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Je ne suis pas bonne à ma nouvelle job et c’est difficile pour mon ego
Crédit: Unsplash

Le changement peut être positif. Celui dont je veux vous parler est vraiment positif, c’est une grande nouveauté dans ma petite vie. J’ai commencé mon stage! Eh oui. Un vrai stage, dans mon domaine d’études pour ensuite commencer ma «vraie» vie. 

Il y a deux semaines, je me suis donc présentée à mon nouveau bureau, j’ai rencontré mes nouveaux collègues et j’ai commencé une nouvelle job dans mon domaine que j’étudie depuis bientôt 3 ans à l’université.

Et je suis pas vraiment bonne. Oops, comme ils disent.

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Ouais. Disons que ça a vraiment refroidi mes ardeurs. Je suis somme toute très performante dans la vie; je suis bonne à l’école, je m’entraîne, j’ai une vie sociale, je vois un peu ma famille… Bref, je suis pas pire dans ce que je fais. Sauf que là, le niveau de difficulté a augmenté, et plus vite que ce à quoi je m’étais préparée mentalement. 

 

La période d’apprentissage

J’ai fait quelques erreurs, posé des questions un peu niaiseuses et je ne sais toujours pas quel est le mot de passe du WiFi parce que j’ai peur de demander. Je suis un peu lente aussi à réaliser certaines tâches qui ne devraient pas être si difficiles, pourtant. 

C’est un coup sur mon ego, tout ça. Je passe de ma troisième année d’études universitaires où, clairement, j’étais dans ma zone de confort, à un milieu où je dois tout apprendre. J’adore apprendre, c’est sûr. Mais ce n’est pas comme à l’école, tsé. À l’école, on m’a toujours encouragée à me tromper, alors que dans le milieu du travail, eh ben, mes erreurs ont plus de conséquences que d’avoir un peu honte devant mes pairs. 

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Et il ne faut pas en vouloir à mon milieu de travail; tout le monde est très compréhensif. Personne ne s’est encore fâché de mes erreurs ou de ma lenteur. Après tout, je n’ai même pas encore complété 10 jours de travail. Mais quand même. Je me trouve poche et ça me fait mal en dedans; je ne me sens vraiment pas bien. Je fais quoi, alors?

 

L’indulgence

C’est un mot un peu compliqué. Larousse nous le définit comme une «aptitude à excuser, à pardonner les fautes, à ne pas les sanctionner sévèrement». C’est quelque chose que j’apprends à avoir envers moi. Et mon stage va m’en demander beaucoup. C’est difficile. 

La première étape pour pratiquer l’indulgence, c’est de se rendre compte qu’on en peut pas être parfait.e. Facile à dire, je sais. Mes objectifs, comme appris à l’école, doivent être S.M.A.R.T.: spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et situés dans le temps. Permettez-moi de mettre l’accent sur «atteignable» et «réaliste». 

Ça veut dire quoi, être atteignable et réaliste? Je pense que ça doit d’abord partir d’où on est au moment de se fixer des objectifs. Je sors de l’école. Je n’ai jamais travaillé dans mon domaine ni dans le milieu de travail où mon stage a lieu. Je ne peux pas m’attendre à avoir la même performance que la personne qui y travaille depuis des années.

Et c’est là que l’indulgence est vraiment importante. Pour se rendre du point A au B, je vais faire des erreurs, me tromper. Peut-être que d’autres facteurs vont aussi venir intervenir. Des fois, je dors mal. D’autres fois, je me chicane avec un.e proche. Et parfois, c’est juste la vie, l’économie, la politique ou l’environnement qui ne va pas super, alors ça m’empêche d’atteindre les objectifs voulus. Et ça, il va falloir que je me le rentre dans le crâne. 

La pression de performer vient de moi. Et donc, la déception et la difficulté que j’éprouve viennent de mes propres attentes, qui elles, sont trop élevées. Je sais que je ne suis pas la seule à vivre cette situation.

Alors, entre vous et moi, j’aimerais qu’on se donne le droit de ne pas être bon.ne. Surtout, je veux qu’on soit indulgent.e envers nous-mêmes, okay?

 

Avez-vous des trucs pour être plus indulgent.e? Je dois dire que ça va m’être utile dans les semaines à venir.

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