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Carnet de rupture [Partie 3]

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Carnet de rupture [Partie 3]
Crédit: Pexels

Voilà presque un an, l’homme que je croyais être le bon a décidé pour nous deux que c’était terminé après presque trois ans de relation. Avant de lire cet article, découvrez la première ainsi que la deuxième partie de ce témoignage.

 

Neuvième étape : Aller mieux

Et puis un jour, durant le fameux confinement, je me suis réveillée et…

 

J’allais mieux. Je me sentais plus légère, en fait, et j’ai pensé que je n’avais plus envie de lui écrire pour des private jokes, je n’avais plus besoin de le contacter pour des papiers à régler, je n’avais plus envie de pleurer en pensant à lui, j’allais mieux. Se sentir léger, c’est le début du reste de la vie et ça arrive sans prévenir.

 

Dixième étape : Continuer et regarder droit devant

J’aurai toujours de l’affection pour lui et sa famille. Parce que ce fut une période merveilleuse de ma vie et que j’y penserai toujours avec bienveillance. J’ai eu la chance de vivre cette histoire, je la chéris et je vis avec. Et parce qu’il y a un temps pour tout, maintenant, c’est le moment d’avancer et de regarder droit devant.

Je viens donc sans doute de vous raconter l’histoire banale d’une rupture, sauf que c’est la mienne. Mon chagrin est important et logiquement, le vôtre aussi. Il faut être indulgent.e envers soi-même et envers les autres et même si parfois, nous ne la comprenons pas, il faut respecter la peine.

 

Je me suis rendu compte qu’il n’y a aucune règle ni aucun manuel pour traverser et vivre une rupture car c’est très personnel. On deal tous nos émotions d’une manière différente, voilà tout. Quelle que soit la durée de votre relation, vous avez le droit d’avoir du chagrin; qu’il dure une semaine ou une année, c’est simplement votre chemin. Personne n’empruntera celui-ci à votre place.

 

Certains prendront des raccourcis, d’autres feront des détours, mais nous arriverons tous à un nouveau croisement qui marquera le début de quelque chose (c’est bon, j’arrête la métaphore du chemin, vous avez compris, je crois). J’ai aussi appris que nous avons le droit d’aller bien, de rire et de fréquenter de nouvelles personnes, à n’importe quel moment du processus. Une rupture n’est pas toujours synonyme de tristesse, et heureusement! Ce n’est pas non plus une course de qui montera le premier dans le prochain train. Aucune règle, je vous dis.

 

Je voulais terminer en soulignant l’importance qu’ont eue certains de mes amis et proches dans cette période. Car même si je me suis sentie très seule, je ne l’ai finalement jamais été et je ne pourrai jamais assez les remercier. Il y a ceux qui ont pris des nouvelles de moi tous les jours et qui sont venus me chercher à des heures improbables parce que j’avais besoin d’eux. Il y a ceux qui m’ont fait des câlins et c’était suffisant. Ceux qui m’ont appelée depuis l’autre côté de l’océan et qui m’ont envoyé de l’amour virtuel, ceux qui sont partis en voyage avec moi et ceux qui m’ont accueillie chez eux sans hésitation. Le moindre petit message a eu son importance. Ils avaient déjà tous un impact sur ma vie avant cela et ils sont encore plus précieux désormais. Swann dit qu’il faut s’accrocher à ses amis, et elle a raison.

 

Alors, ce texte c’est aussi pour eux, pour les remercier et pour qu’ils comprennent mon chemin. Merci.

 

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