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La technologie et sa place dans nos vies: plus de bien que de mal?
Crédit: Unsplash / Robin Worrall

J’ai été un peu maladroite ce matin. Je marchais tranquillement en cherchant quelle playlist jouer sur mon cell quand, soudainement, j’ai perdu l’équilibre et je-ne-sais-trop-comment, je me suis frappé le nez, avec mon propre cellulaire. Par chance, je ne suis pas tombée et j’ai pu rattraper mon cell avant que ce dernier ne se fracasse sur le sol.

Crédit : GIPHY

Suite à cette introduction bien simple, j’ai une question: c’est quoi l’équilibre qu’on doit avoir entre technologie et vie réelle?

(Et c’est quoi le lien avec mon anecdote? Réponse: Eh.)

La technologie est omniprésente de nos jours. Elle est partout. En tout temps. Pour toutes les raisons imaginables. Et je vis quand même un gros dilemme par rapport à tout ça.

C’est intense à quel point ma vie est facilitée grâce à la technologie et l’internet. Mon cellulaire me sert à bien plus que faire des appels; c’est un réveil-matin, une calculatrice, un service de courriels et textos, un appareil photo, un GPS, un agenda, un calendrier, une lampe de poche, une télévision, un lecteur de musique, un livre, un jeu, et j’en passe. Toutes ces fonctions entrent dans un petit rectangle que je touche du bout des bois pour l’activer. C’est complètement surréaliste.

Et puis, comment passer à côté d’internet? Je prends maintenant pour acquis que je peux partager des documents d’un appareil à l’autre, tant que j’ai les fameuses barres de Wi-Fi. Plus encore, je peux travailler sur un document en même temps que des collègues et les changements se font en direct. Loin derrière est le temps où je devais envoyer ma partie à un.e membre de l’équipe pour qu’ille rassemble tout le travail. Je ne pourrais même pas vous dire à quand remonte la dernière fois que j’ai emprunté un livre à la bibliothèque pour un travail scolaire; je retrouve toutes les informations dont j’ai besoin sur Internet! 

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Ce réseau de partage infini m’a aussi permis de me faire des ami.e.s aux quatre coins du monde. Ma meilleure amie, je l’ai rencontrée en jouant à Minecraft (eh oui!). Depuis maintenant 5 ans, on discute périodiquement, autant sur Facebook, Instagram que via textos. Elle a été là pour moi dans les moments difficiles, comme moi pour elle (pas facile l’adolescence, tsais). Elle m’a beaucoup aidée quand j’ai voulu améliorer mon anglais. Ces temps-ci, on écoute des tournois de jeux vidéos ensemble, chose dont j’ai déjà discuté dans un autre billet. Sans Internet, je n’aurais jamais rencontré cette personne que je considère maintenant comme une membre de ma famille. Le lien qui s’est créé entre elle et moi est très fort et réel, malgré le fait que nos plateformes de communication soient virtuelles. 

 

Puis, il y a le revers de la médaille.

Déjà, la désinformation et les fameuses fake news sont de vrais fléaux. Et je pèse mes mots. Qu’il s’agisse de trolls publiant n’importe quoi pour rire des internautes trop crédules, ou d’individus prenant avantage d’un système où chaque clic équivaut à de l’argent, ou même des organisations agissant selon leur propre agenda, la désinformation a des conséquences graves.

Ces plateformes offrent un porte-voix, un espace et une visibilité pour des groupes et des idéaux qu’on ne veut pas prôner dans la société. Mentionnons notamment la désinformation sur le coronavirus qui fuse de partout.

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J’ai mentionné les relations que j’ai pu créer grâce à internet. Il y a évidemment un côté plus sombre, teinté de plus de solitude. Les interactions virtuelles portent beaucoup moins de sens et de profondeur que celles « réelles ». Un « J’aime » sur Facebook n’a rien avoir avec une conversation franche en face à face avec une amie. Les « Likes » Instagram ont beau m’apporter une certaine gratification, celle-ci est de très courte durée.

Or, sans la réalité, en n’essayant de s’alimenter qu’en ligne, je vais toujours être à la recherche de mon prochain fix pour ma dose de reconnaissance. Les notifications que mon cell m’envoie m’offrent une poussée d’endorphine que j’apprécie bien, mais qui n’est rien comparée à celle que je retire de rire en face à face avec mes soeurs.

Alors, oui, les réseaux sociaux et Internet ont facilité la rapidité et la quantité de nos interactions avec les autres, mais peut-être en laissant de côté l’élément le plus important de l’équation: la qualité. (La Presse discute d’ailleurs des effets néfastes du cellulaire et comment y remédier.)

Et la liste des contres pourrait continuer longtemps: les sites de rencontre, le culte de l’apparence, la cyberintimidation, etc.

Donc, je me retrouve ici, devant mon ordinateur, à taper un texte qui sera publié sur Internet sur un site qui rassemble une communauté de personnes fantastiques et ouvertes d’esprit, partageant leurs opinions et expériences de vie pour notre propre enrichissement en alimentant les réflexions sur une belle diversité de sujets. Comme c’est ironique.

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Bref, avec Internet et les technologies, je crois que l’important est évidemment de trouver un équilibre, mais j’ai l’impression que ce ne sera pas facile. Du moins, pas pour moi.

 

Et pour vous?

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