Caroline Néron était de passage au podcast Ouvre ton jeu animé par la douce, sympathique et rayonnante Marie-Claude Barrette, un épisode dans lequel elles ont abordé plusieurs sujets fort intéressants tels que la relation qu’entretient Caroline avec le papa de sa fille et sa faillite survenue en 2019.
Comme le veut le principe du balado, au début de l’épisode, Caroline a pigé plusieurs cartes vertes sur lesquelles étaient inscrites des questions. Elle a choisi de répondre à celle qui lui demandait quelle personne avait fait une différence dans sa vie.
Un peu plus tard, Marie-Claude pouvait, à son tour, choisir une question verte à laquelle son invitée devrait répondre et elle a décidé de lui demander sur quel trait de caractère elle avait dû travailler.
La vedette a donc avoué être impatiente, et ce, de façon générale.
«(…) Je suis impatiente dans tout (…)», avouait-elle, en mentionnant se l’être fait dire à de nombreuses reprises, lorsqu’elle était plus jeune.
Elle explique que son impatience lui a parfois fait prendre des décisions sans vraiment y réfléchir et qui lui ont malheureusement causé des problèmes.
Caroline a ensuite affirmé avoir travaillé sur ce côté de sa personnalité en se démarrant une compagnie.
«(…) De la famille, tu peux te fâcher, tu peux te fâcher contre ta mère, tu sais qu’elle va rester ta mère, tu peux te fâcher contre ton père, mais ton employé si tu te fâche après, et qu’il décide qu’il s’en va, tu te retrouve avec un poste de moins (…)», lançait-elle.
Une belle conversation qui l’a amenée à s’ouvrir sur la faillite qu’elle a traversée en 2019.
«Moi le lâcher-prise, je l’ai tu appris avec la faillite! (…) le premier mot que j’ai lu, c’était lâcher-prise et c’était ça qui m’avait menée à prendre ma décision (…)»,lance-t-elle.
Marie-Claude a alors saisi la balle au bond et lui a demandé si avec la faillite, elle avait l’impression d’être à la croisée entre lâcher-prise et acharnement.
«(…) Ah bien oui, c’est sûr! En fait, je pense que tout entrepreneur qui passe par là, même ceux qui le frôle, parce qu’on s’entend, tu te lances en affaires, tu vas avoir des ups and downs, ça, c’est sur, mais… moi en fait, ça été ça à la fin. C’était de l’acharnement. Je devais faire faillite et je ne voulais pas lâcher. Je continuais à essayer de trouver des idées, des idées, des idées, je patinais, c’était débile (…)», se remémorait-elle.
L’animatrice, se mettant visiblement à sa place, lui a demandé de lui expliquer dans quel état elle se trouvait à ce moment.
«(…) J’étais en dépression contrôlée, premièrement parce que j’avais un enfant, donc j’avais une semaine sur deux que j’avais une dépression (…)», lançait-elle, en ajoutant que la faillite l’avait libérée.
Elle a affirmé que le jour où elle avait pris la décision d’abandonner, un poids énorme lui était enlevé de sur les épaules.
«Ça a fait: Je ne peux plus là, quand même que je voudrais, je ne peux pas rentrer au bureau, je ne peux pas… je ne peux pas continuer, je ne peux pas travailler, je ne peux pas… c’est fini, fini, c’est fini», lançait-elle, en expliquant que derrière cette épreuve se cachait un énorme soulagement.
Ce moment difficile a d’ailleurs été accompagné de son divorce, qui a eu lieu dans le même laps de temps.
«(…) Quelque part, je me suis mis dans une double situation, en même temps que je sentais que mon entreprise allait tomber, j’ai décidé aussi de faire tomber ma vie personnelle (…)», explique Néron, en comparant ce moment à un saut en parachute.
Pendant cette étape difficile, Caroline a tout de même reçu un magnifique cadeau, qui tombait pile au bon moment: la proposition d’un projet incroyable.
«Pendant que j’étais en boule chez nous, avec un verre de vin, bien écrasée à pleurer ma vie (…) que j’ai eu l’appel de mon service à la clientèle qui me disait: il y a un agent de casting qui veut te parler pour une audition (…)», lançait-elle, en expliquant, avoir vu la proposition d’audition pour La déesse des mouches à feu comme un signe.
Celle qui a gagné un prix pour sa performance dans ce film, explique qu’elle désirait gagner le prix pour pouvoir léguer un message à sa fille, qu’elle pourrait garder à tout jamais.
«(…) La seule raison pourquoi je voulais gagner, c’était pour monter sur la scène, la seule phrase que j’avais préparée c’était pour ma fille (…)», lançait-elle, en expliquant qu’elle aurait alors l’occasion de lui laisser un moment qu’elle pourrait revisionner ensuite.
La chance pour elle de dire à sa fille, devant plusieurs personnes, que oui, elle l’avait vu tomber, mais qu’elle la voyait maintenant se relever.
«Ce que je lui souhaite le plus, c’est d’avoir la force de se relever à chaque fois et de prendre des risques et de se réaliser (…)», affirmait Caroline avec beaucoup d’émotions.
Nous la félicitons pour son courage et lui souhaitons une belle continuité!