10 coiffures populaires pour hommes dans les années 70 et 10 pour femmes

Les dégradés hirsutes étaient à l’honneur. Cette coiffure était un peu désordonnée, avec une frange qui tombait dans les yeux. La phase « Ziggy Stardust » de David Bowie en a fait une mode générationnelle, mais même le grand frère du voisin en avait peut-être une, ce type qui grattait des riffs de Led Zeppelin sur une guitare déglinguée dans son garage.

Celle-ci était simple. Vous pouviez laisser pousser vos cheveux au-delà de vos épaules, et vous conserviez une raie bien nette au milieu. C’est tout. Cette coiffure était arborée par les chanteurs de Led Zeppelin, ainsi que par les jeunes qui traversaient l’Amérique en auto-stop, en route vers nulle part. Alors que la génération précédente s’était efforcée de garder ses cheveux bien coupés et soignés, cette coiffure était un acte de rébellion.

Oui, les hommes se faisaient faire des permanentes. Ces boucles serrées et élastiques peuvent sembler comiques aujourd’hui, mais à l’époque, elles avaient un côté très cool. Les footballeurs vedettes en portaient, tout comme les danseurs de disco. Si vous entriez dans une boîte de nuit enfumée, vous verriez probablement au moins une poignée d’hommes arborant ces boucles parfaites et brillantes sous les lumières colorées.

Celui-ci a servi autant de déclaration culturelle que de style. Arrondie, puissante et sans complexe, la communauté afro-américaine l’a portée comme une couronne. Pensez aux Jackson 5 dans leurs costumes assortis, ou à Richard Pryor tenant un micro, l’œil vif et l’esprit encore plus vif. C’était plus que de la coiffure, c’était de la fierté, de la politique et de la mode réunies.

Il s’agit d’une version plus sobre de la coupe « business devant, fête derrière » des années 80. Les hommes portaient des coupes dégradées, nettes sur le devant et légèrement plus lâches et plus longues à l’arrière. Le mécanicien d’une petite ville aurait pu porter cette coupe sans même se rendre compte qu’il était en avance sur son temps.

Cette coiffure consistait en une large crinière de cheveux, coiffés en couches souples et éloignés du visage. John Travolta, dans La fièvre du samedi soir, l’a fait connaître au plus grand nombre, mais de nombreux hommes l’ont copié bien avant de pouvoir porter le costume blanc.

Techniquement, ce modèle associe les cheveux et les poils du visage, mais il est impossible de les séparer sans nuire à l’un et à l’autre. Pensez à Burt Reynolds allongé sur un tapis en peau d’ours. Sans les cheveux pour l’équilibrer, la moustache aurait l’air trop austère. Mais ensemble? C’est une véritable icône.

Dans les années 70, tout le monde n’a pas plongé tête la première dans la contre-culture. Beaucoup d’hommes, surtout les plus âgés, s’en tenaient à des coupes soignées qui laissaient apparaître les oreilles. Dans les portraits de famille, on remarque un curieux clivage: des adolescents avec des coupes hirsutes sauvages à côté de pères avec des coupes conservatrices.

Les athlètes et les musiciens ont fait connaître ce style au grand public. Dans les années 70, les cornrows étaient frappants, serrés, et chaque rangée racontait l’histoire des heures qu’il avait fallu pour coiffer les cheveux de cette façon. Ce look avait de profondes racines culturelles et, à l’époque du disco, il était à la fois pratique et élégant sous la chaleur des lumières de la piste de danse.

Même si les Beatles se sont séparés en 1970, l’héritage de leur crête est resté et de nombreux jeunes hommes ont continué à porter ces coupes arrondies, en forme de bol. Cette coupe était plus douce que les shags et les permanentes, presque à la garçonne, mais elle portait encore un soupçon de rébellion des années soixante.

Voyons maintenant quelques coiffures féminines

Farrah a rendu ce style légendaire dans Charlie’s Angels, et soudain, toutes les femmes ont voulu ces couches fluides et rebondissantes. On pouvait presque sentir les litres de laque qui retenaient tous ces cheveux dorés en arcs parfaits.

Un long rideau de cheveux divisé en deux, cette coiffure était naturelle, simple et libre. Joni Mitchell, Ali MacGraw et d’innombrables étudiants des campus américains ont arboré ce style sans effort.

Les femmes ont adopté l’afro avec autant de puissance que de fierté. Coiffure quelque peu exclusive, ce style royal et arrondi évoquait à la fois l’admiration et les implications politiques, et faisait l’envie de celles qui n’avaient pas les gènes nécessaires pour l’arborer. Pensez à Pam Grier dans Foxy Brown ou à Diana Ross scintillant sous les lumières de la scène.

La ruche n’a pas complètement disparu dans les années 60, mais elle a perduré jusqu’au début des années 70, en particulier dans les petites villes. Certaines femmes coiffaient leurs cheveux en tours impossibles, ajoutant des épingles et du spray jusqu’à ce qu’ils défient la physique. Consultez un vieil album de photos de mariage et vous en trouverez probablement une.

Des écolières aux nattes soignées aux styles de tresses complexes et culturels qui tissaient des histoires dans les cheveux, les tresses des années soixante-dix étaient polyvalentes. Bo Derek popularisera plus tard les cornrows dans les années 80, mais les tresses étaient déjà omniprésentes.

Les couches désordonnées n’étaient pas réservées aux hommes. Jane Fonda en portait une, Debbie Harry en avait des versions, et les femmes ordinaires ont suivi le mouvement. Le shag dégageait cette énergie « je me suis réveillé comme ça » avec son côté un peu sauvage, un peu rock ‘n’ roll.

Cette coiffure était droite, lisse et coupée autour du menton avec une frange. Elle encadre le visage d’une manière presque géométrique. Bien qu’elle rappelle les styles modérés des années soixante, la version des années soixante-dix a été quelque peu modernisée. Votre tante en portait probablement une sur les photos de famille, associée à des lunettes surdimensionnées.

Toutes les femmes ne veulent pas de longueur ou de volume. Certaines ont tout coupé en faveur de coupes pixie ou de coupes à la garçonne. Mia Farrow avait ouvert la voie quelques années plus tôt, et les années soixante-dix ont maintenu le style en vie pour les femmes qui ne voulaient pas s’embarrasser de bigoudis ou de sèche-cheveux.

Oh, la permanente. Une permanente pouvait durer des mois si vous en preniez bien soin, mais l’odeur des produits chimiques restait à jamais gravée dans les mémoires. De nombreuses femmes se souviennent d’avoir été assises sous le séchoir géant d’un salon de coiffure, feuilletant des magazines à potins pendant que leurs cheveux se transformaient en un nuage de boucles.

Bien qu’il ne s’agisse pas techniquement d’un « style », ces accessoires sont indissociables de cette époque. Dans les années soixante-dix, les bandanas étaient noués sur les cheveux longs, et des foulards et barrettes de couleur vive étaient utilisés pour retenir les vagues de cheveux. Bien que pratiques, ces accessoires n’en étaient pas moins marquants que les coiffures qu’ils soutenaient.