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4 règles simples pour réduire le gaspillage vestimentaire
Crédit: Pexels

Le reportage Qu’est-ce qui cloche dans nos vêtements? publié en avril 2019 dans l’Actualité révélait que chaque kilo de vêtement produit génère 23 kilos de gaz à effet de serre, ce qui place la mode parmi les industries les plus polluantes du monde. Ayant ainsi pris conscience de l’impact environnemental de ma consommation de vêtements, j’ai amorcé à ce moment une réflexion sur mon rapport à la mode.

J’aime tout ce qui a trait à la mode; j’aime les tissus, j’aime les textures, j’aime l’expression artistique derrière la couture ou le stylisme. J’aime la mise en scène des corps, j’aime les jeux de couleurs, j’aime la liberté de pouvoir habiller mes humeurs et qu’un simple bout de tissu puisse refléter mes états d’âme.

Toutefois, ces mêmes vêtements ne reflètent pas seulement mon désir d’expression créative. Ils reflètent aussi mes choix comme consommatrice et ma participation à un problème environnemental qu’on ne peut plus nier. Mes choix révèlent aussi toutes mes incohérences et les paradoxes de mes idéaux.

Mon point faible: la fast fashion. Même conscientisée, j’avoue que j’achète encore dans ces magasins. Je veux toutefois changer mes comportements d’achat et pour pallier à mes incohérences, j’ai lu énormément sur le sujet et j’ai établi des règles pour réduire mes achats impulsifs.

 

Mes 4 règles à suivre pour réduire le gaspillage vestimentaire

1- Connaître notre inventaire

Ma première règle, et la plus importante selon moi, c’est de faire l’inventaire de ma garde-robe. Cela implique non seulement de faire le tri et de retirer les morceaux qui ne me font plus, qui sont brisés ou qui doivent être réparés, mais aussi de mieux organiser les morceaux que je veux garder.

Je sépare ma garde-robe en deux avec les basiques d’un côté et les vêtements plus « spéciaux » de l’autre.

Cet inventaire me permet d’avoir une vue d’ensemble de ce que je possède déjà, pour mieux cibler ce dont j’ai vraiment besoin.

2- Reconnaître nos besoins

Après avoir fait cet inventaire, ma deuxième règle va de soi : acheter uniquement ce dont j’ai besoin.

Je m’inspire aussi du mouvement minimaliste qui recommande de se départir d’un morceau chaque fois qu’on en fait entrer un nouveau dans notre garde-robe. En plus d’éviter l’accumulation inutile, cela nous force à nous demander si nous avons vraiment besoin de nouveauté.

3- Prioriser la qualité

Ma troisième règle est de prioriser des pièces de qualité et de considérer leur rapport coût/bénéfice; cela transforme vraiment ma façon d’acheter.

À titre d’exemple, on s’entend qu’on ne se pose pas beaucoup de questions devant un morceau à moins de 20$ chez H&M; on le trouve cute, il n’est pas cher, on l’achète et c’est tout, parce que le coût d’investissement est très faible.

Le problème, c’est que son bénéfice est aussi très faible: la qualité du tissu est mauvaise et on ne pourra le porter que quelques fois avant qu’il ne soit déformé, bouloché ou déchiré.

En priorisant la qualité, j’achète des morceaux un peu plus cher, mais qui représentent un meilleur investissement sur le long terme.

4- Acheter seconde main, lorsque possible

Ma quatrième et dernière règle est de vérifier d’abord s’il est possible de trouver ce que je recherche en seconde main.

Pour ce faire, j’adore la friperie en ligne Thred Up qui est la plus grosse en son genre! En plus de son inventaire impressionnant, j’apprécie aussi qu’on y retrouve des vêtements de toutes les tailles (incluant les tailles « plus » et les vêtements de maternité). Il est même parfois possible d’y trouver des vêtements jamais portés (ce que les marques n’arrivent pas à vendre pendant la saison). Cette dernière option n’est peut-être pas une manière d’acheter seconde main, mais elle permet toutefois d’éviter que des vêtements se retrouvent dans les dépotoirs, alors c’est tout de même mieux que rien!

J’ai toutefois une mise en garde: ce n’est pas parce qu’on achète seconde main qu’il faut acheter à outrance. Je respecte donc le plus possible les trois autres règles pour éviter le gaspillage, même lorsqu’il s’agit de vêtements usagés.

 

Les règles que je me suis fixées s’inspirent des livres suivants, que je vous invite à lire :

No Logo de Naomi Klein

Overdressed : The Shockingly High Cost of Cheap Fashion d’Elizabeth L. Cline

The Conscious Closet d’Elizabeth L. Cline

Pour une garde-robe responsable de Léonie Daignault-Leclerc.

 

 

Avez-vous vous aussi des idées pour réduire le gaspillage vestimentaire?

 

[spacer title= »Ton Petit EXTRA »]

Léonie Daignault-Leclerc, l’auteure de Pour une garde-robe responsable, est l’entrepreneure derrière la compagnie de mode locale Gaia & Dubos.

Pour toute la durée du confinement, elle offre des cours de couture en ligne pour apprendre les bases de la réparation des vêtements, moyennant une contribution volontaire. Un bon deal qui vous permettra de garder vos vêtements plus longtemps!

 

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