TELUS investit 1M$ pour aider les PME : Entretien avec Les Mauvaises Herbes, un des récipiendaires du prix #AidonsNosPME

TELUS a redonné 1 million de dollars cette année pour autonomiser les PME. En lançant l’initiative #AidonsNosPME, TELUS a fait un appel à tous pour connaître les histoires derrière nos entreprises préférées, celles qui sont au cœur de nos communautés. Parmi elles, quelques-unes se sont démarquées, notamment par leur utilisation créative des technologies pour propulser leur entreprise, mais encore, par l’impact positif qu’elles ont sur leurs communautés respectives. 

En ce sens, la boutique spécialisée Les Mauvaises Herbes a le vent dans les voiles! La PME, à l’origine un blogue devenu une entreprise 360, se spécialise dans la vente d’ingrédients et d’accessoires pour fabriquer ses propres cosmétiques et produits ménagers maison dans le respect de l’environnement. Les Mauvaises Herbes, une idée de Marie Beaupré, Audrey Woods et Mariane Gaudreau, est une des PME récipiendaires du prix #AidonsNosPME de TELUS. TPL s’est d’ailleurs entretenu avec Marie, l’une des copropriétaires suite à cette belle annonce!

1) Comment votre entreprise Les Mauvaises Herbes est-elle devenue ce qu’elle est aujourd’hui? 

Hey boy, tu as combien de temps [rires]? Mariane [Gaudreau], Audrey [Woods] et moi, on a commencé un blogue en 2014 qui s’appelait Les Trappeuses. On parlait d’environnement, d’éco responsabilité et on donnait des trucs et astuces pour fabriquer ses propres produits d’entretien ménager alors que le mouvement zéro déchet faisait ses débuts au Québec. Petit à petit, une grande communauté s’est formée et le projet est devenu plus grand que nous. À un certain moment, c’était devenu trop gros et en 2018, on avait le choix : tout arrêter, ou prendre un risque, se lancer et transformer le blogue en entreprise. On a fait le bon choix! On a alors ouvert notre boutique en ligne, et au lieu d’envoyer nos lecteurs dans des boutiques spécialisées, on s’est dit qu’il y avait une opportunité d’affaires à saisir pour vendre nos propres ingrédients.

2) Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer Les Mauvaises Herbes ?

En 2018, lorsqu’on a ouvert la boutique en ligne, on vendait des ingrédients, des accessoires et des kits de fabrication de produits DIY [Do It Yourself] pour la maison, puis on a ouvert une boutique physique sur la rue Saint-Hubert en 2019. On a réussi à ouvrir nos portes grâce à une campagne de sociofinancement, c’est là qu’on a vu qu’il y avait un besoin à combler dans la communauté, que les gens en voulaient, de cette boutique-là. On a terminé notre campagne à 500% de notre objectif. 

Au début, on vendait seulement les ingrédients nécessaires et des accessoires durables pour créer ses produits DIY, mais on a connu une croissance très rapide et notre concept a évolué pour qu’on développe aussi un volet production et conditionnement. Plus ça grandissait, plus on voyait une opportunité de créer nos propres produits prêts à l’utilisation, car il y avait une réelle demande pour cela, c’est-à-dire pour les gens qui aiment notre approche, mais qui ne sont pas rendus au stade de les confectionner eux-mêmes ou tout simplement qui n’ont pas le temps de les fabriquer. On a donc bonifié notre offre, en plus de nos matières premières et accessoires, on a ajouté des ensemble de fabrication pour créer ses propres produits, ainsi que des produits prêt à l’utilisation.

3) Pouvez-vous nous parler un peu du parcours de transformation que votre entreprise a traversé ?

On a ouvert notre boutique physique en novembre 2019, et la pandémie a eu un gros boom sur nos ventes. On a connu une croissance extrême, alors que tout était rendu en ligne et que le mouvement DIY devenait de plus en plus populaire. On était en plein dans le créneau. En 2021, il nous fallait plus d’espace et on a déménagé dans nos locaux actuels dans Parc Extension pour la production et les activités de la boutique en ligne. Tout est centralisé au même endroit, sans négliger notre boutique physique qui roule très bien. 

4) Comment décririez-vous l’impact de votre entreprise sur votre communauté ?

On veut vraiment démocratiser la production de produits maison, l’impact des Mauvaises Herbes se ressent vraiment à ce niveau là. Bien sûr, on a aussi une grande mission environnementale, on prône le retour à un mode de vie plus simple, on espère rendre les gens autonomes dans la production et l’approvisionnement de leurs propres produits et on a une mission d’éducation et environnementale pour réduire la quantité de déchets à la maison. 

5) Que ferez-vous des 10 000 $ que vous avez gagné dans le cadre de votre prix #AidonsNosPME ?

On va investir pour continuer à développer notre site web et on a fusionné Les Trappeuses et Les Mauvaises herbes en 2022, et ça nous a coûté très cher, et un projet web ça prend toujours plus d’ampleur que ce l’on croit, on va donc bonifier notre offre web et investir dans notre marketing.

6) Quelle est votre vision de l’avenir pour Les Mauvaises Herbes?

On aimerait ouvrir d’autres boutiques physiques, on aimerait un jour faire pousser nos propres herbes, avoir notre propre ferme, développer notre offre de produits cosmétiques prêts à utiliser, une chose à la fois, mais des idées, on en a plein!

Curieux d’en apprendre plus sur Les Mauvaises Herbes? Visitez leur site internet, qui regorge de trucs et astuces, de recettes maison et de produits faits à la main. Bonne découverte!