10 looks ringards des années 2000 que nous voulons tous oublier et 10 qui sont encore cool

Conçus à l’origine pour s’opposer à la taille haute des années 90, les jeans taille basse ont dominé les défilés et les clips musicaux au début des années 2000. Popularisée par Britney Spears et Paris Hilton, cette coupe descendait dangereusement sur les hanches. Elle est aujourd’hui largement critiquée pour être peu flatteuse et exclure les différents types de corps.

Le velours symbolisait autrefois le luxe décontracté, surtout lorsqu’il était orné de strass Juicy Couture à l’arrière. Portés par toutes les stars de la téléréalité et les clients des centres commerciaux, les ensembles assortis définissaient le look « effortless but loaded » (sans effort mais avec beaucoup d’argent). Cependant, le tissu pelucheux a mal vieilli et n’a pas réussi à s’adapter aux normes actuelles en matière de vêtements de détente.

Pourquoi tout le monde avait-il l’air d’avoir embrassé un beignet glacé ? C’était l’effet du brillant à lèvres ultra-givré, souvent porté sur des lèvres nues, sans traceur. Sa brillance argentée s’oppose aux tons chauds et à l’esthétique naturelle. Il est rapidement devenu plus « gimmick » que glam.

Pharrell Williams et Ashton Kutcher ont contribué à la célébrité des casquettes Von Dutch, qui ont transformé un produit de base de la classe ouvrière en or de la mode. Les façades en mousse et les logos tape-à-l’œil étaient omniprésents, jusqu’à ce que la surexposition mette fin à l’engouement. L’association de la marque à l’élitisme et à la culture des tabloïds a fait de ces casquettes un symbole du cycle de combustion rapide de la mode.

Conçus pour être élégants, les stores à lamelles n’offraient aucune protection solaire et déformaient la vision. Kanye West les a portées dans son clip Stronger, lançant ainsi une tendance mondiale. Pourtant, leur aspect gadget a rapidement vieilli. Ces accessoires à fente sont aujourd’hui des exemples classiques de l’esthétique qui privilégie la nouveauté à l’utilité dans le domaine de la mode.

Les t-shirts Ed Hardy étaient des explosions d’images inspirées de tatouages et de strass. Soutenus par Christian Audigier et approuvés par des célébrités comme Madonna, ils ont brièvement atteint des prix élevés. Néanmoins, leur surutilisation de l’embellissement et leur saturation chez les détaillants discount en ont fait une étude de cas de surexposition de la marque.

Souvent portés à deux, voire à trois, les débardeurs superposés étaient une béquille stylistique qui s’est répandue dans les collèges et les centres commerciaux de banlieue. L’objectif est d’ajouter de la dimension et un contraste de couleurs. Le style minimaliste d’aujourd’hui rend ces superpositions difficiles et complètement dépassées.

La fidélité à la marque est à son comble lorsque les tenues ressemblent à des panneaux d’affichage ambulants. Pensez aux logos géants d’Abercrombie, Hollister ou Baby Phat qui dominent la poitrine et les manches. Si la logomanie est un phénomène cyclique, la version des années 2000 manquait de subtilité et d’ironie. L’image de marque moderne s’appuie sur un placement discret.

Le mélange de bottes en peau de mouton duveteuse et de jambes nues est né en Californie et a été adopté par les célébrités lors des matinées fraîches de Los Angeles. Ce look allie confort et glamour, mais la logique de la température mise à part, il se heurte à des lignes épurées et à un habillement adapté à la saison.

Les mini-jupes en denim sont typiques des années 2000. Souvent abîmées ou cloutées, ces jupes ont été vues à des concerts et dans presque tous les drames d’adolescents. Leur manque de polyvalence et leur coupe hyper-tendance ne leur ont pas permis de vieillir en beauté. Si les jupes restent des incontournables de la garde-robe, cette version décolletée était tout à fait de son temps.

Voyons maintenant les dix tendances qui ont retrouvé leur rythme et qui sont de nouveau très populaires. Elles ont survécu à la crise et font encore tourner les têtes aujourd’hui.

