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Mes dilemmes depuis que je dépense plus intentionnellement
Crédit: Kat Yukawa /Unsplash

Pendant longtemps, j’ai considéré mes actes d’achat comme une simple dépense pour combler mes besoins et aussi, je le reconnais, pas mal d’envies. Le prix était de loin le facteur déterminant dans ma prise de décision d’achat. Puis, les concepts d’écologie, de développement durable et de minimalisme se sont faits plus présents dans les médias. Comme beaucoup, je les ai d’abord ignorés principalement parce que cela me coûtait d’admettre que je contribuais à un système économique engendrant destruction de la planète et inégalités croissantes.

Encore aujourd’hui, je ne suis pas dupe, j’y contribue mais dans une moindre mesure. En plus d’être une dépense, je considère maintenant mes achats comme un message que j’envoie au système. En gros, je donne mon argent à ceux et celles que je veux encourager (dans la mesure du possible, j’y reviendrai!).

Il y a eu plusieurs déclics, mais pour faire court, les discours d’éco-consommation ont fait leur chemin dans mon esprit et plusieurs reportages et documentaires m’ont suffisamment indignée pour que je décide de changer mes comportements. Je ne suis pas convaincue de l’efficacité de la désobéissance civile, du greenbashing et des autres actions d’intimidation. En revanche, je crois qu’on peut changer notre système de l’intérieur en achetant différemment.

Mais, pour tout vous dire, je vis souvent des dilemmes en magasin, car consommer conformément à ma belle théorie peut coûter vraiment plus cher et nécessiter de se rendre dans différents magasins éloignés les uns des autres selon les produits recherchés. Et puis cela va parfois à l’encontre d’autres travers de ma petite personne pas si insensible que cela aux sirènes de marketing. Les chaussures, le linge, les accessoires, les articles de maison dont j’ai envie et que je trouve si cool sont souvent fabriqués loin et – je suppose – pas toujours selon les procédés les plus écologiques et dans les meilleures conditions de travail.

J’ai une tendance naturelle pour le minimalisme et ça m’aide, mais j’ai encore du chemin à parcourir dans ma démarche. Enfin, je positive en me disant que je fais le maximum pour que le plus d’argent que je dépense aille à des producteurs, fabricants et entreprises qui ont des valeurs se rapprochant le plus possible de mes idéaux.

 

Ressentez-vous aussi ce genre de dilemmes lorsque vous faites des achats?

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