Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens se permettent d’être aussi méchants sur les réseaux sociaux. Le pire, c’est qu’ils semblent se croire invincibles, cachés derrière leur absence de photo de profil et leur clavier de téléphone. Je crois que le confinement social n’a pas aidé et qu’il a fait grimper en flèche le niveau de stress et d’anxiété de la population. Au lieu d’utiliser le sport, la lecture ou la méditation comme échappatoire, certains préfèrent se défouler sur Internet.
Je trouvais déjà que toutes les publications sur les théories de « Conspiration Covid-19 » étaient un peu intenses, donc j’avais désactivé les notifications sur mon téléphone et fait un bon ménage dans mes ami.e.s. Mais avec la vague de dénonciations des derniers jours au Québec, je viens d’atteindre la limite de négativité que je peux lire. Là, j’ai carrément besoin d’une pause.
J’essaye de comprendre; comment est-ce qu’on s’est rendus là, comme société?
Comment est-ce que manquer de respect et insulter quelqu’un sur internet est rendu la norme?
Comment est-ce que juger quelqu’un sur son apparence est considéré un comportement acceptable?
Sur Facebook, les gens donnent leur opinion sur tout et attaquent ceux qui pensent différemment. Tout est une bonne raison de chialer. Sur Twitter, les sous-entendus vagues donnent lieu à des bagarres de captures d’écran et de subtweets. Pourquoi régler nos problèmes en privé quand on peut le faire en 280 caractères sur Twitter, right Sur TikTok, les critiques sur ce qui aurait dû être fait ou dit dans la vidéo affluent de partout. Pas moyen de juste apprécier le contenu! Pire encore, cette semaine, je suis tombée dans une section de Tiktok où des jolis garçons font des vidéos qui romancent les agressions et le harcèlement sexuel et dont la majorité des abonnés sont des jeunes adolescentes. Pour vrai, j’avais mal au coeur en voyant cela. Sur Instagram, les gens pensent que c’est correct d’être grossophobe et de laisser des commentaires du genre « Tu devrais manger une salade de temps en temps! » ou « Vas donc courir, j’aime pas ça voir de la cellulite dans mon feed. » Parce que tu n’as pas ta place sur Instagram si tu n’es pas parfaite, apparemment… Sur YouTube, c’est rendu drama, drama, drama! Si vous suivez un peu la communauté beauté, alors vous savez de quoi je parle.
Je suis tannée, en fait non, je suis É-COEU-RÉE des réseaux sociaux. Ce qui était avant un lieu pour publier des photos de son weekend ou prendre des nouvelles de ses ami.e.s est rendu une plateforme pour partager de la négativité.
La semaine prochaine, c’est mes vacances. Savez-vous quoi? Je vais faire une détox des réseaux sociaux. 7 jours complets sans réseaux sociaux. J’ai hâte de voir à quel point mes journées seront différentes sans cette négativité et surtout, avec tout ce temps récupéré.
Peace out!