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10 leçons de vie que j’ai apprises en 2020
Crédit: Kristopher/Unsplash

2020 à été une année de défis pour certain.e.s et de renouveau pour d’autres, mais une chose est sûre, elle nous a tou.te.s fait réfléchir. Chaque année qui passe nous change un peu et suit notre évolution en tant qu’humains complexes qui ont des des forces et des faiblesses, des ambitions et des peurs… Mais celle-ci a chamboulé plusieurs vies en touchant à leur gagne-pain, à leur couple, à leurs familles et ami.e.s, à leurs loisirs et j’en passe. Je me trouve donc devant mon ordinateur à penser à ce que j’ai appris sur moi, sur les autres et sur la vie durant les 12 derniers mois et du haut de mes 26 ans, voici les quelques leçons que j’ai pu tirer.

1. On ne sait jamais de quoi demain sera fait

La vie peut bouger et changer très rapidement, une semaine peut être grise et la suivante ensoleillée par une bonne nouvelle. J’étais en recherche d’emploi depuis 6 mois et je pensais qu’il n’y avait plus d’espoir, et pourtant 5 jours plus tard, j’avais passé 3 entrevues et je signais mon contrat. C’est dur, mais l’avenir est fait de possibilités bien souvent insoupçonnées.

2. On a tendance à privilégier la famille en vieillissant

J’ai remarqué qu’en vieillissant, et c’est la même chose pour ma moitié, j’ai un plus grand besoin de passer du temps en famille. C’est peut-être parce que j’ai plus conscience du temps qui passe, mais j’ai envie de profiter de leur présence au maximum. Cette observation s’applique à ma famille de sang comme à la famille que j’ai choisie.

3. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de bien choisir sa moitié

Le confinement nous a fait comprendre, si ce n’était pas déjà le cas, qu’il est important de choisir soigneusement sa moitié. La vie est courte, mais c’est long des petits bouts et c’est dans ces moments-là qu’avoir la bonne personne pour nous fait toute la différence.

4. Il faut se donner le droit d’aimer ce que l’on aime

J’avais tendance à juger mes propres goûts et à m’empêcher de faire ce que j’aime parce que ça ne correspond pas à l’opinion populaire. Toutefois, je suis beaucoup plus heureuse maintenant que je prends du temps pour jouer à la Switch et que je me laisse le droit de porter des chandails de grand-mère.

5. Aimer son travail, c’est plus important qu’on pense

On passe beaucoup trop d’années de notre vie à travailler pour ne pas prendre le temps de choisir un emploi qu’on aime vraiment. Je n’avais jamais vraiment compris cette phrase avant mes 26 ans, il y a donc un problème dans le système. On pousse tellement le fait de s’accomplir dans un emploi qui rapporte qu’on oublie qu’on travaillera probablement dans le même domaine pendant 30 ans. C’est long 30 ans, alors n’ayez pas peur de vous poser la question et de modifier votre plan de carrière s’il le faut.

6. On sous-estime le quotidien

Être heureux.se au quotidien a bien plus de valeur qu’un grand bonheur une fois de temps en temps. C’est beau de vouloir voyager et de faire des projets, mais la deuxième chose la plus importante que le confinement m’a apprise, c’est que ça vaut la peine de mettre du temps sur le quotidien. C’est simple de rendre la vie de tous les jours un peu plus magique avec de petites attentions, des activités maison avec ma douce et des sorties dans le quartier, le reste c’est juste du glaçage sur le gâteau.

7. Les petits gestes pour soi au quotidien, ça paye à long terme

Sur la même note, si vous avez une relation conflictuelle avec votre santé mentale, la clé se trouve souvent dans les petits gestes du quotidien (même si ça ne remplace évidemment pas une thérapie et la médication si vous en avez besoin). C’est bien beau d’avoir une routine « self care », mais réalistement, c’est rare que j’ai envie de passer des heures sur ma personne. Par contre, allumer une chandelle, mettre de la musique d’ambiance et me faire un bon café, sont toutes des petites choses qui me font du bien et qui ne prennent qu’une minute.

8. Ça vaut la peine d’investir dans ce qu’on aime

En tant que jeune adulte qui est devenue autonome il n’y a pas si longtemps, je suis parfois craintive lorsque vient le temps d’investir un bon montant d’argent. Pourtant, bien s’équiper quand on aime quelque chose et qu’on l’utilise tous les jours, ça vaut vraiment la peine. Par exemple, je trouvais le prix de la Switch élevé avant le l’acheter pré-confinement, mais j’ai eu beaucoup de temps pour jouer depuis, alors c’était un bon investissement. C’est la même chose pour ma machine Nespresso; un bon café maison tous les jours, ça n’a pas de prix (ou presque).

9. Il ne faut pas s’empêcher de faire des projets lorsque le temps s’arrête

Le confinement m’a donné l’impression que le temps s’est arrêté pendant un instant et qu’il reprend désormais son cours tranquillement. On ne peut pas vraiment se promener et il semble difficile d’accomplir quoi que ce soit, mais se donner le droit de rêver et même de planifier pour l’avenir, ça motive et ça rassure à la fois (mention soleil à mon « vision board »).

10. Pourquoi s’empêcher de dire aux gens qu’on les aime?

Avant de quitter un membre de ma famille ou un.e ami.e, que ce soit au téléphone ou en vrai, je lui dis que je l’aime. Ce n’était pas un automatisme pour moi, mais c’est tellement important. Dire aux gens qu’on les aime, ça fait du bien et on ne sait jamais quand on pourra leur dire à nouveau, alors pourquoi attendre?

 

Quelles leçons avez-vous tirées de 2020?

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