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Avoir 30 ans (ou toutes les leçons tirées de ma vingtaine)
Crédit: Unsplash

10 ans de vie. Des années charnières, qu’on dit. De 20 à 30 ans, y s’en passe des affaires. J’aurai beaucoup appris, ça y’a pas de doute. Des fois, ça a fait plus mal que d’autres, mais au final, je suis fière d’où je suis et de ce que je deviens avec les années. J’ai compilé un ramassis de ce que ma vingtaine m’a fait réaliser et m’a appris, parce que je me dis qu’en notant tout ça par écrit, il y a moins de chance que j’oublie.

Chère vingtaine, tu m’auras appris beaucoup d’affaires…

  • À être résiliente. Parce que souvent, on n’a pas le contrôle et qu’il faut accepter que certaines choses prennent du temps. Moi et ma patience légendaire, on a trouvé ça difficile par bout, je l’avoue!
  • À écouter ma petite voix et mon intuition. Parce qu’elles ont (très) souvent raison. Même si je m’obstine parfois avec elles, parce que ce qu’elles me dictent, je n’ai pas toujours envie de l’entendre et l’appliquer. Par peur, souvent. Elles sont quand même responsables de mes plus belles réussites. J’apprends à les écouter, de plus en plus souvent.
  • À mettre des mots sur ce que je veux. Communiquer c’est la clé, qu’on nous dit toujours. Plus facile à dire qu’à faire pour moi. Mais j’apprends de plus en plus à exprimer mes besoins, mes envies, mes limites.
  • À m’éloigner de ce qui ne me fait pas sentir comme je souhaite me sentir.
  • À avoir confiance en moi et en mon potentiel. En ce que je suis et ce que je deviens.
  • À accepter qu’on a pas toujours le contrôle. Oh, ça non! Ce qu’on ne peut pas contrôler, c’est clairement ce sur quoi on doit lâcher prise. C’est difficile, mais oh combien libérateur.
  • À laisser partir des gens qui ne me font plus de bien ou qui me font sentir inadéquate, peu importe pourquoi. Il y en a eu des larmes, je ne le cacherai pas. Mais on finit par réaliser qu’on est clairement mieux seule que mal accompagnée. Je le disais tout le temps, mais maintenant je le crois fermement. Quality over quantity. Oh que oui! Parce que ces personnes toxiques nous empêchent d’avancer… si elles ne nous font pas carrément reculer.
  • À accepter d’avoir de la peine, parfois. La vivre quand ça arrive. Se relever. Arrêter d’essayer d’être forte. Parce que des fois, on a mal, pis on a le droit. Et de vivre l’émotion dans le moment présent, ça aide à se relever un peu plus vite, un peu mieux.
  • Que la vie est courte. Que le moment présent est pas mal tout ce qui importe, au final. Pendant plusieurs années, j’appréhendais tout sur le futur et j’étais pressée de tout accomplir, le plus vite possible. J’avais l’impression d’être en retard, tout le temps. Récemment (et c’est encore un work in progress!) j’ai réalisé que tout ce qu’on avait vraiment, c’était le présent. Pis à force de vivre plus dans le présent, plein de petits bonheurs apparaissent sous mes yeux. En plus d’être plus puissants, de faire plus de bien. Juste être là, avec le moment, et s’en rendre compte, l’apprécier pour ce qu’il est, dans toute sa simplicité. Ça fait du bien.
  • À accepter que parfois, même si on veut beaucoup, on ne peut pas vouloir pour les autres. Comprendre qu’on a tous des rythmes différents. Qu’on est tous uniques.
  • Que l’amour à sens unique, ça ne peut juste pas fonctionner. Et qu’on devrait jamais accepter ça. Parce qu’à trop donner sans recevoir, on s’épuise le cœur et la tête. Pis ça fait un peu – beaucoup – mal aussi.
  • Que de poser ses limites, c’est la base. Mais c’est aussi un des plus beaux cadeaux qu’on puisse se faire.
  • Que prendre soin de sa santé mentale, c’est tellement important. Qu’apprendre à s’écouter au lieu de vouloir faire plaisir et plaire à tout prix, c’est essentiel.
  • Que l’amour de soi, ce n’est pas juste une belle expression employée un peu partout depuis quelques années. C’est pas mal plus puissant et quand on y touche un peu, on en veut plus. Parce que s’aimer profondément, c’est tellement doux, réconfortant et apaisant.
  • Que l’essentiel de la vie, c’est d’avoir du fun. Rire. Être dans la joie et dans le plaisir. Partager. Aimer. Connecter. Ça résume pas mal le plus important. Ça n’enlève rien aux défis, aux difficultés, aux moments moins faciles. Mais une belle base, ça nous rend plus fort.e, peu importe les petites tempêtes que la vie met sur notre chemin pas toujours droit. Et peu importe les détours qu’on prend parfois, si on est aligné.e avec qui on est réellement, je pense qu’on détient une des clés pour atteindre le bonheur tant convoité.

C’est une décennie qui vient de passer. J’ai hâte pour la prochaine qui vient tout juste de commencer. J’arrive mieux outillée, plus confiante. Et je vais essayer d’en profiter au maximum, un jour à la fois.

 

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