Les 20 meilleures coiffures des 20 dernières décennies

Les années 1820 se définissent par des boucles serrées encadrant le visage, tombant en cascade vers la mâchoire, le reste de la chevelure étant généralement ramené en chignon. Elle a été influencée par le mouvement romantique et popularisée par les reines Marie-Antoinette et Victoria.

Dans les années 1830, le goût du coiffeur était de défier la gravité. Les coiffures élaborées, composées de chignons ou de chignons à gros volume, comprenant souvent des tresses ou des torsades complexes, avec d’énormes boucles tombant en cascade sur le côté du visage, faisaient fureur.

Dans les années 1840, on assiste à un retour à une coiffure plus humble et plus simple, en accord avec l’accent mis par l’ère victorienne sur la pureté et la modestie. Les femmes séparaient leurs cheveux au milieu, les lissaient sur leur cuir chevelu et les ramenaient fermement en un chignon bas ou une tresse.

L’origine du look Princesse Leia remonte à plus loin que vous ne l’auriez imaginé. Ce look modeste et raffiné était un incontournable des années 1850.

Les tresses ont plus ou moins toujours été à la mode, mais dans les années 1860, un type particulier de tresse a fait son apparition. Le look comprenait une partie centrale, peignée en douceur sur la couronne, qui laissait place à de multiples tresses torsadées en spirales, en huit ou en couronne et souvent ornées de fleurs, d’épingles à cheveux ou de broches : une sculpture élaborée sur la tête.

Les années 80 n’ont pas été la première décennie à favoriser les cheveux volumineux. Les années 1870 ont été marquées par un changement radical par rapport aux coiffures modestes et plates des décennies précédentes. Les bourrelets et les pompadours créent de la hauteur, du romantisme et du drame.

Nommé d’après l’actrice et mondaine Lillie Langtry, le nœud Langtry est le premier exemple de chignon désordonné. Il s’agit d’un chignon doucement structuré au sommet ou à l’arrière de la tête, avec des mèches ou des boucles douces laissées autour de la racine des cheveux. Infiniment plus décontracté que les chignons des décennies précédentes, ce look était synonyme de fraîcheur et de jeunesse sans effort.

La Gibson Girl était l’icône de la mode qui influençait l’époque. La seule chose qui la distingue, c’est qu’elle n’existe pas réellement ; c’est un idéal fictif dessiné par un illustrateur pour figurer dans les magazines. La grande coiffure souple, gonflée et amusante qu’elle arborait est devenue la coiffure la plus convoitée de l’époque.

Les années 1900 ont été marquées par une évolution vers une esthétique capillaire plus organique, naturelle et libre. Pour la première fois, les femmes commencent à porter leurs cheveux lâchés en dehors de la maison et les coiffures sont moins structurées.

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que le port du bandeau comme ornement de cheveux n’a pas commencé avec les hippies des années 1960. Pour aller avec les looks plus libres de l’époque, les femmes associaient leurs pompadours lâches et leurs chignons désordonnés avec des bandeaux et d’autres ornements de cheveux tels que des fleurs pour un style bohème.

Rien n’évoque mieux les années folles que l’esthétique de la « flapper girl ». Cette décennie a été marquée par une évolution spectaculaire de la mode féminine vers un look simple, confortable, presque masculin, qui n’aurait pas été complet sans la coupe courte, qui se distingue par sa frange émoussée, ses ondulations en forme de S et ses lignes nettes et précises.

L’âge d’or d’Hollywood a inspiré les boucles douces, romantiques et séduisantes des années 1930, associées aux stars du grand écran. Ce look se caractérisait par des mèches brillantes jusqu’aux épaules, séparées sur le côté, et des boucles douces en cascade.

Les « Victory rolls » ont été célèbres pendant la Seconde Guerre mondiale, d’après la manœuvre que les pilotes de chasse effectuaient en signe de victoire. Ils se caractérisaient par la forme en « V » formée par les boucles au sommet de la tête. Des épingles à cheveux et de la lotion fixante étaient utilisées pour créer des boucles bien définies, étroitement associées aux pin-up.

La ruche incroyablement volumineuse est devenue synonyme de l’ère du rock n’ roll. Il s’agissait de tailler les cheveux et d’utiliser une lotion fixante ou une laque forte pour qu’ils se redressent et forment un dôme en forme de ruche sur le dessus de la tête. Tout le monde, d’Audrey Hepburn à Marilyn Monroe, a arboré ce style luxueux à un moment ou à un autre.

Dans les années 1960, les Britanniques faisaient fureur. L’invasion britannique a vu des groupes comme les Beatles, les Rolling Stones et les Kinks envahir le monde, et leurs coiffures ont suivi. La Mod Cut ou Mop Top était la coupe désordonnée, mi-longue avec une frange séparée que tous les garçons portaient.

Dans les années 1970, la frontière entre les styles « féminins » et « masculins » s’est estompée. Les hommes et les femmes laissent libre cours à leur chevelure, dégageant une atmosphère libre et rebelle. Plus l’aspect est sauvage et indompté, mieux c’est.

Les années 1980 ont été marquées par des tendances de beauté exagérées. Rien ne l’illustre mieux que la tendance des grands cheveux. Les femmes se donnaient beaucoup de mal et utilisaient de nombreux flacons de laque pour obtenir la coiffure volumineuse et rebondie popularisée par les icônes de beauté Raquel Welch et Farrah Fawcett.

Elle tire son nom de Jules César, mais elle est plus synonyme des années 90 que de toute autre époque. La coiffure est courte sur les côtés, plus longue sur le dessus, avec une frange droite. Un exemple parfait de cette coiffure a été immortalisé par Keanu Reeves dans Matrix.

Au début des années 80, tous les hommes et les garçons avaient l’air de faire partie de NSYNC avec leurs pointes de cheveux détruites par l’eau oxygénée, généralement relevées avec de la mousse. De Matthew McConaughey à Brad Pitt, tout le monde avait l’air d’avoir des cheveux à pois.

Quelle jeune fille des années 2010 qui buvait un café au lait à la citrouille n’était pas adepte de l’ombré ? Ce look se caractérise par un dégradé de couleurs allant du foncé au clair. Beyoncé, Drew Barrymore et Jessica Alba ont toutes arboré ce look à un moment ou à un autre de la dernière décennie.