pour y trouver des pulls épais et des lunettes vintage, associés à des shorts en jean et des Converse. Et si ce n’était pas vintage, les hipsters prenaient les choses en main et fabriquaient eux-mêmes leurs vêtements.

Depuis le début d’une nouvelle décennie, les tendances de la mode adolescente ont été si nombreuses qu’elles pourraient faire l’objet d’une liste complète. Cependant, les e-kids ont été parmi les premiers à accueillir la nouvelle décennie avec leur mode androgyne, qui s’inspirait des styles emo et harajuku. Le style e-kid est aujourd’hui largement tombé en désuétude, mais les cheveux fendus et les cols roulés rayés resteront à jamais dans les mémoires.