20 vêtements portés pour des croyances religieuses dans différentes cultures

Dans l’islam, le hijab est un foulard porté par les femmes musulmanes comme symbole de leur modestie et de leur engagement envers Dieu. Bien que certains pays imposent ce port aux femmes, il s’agit d’un choix qui favorise le respect et évite d’attirer l’attention sur les apparences physiques.

Dans le judaïsme, la kippa est une petite coiffe portée à l’arrière de la tête. Souvent en cuir, en tissu ou en daim, elle est portée par les hommes lors d’activités religieuses comme les prières. Elle rappelle l’humilité et la présence constante de Dieu.

Dans les religions sikh et islamique, le turban est une coiffure portée par les hommes pour des raisons de pudeur. Il consiste à envelopper un long tissu, créant ainsi une forme sphérique qui est devenue synonyme de dignité et de respect.

Dans le christianisme, les ecclésiastiques sont censés porter la soutane, qui est une longue robe. Souvent noire, cette robe indique leur statut et leur engagement dans la religion. Ces robes sont principalement portées lors des cérémonies.

Vous avez probablement vu l’amict à la télévision si vous n’êtes pas chrétien vous-même. Il s’agit d’un col blanc porté par les prêtres catholiques et qui leur sert d’armure de Dieu. Le plus souvent, les membres le portent pendant la messe et lors de l’accomplissement des sacrements.

Si certains pensent que le kimono n’est qu’une mode ou une tendance culturelle au Japon, il a en réalité d’importantes connotations religieuses. Il tire ses origines des rituels shintoïstes et bouddhistes et implique le port de longues robes de soie attachées par une large ceinture. De nombreuses Japonaises portent ce vêtement lors de cérémonies pour symboliser la pureté et la tradition.

Dans le bouddhisme, les moines portent des robes simples, souvent d’une couleur unique comme l’orange ou le jaune. La simplicité de ce vêtement symbolise leur éloignement des attaches mondaines. Elle leur rappelle l’humilité et la discipline.

Il s’agit d’un châle de prière également porté par les hommes juifs, souvent lorsqu’ils participent à des pratiques conservatrices ou orthodoxes. Le châle représente les commandements de Dieu et répond à l’obligation de porter des franges.

Dans le christianisme, la mitre est la coiffe cérémonielle que l’on voit souvent dans les émissions de télévision. Cependant, pour les églises anglicane et orthodoxe, cette coiffe est très importante et implique un chapeau haut brodé de symboles religieux, réservé aux figures d’autorité au sein de l’église.

Dans le christianisme également, les nonnes et les moines portent l’habit, qui est une robe exclusivement brune ou noire, munie d’un capuchon et d’une ceinture. À l’instar des robes bouddhistes, l’habit représente la rupture avec les biens de ce monde et est porté par ceux qui ont consacré leur vie à Dieu.

Certains pourraient penser que le bonnet n’est qu’un simple choix de mode ; cependant, ce chapeau recouvert de dentelle a une signification religieuse pour les femmes des traditions quaker et chrétienne. Il symbolise leur modestie et leur dévouement au sein de la communauté.

Pour la plupart des chrétiens modernes, le port d’un collier à croix est un moyen simple d’afficher leur foi. Souvent en or ou en bois, ces colliers sont portés autour du cou tout au long de la journée et représentent la foi en Christ.

Au lieu de porter un hijab, certaines femmes musulmanes préfèrent porter une dupatta. Il s’agit d’un foulard qui ressemble à un châle et qui se drape librement sur la tête et les épaules. Cela leur permet de se couvrir la tête dans les lieux de culte, mais n’implique pas nécessairement une couverture stricte des cheveux.

Le tchador est très similaire à la dupatta et est également utilisé par les femmes musulmanes pour symboliser la modestie. Cependant, il est plus grand et plus long que la dupatta, ce qui signifie qu’il peut également couvrir une grande partie du corps. Il s’apparente à une cape et pend librement sur le corps.

Il s’agit d’un autre vêtement que certains peuvent porter de manière décontractée, mais qui a également une signification religieuse. Dans le rastafarisme, l’engagement dans une vie humble et la connexion avec la nature sont des principes clés. Le bonnet tricoté représente un lien avec l’héritage africain et le monde naturel.

Dans les cultures indigènes, la coiffe à plumes est réservée aux rassemblements cérémoniels. Elle représente un lien avec le monde naturel et est utilisée dans les rituels. Composée de plumes et de perles, elle est populaire à la fois dans les médias et dans les communautés autochtones de longue date.

Un autre objet islamique est le ta’weez, qui est parfois porté en collier ou même attaché aux vêtements. Il comporte l’inscription d’un verset du Coran et sert à protéger celui qui le porte des mauvais esprits ou de la malchance.

Bien qu’il ne s’agisse pas nécessairement d’un vêtement, le philosophe chinois Confucius avait des recommandations en matière de couleurs de vêtements que de nombreux citoyens continuent de mettre en pratique aujourd’hui. Il s’agit notamment de respecter les couleurs correctes, telles que le bleu, le jaune et le blanc, et de réserver certaines couleurs, comme le rouge, exclusivement aux femmes. De nombreux praticiens suivent ces règles pour se rapprocher de leurs ancêtres et renforcer les traditions confucéennes.

Dans l’hindouisme, l’upavita est un fil sacré offert à un garçon pendant sa jeunesse. Il est porté en bandoulière et marque son lien avec le spirituel et son engagement dans les études religieuses. Il est remis lors de la cérémonie de l’Upanayana.

Dans l’islam, certaines femmes choisissent de porter l’abaya, qui peut être considérée comme le choix vestimentaire le plus strict. Utilisée dans tout le Moyen-Orient, elle consiste à porter une robe noire qui couvre entièrement la tête, le visage et le corps, en laissant une fente pour les yeux. Cette pratique est censée protéger la pudeur des femmes, et nombre d’entre elles choisissent volontiers d’y participer. Toutefois, comme pour tous les éléments de cette liste, il s’agit du choix de la personne qui le porte et de personne d’autre.