Mes voisins vont encore passer l’été à s’engueuler et je ne sais pas quoi faire

C’est quoi la limite? Quelqu’un peut m’éclairer, car moi je ne sais plus! Je vous mets en contexte. J’ai emménagé avec mon copain il y a environ 3 ans dans une magnifique maison dans un quartier proche de tout. Mais dès qu’il fait assez chaud pour ouvrir les fenêtres, tout ce qu’on entend, ce sont les voisins d’à côté qui crient…

Elle crie, car la vaisselle n’est pas bien placée dans le lave-vaisselle. Il crie, car le plus jeune de la famille n’a pas fini ses devoirs. Elle crie parce que le mari n’a pas acheté la bonne sorte de fromage (pour vrai, c’était la chicane d’hier, celle-là!). Il crie parce que le plus vieux n’a pas passé la tondeuse. Je suis, malgré moi, au courant de tous leurs problèmes!

Le premier été, je me suis dit « bah, c’est juste moi qui exagère. » J’habitais auparavant dans un petit appartement tranquille dans un quartier de personnes âgées. L’événement le plus bruyant de l’été était un rassemblement de type pique-nique pour jouer à la pétanque. Oui, je sais, complètement adorable! 

Le deuxième été, mes parents venus passer l’après-midi chez nous m’ont demandé si mes voisins étaient toujours aussi bruyants. C’est à ce moment que j’ai réalisé que peut-être que je n’exagérais pas… Je n’ai rien dit et j’ai enduré leurs chicanes tout l’été. 

Cette année, je dois vous avouer que je ne sais plus quoi faire. Nous ne sommes qu’au début du mois de juin et je suis déjà tannée de les entendre. On ne parle pas d’une chicane par semaine, mais bien de 2-3 engueulades par jour! Qu’est-ce que je peux faire?

Leur demander qu’ils se taisent à travers la clôture? Non, je n’oserais jamais. Les imiter lorsqu’ils se chicanent pour qu’ils comprennent à quel point c’est désagréable? Non, je n’oserais jamais. Aller cogner à la porte pour leur expliquer gentiment qu’il serait apprécié de baisser le ton lorsque les fenêtres sont ouvertes? Ça non plus, je n’oserais pas. Il me reste l’option de la lettre anonyme dans la boîte aux lettres. 

« Chers voisins, les habitants du quartier tiennent à vous informer par la lettre présente qu’il serait apprécié de baisser le ton lorsque les fenêtres sont ouvertes. Nous sommes tous tannés de vous entendre vous chicaner. – Anonyme » 

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