10 affreuses adaptations vestimentaires de films de science-fiction et 10 qui sont vraiment cool

Le body imprimé léopard de Ruby Rhod est indéniablement mémorable, mais cela ne veut pas dire qu’il fonctionne. Conçu par Jean-Paul Gaultier, c’est un choix audacieux et flamboyant qui amplifie l’excentricité du personnage. Cependant, il est difficile de prendre une scène au sérieux lorsque le personnage a l’air de se rendre à une rave dans un zoo intergalactique.

Recouverte d’argent métallique de la tête aux pieds, l’armure de Mr Freeze ressemblait à un désastre du rayon jouets. Elle brille plus qu’elle n’éclaire, transformant un méchant autrefois dangereux en une caricature de campy. De plus, les lumières clignotantes et le plastron encombrant empêchaient presque tout mouvement naturel.

Le film Catwoman de 2004 nous a donné une Selina Kyle réimaginée, dont le costume s’inspirait davantage des catalogues de cuir que des bandes dessinées. Le look de Halle Berry se composait d’un pantalon échancré, d’un dos nu et de talons hauts, un ensemble qui convenait mieux à une boîte de nuit.

Dans Green Lantern, Ryan Reynolds a revêtu le costume de Hal Jordan. Créée entièrement en images de synthèse, la tenue vert vif manquait de texture et de crédibilité. Elle ressemblait moins à une armure de super-héros qu’à une combinaison néon collée sur un mannequin numérique.

Plutôt que le look royal et blindé que l’on associe à Bowser dans les jeux, le Koopa de Dennis Hopper porte un trench-coat noir maladroitement taillé. Le manteau, aux épaules mal ajustées et à l’aspect rigide et plastique, ne donne pas à Koopa une allure autoritaire.

Censé ressembler à une tenue de super-héros high-tech, le costume de Turbo Man est une combinaison de plastique encombrant et de tissus métalliques trop brillants. Turbo Man ressemble ainsi à un prototype d’Iron Man rejeté d’un parc d’attractions à petit budget.

L’armure du général Zod dans Man of Steel, dont le design extraterrestre a été amélioré par des images de synthèse, a été saluée pour son aspect futuriste. Au contraire, beaucoup ont critiqué les matériaux encombrants et d’aspect plastique, car ils n’avaient pas l’élégance que les spectateurs attendaient d’un guerrier.

La combinaison VR de Jobe est une relique de la mode de la science-fiction des années 90 qui fait froid dans le dos. Le latex bleu brillant et moulant est peu pratique, et son casque surdimensionné, destiné à l’interface neuronale, ne fait que le transformer en un Tron à petit budget. En bref, le costume est maladroitement démodé, même selon les normes des années 90.

Terl, le méchant extraterrestre de Battlefield Earth, portait une tenue qui était un rêve de fourrure, de cuir et d’excès de science-fiction. Joué par John Travolta, les dreadlocks imposantes de Terl et son armure en osier sont devenues des mèmes instantanés avant même que les mèmes n’existent.

L’évolution de Neo en messie numérique a atteint son apogée dans Matrix Revolutions, mais son costume a perdu de sa superbe. L’emblématique trench-coat noir a disparu et a été remplacé par une robe rigide à col haut. Pour de nombreux fans, cela a émoussé la silhouette qui avait défini le cybercool pendant des années. Aujourd’hui, jetons un coup d’œil à dix tenues qui ont su préserver l’ambiance futuriste.

Conçue par Ralph McQuarrie et perfectionnée par John Mollo, la combinaison reflète à la fois l’identité Sith de Vador et son histoire tragique. L’armure fonctionne comme un système de survie, enfermant le méchant dans une coquille mécanique après ses blessures presque mortelles.

Le Power Loader d’Ellen Ripley est l’un des résultats visuels les plus satisfaisants de l’histoire de la science-fiction. Cet exosuit, présenté comme un simple équipement de cargaison, devient une arme de survie dans le point culminant du film. Le réalisme de la combinaison confère au film toute sa gravité et fait de Ripley une icône de la science-fiction.

En 1982, des combinaisons minimalistes en lycra associées à des circuits rotoscopés ont créé un look numérique que personne n’avait jamais vu auparavant. Les costumes, bien que physiquement neutres sur le plateau, prenaient vie en post-production grâce à des lignes bleues ou rouges lumineuses.

Depuis les années 1960, Star Trek: TOS utilise les vêtements pour renforcer sa vision optimiste de l’avenir. Chaque uniforme indique une fonction, comme l’or pour le commandement, le rouge pour les opérations et le bleu pour la science. Cependant, les séries ultérieures, comme The Next Generation, ont changé de couleur.

Conçue par l’emblématique Jean-Paul Gaultier, la tenue blanche de Leeloo est un véritable choc visuel. Lorsqu’elle apparaît dans Le Cinquième Élément, elle est enveloppée dans une série de sangles élastiques blanches. Au fil du temps, l’influence du costume s’est étendue à la mode et au cosplay.

L’armure Beskar dans The Mandalorian est une tradition forgée dans l’acier. L’armure de Din Djarin évolue au fil de la série, chaque plaque polie représentant une part de son identité. S’inspirant du modèle original de Boba Fett, la version de la série modernise la silhouette avec des pauldrons superposés.

Parfois, le costume le plus cool est le plus simple. Dans Terminator, le T-800 d’Arnold Schwarzenegger porte une veste en cuir noir, un tee-shirt gris, des bottes de combat et une paire de lunettes de soleil miroir, et c’est tout. Mais c’est justement ce look minimaliste qui le rend terrifiant.

Le look d’Ava est une étude de l’inconfort futuriste. La costumière Sammy Sheldon Differ a fusionné des éléments de costume pratiques avec des effets numériques pour créer un robot qui se déplace avec une grâce inquiétante. Sa conception vous oblige à vous demander où se situe vraiment la frontière entre l’homme et la machine.

Judge Dredd porte une combinaison tactique en cuir avec un revêtement en Kevlar, une ceinture utilitaire remplie d’équipement et son casque emblématique, qui ne s’enlève jamais. C’est la sobriété du design qui lui confère sa puissance. Cette armure reflète le chaos dystopique de Mega-City One.

Conçu par Kym Barrett, le manteau a fait partie de la transformation de Neo, qui est passé d’un employé de bureau confus à un messie numérique. Il encadre sa silhouette lors des séquences où il évite les balles et lui donne une présence plus grande que nature dans un monde fait de code.