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Faire ma part pour lutter contre le racisme
Crédit: Koshu Kunii / Unsplash

J’ai réfléchi longtemps à comment aborder le sujet de mon billet aujourd’hui. Ce n’est pas un sujet facile à aborder, mais c’est absolument impératif d’avoir ces discussions-là. Après une petite marche dans mon parc de quartier, je pense avoir trouvé la meilleure façon: avec authenticité et humilité, parce que je ne suis pas parfaite et que l’erreur est humaine, mais le développement et l’apprentissage, ça relève de l’évolution et de la vie.

 

Je suis une personne blanche. J’ai beaucoup de privilèges. Certains dont j’avais conscience depuis quelques années. D’autres, dont j’ignorais complètement l’existence par manque d’éducation, d’écoute et d’ouverture. Je me suis beaucoup informée dans les dernières semaines. Malgré cela, je sais que j’ignore encore beaucoup de choses, que je dois encore apprendre. Je suis prête à écouter et rechercher activement à m’éduquer.

 

Il existe une foule d’actions concrètes qu’on peut prendre pour participer au mouvement Black Lives Matter qui a récemment pris beaucoup d’importance dans le monde, suite au meurtre de George Floyd, notamment. On peut manifester dans les rues. On peut s’informer. Par exemple, TPL vous suggère 8 comptes Instagram à suivre pour mieux comprendre et soutenir la communauté noire . On peut faire un don. On peut partager de l’information sur nos propres réseaux sociaux. On peut avoir des discussions. On peut signer des pétitions. 

 

Bref, il y a beaucoup à faire aujourd’hui et maintenant. 

 

À travers toutes les discussions qui circulent, on parle beaucoup du racisme systémique. Ce que ça veut dire, concrètement, c’est que le racisme, il se cache dans notre système, dans nos façons de faire. Ce n’est pas facile changer un système. Du moins, si je me souviens bien de mes cours d’histoire, ça a souvent pris des révolutions et des affrontements d’idées et de poings. Un système, c’est invisible. Tu ne peux pas mettre physiquement un doigt sur un système. Ce n’est pas concret et donc, il peut être très difficile de comprendre les problèmes systémiques, qui sont à la fois complexes et « invisibles ». Et l’enjeu est là. Lorsqu’on ne « voit » pas un problème, souvent parce qu’il ne nous touche pas personnellement, parce que nous sommes dans une catégorie de personnes qui profitent d’un certain privilège, il peut être plus difficile de comprendre ce qui doit changer. Parce que, pour nous, ça va. Et on croit que c’est pareil pour tout le monde.

 

Je souhaite de tout coeur que le mouvement actuel entraîne de véritables changements; il faut briser le cycle du racisme systémique, une personne à la fois. C’est pour ça que j’ai décidé de faire ma part et de m’éduquer afin de pouvoir accompagner les personnes autour de moi dans leur propre éducation sur la question. Ça prend tout un monde pour faire (et changer) un système. 

 

C’est parfois difficile de tout devoir remettre en question, mais je me dis que c’est beaucoup plus facile que d’affronter chaque jour la discrimination et les inégalités à cause de la pigmentation de ma peau.

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