L’évolution du streetwear doit beaucoup aux sweats à capuche graphiques du début des années 2000. Portés à l’époque par les skaters et les artistes hip-hop, ils sont devenus des incontournables des défilés. Des marques comme Supreme et Off-White leur ont donné une crédibilité culturelle. Le secret de la longévité réside dans des proportions équilibrées et des graphismes qui reflètent l’identité.

Cette pièce n’a jamais vraiment disparu, elle s’est simplement affinée. Dans les années 2000, les blazers en cuir étaient très tendance, souvent associés à des pantalons évasés ou à des minis. Les versions modernes sont mieux taillées et d’un ton neutre. Portés ouverts ou cintrés, ils ajoutent instantanément de la structure et de l’élégance sans donner l’impression d’être trop formels ou démodés.

Avant que les jeans skinny ne prennent le dessus, le denim à jambe droite était le vêtement pratique par excellence. Il n’a jamais vraiment disparu en raison de sa coupe flatteuse et de sa polyvalence. Ce jean allie structure et confort, et se marie sans effort avec des baskets ou des bottes. Cette facilité d’utilisation en a fait un élément de base pour toutes les générations.

Dans les années 2000, les ceintures d’apparat étaient ornées de strass ou de logos. Les versions modernes ajoutent toujours de l’élégance, mais avec des accessoires plus propres et des textures plus épurées. Portés sur des blazers surdimensionnés ou serrant une robe, ces accessoires ancrent désormais un look au lieu de l’écraser. L’impact d’une ceinture d’apparat est intentionnel lorsqu’elle est bien réalisée.

Ce qui ressemblait autrefois à une expérience sur le tapis rouge est devenu une norme de style dans la rue. Le port d’une seule couleur de la tête aux pieds offre une cohésion visuelle et une silhouette élégante. Les célébrités et les stylistes continuent de miser sur ce look pour son minimalisme sans effort et sa capacité à être parfaitement photographié.

Adoptées à l’origine par les pop stars et les clubbeurs, les baskets à plateforme offraient à la fois un confort et un caractère affirmé. Aujourd’hui, des marques comme Nike et Converse les ont réintroduites avec des formes raffinées et des tons neutres. L’élévation supplémentaire leur confère une polyvalence moderne : elles se portent avec des pantalons à jambes larges ou des ensembles cintrés.

Les vêtements utilitaires ne quittent jamais complètement le cycle de la mode, mais les pantalons cargo ont considérablement évolué. De la taille basse et surdimensionnée à la silhouette fuselée et structurée, la silhouette est aujourd’hui plus équilibrée. Des marques de luxe comme Balenciaga et des labels streetwear les ont réimaginés, ce qui prouve que la mode fonctionnelle peut aussi être élégante et digne d’être éditorialisée.

Oui, les jumelles Olsen en ont fait une mode, et d’une manière ou d’une autre, elles sont restées. Aujourd’hui, les itérations sont stylisées de manière plus réfléchie : bouclées une fois, associées à des tenues minimalistes ou superposées sous des manteaux structurés. Ils ajoutent un intérêt visuel sans être encombrants et s’adaptent à toutes les saisons, en particulier dans les tissus légers en soie ou en maille douce.

Lancés par Fendi, les sacs baguette sont devenus des icônes et ont défini le chic de l’an 2000. Leur forme compacte, qui épouse les épaules, les rendait à la fois fonctionnels et à la mode. Aujourd’hui, ils ont été remis au goût du jour dans les collections haut de gamme comme dans les lignes à prix modérés. Sa forme s’adapte facilement aux goûts maximalistes et minimalistes.

Tout le monde ne s’attendait pas à ce retour. Les grosses mèches des années 2000 ont évolué vers des mèches qui encadrent le visage, des panneaux de couleur qui font de l’œil et des styles à teinture fractionnée. Des artistes comme Dua Lipa et Billie Eilish leur ont donné une nouvelle pertinence pour faire passer la tendance d’une rébellion bruyante à une expression personnelle élégante.