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Je t’aime, mais est-ce que c’est assez?
Crédit: Pexels

Est-ce que ça se peut qu’il ne reste rien après avoir fait mille détours pour oublier les trahisons? Est-ce qu’il y a ce point de non-retour qui fait en sorte que mon amour pour toi va arrêter de grandir? Parce que j’ai peur que tu me blesses encore. Parce que je suis sans cesse dans l’incertitude d’infidélité. Est-ce qu’il y a ce « avant la faute » et le après? Je ne sais pas si j’ai vraiment pu continuer à développer mon amour pour toi après ta trahison. Si cette ombre qui plane sans cesse sur notre relation a pris toute la place.

Pourtant, il y a des jours, de longs jours consécutifs où je n’y pense pas. Et puis, il y a une chanson, un moment, une allusion qui me fait basculer du côté sombre de moi-même. Où ma confiance envers toi est au point mort, où mes scénarios se reforment. Scénarios qui s’étaient, malheureusement, avérés vrais la première fois. Toi, qui me dis en me fixant les yeux, que je peux avoir confiance en toi à 1000%, avec le sachet de coke qui repose au fond de ton jeans, ton Tinder toujours actif et des messages de ton ex qui ont été effacés avant de me brandir ton cellulaire en preuve d’innocence.

Pourtant, je voudrais y croire, que tu as changé. Il y a une petite voix qui me dit de partir loin sans me retourner, parce qu’un homme, ça ne change pas, et il y a mon cœur encore blessé qui ne supporterait pas de te perdre pour de bon. Parce que, je t’aime, tout simplement. Est-ce fou de te laisser une dernière chance? Est-ce que je pourrai un jour vivre sans avoir peur de m’être laissé aveugler par cet amour que tu ne me rendais pas complètement?

Je suis perdue, et j’aimerais que tu m’éclaires. J’aimerais que quelqu’un me flash les lumières, comme quand on roule à 130 et qu’il y a une police cachée plus loin. Ou bien, est-ce que la vie m’a déjà flashé ses lumières, mais j’étais trop concentrée à regarder par dessus mon épaule pour voir ce qu’il y avait devant?

J’aime tout de nous, sauf ce pattern malsain que tu entretiens. On dirait que tu laisses volontairement des traces pour que je te surprenne dans tes mensonges. Ma thérapeute m’a dit de mettre mes limites avec toi. Je te les ai tracées. Tu dis avoir compris. Jusqu’à la prochaine fois. La prochaine fois, je partirai. Pour de vrai, sans me retourner. Tu auras été averti, mais tu sembleras ne pas comprendre encore. Je t’aime, mais je dois d’abord m’aimer assez pour me sauver moi-même.

 

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