Je suis une éternelle célibataire. Je sillonne les applications de rencontre ad vitam æternam afin d’y trouver l’amour. Et je m’amuse à raconter à tous ceux que je côtoie comment j’ai été bannie de Tinder en n’y cherchant même pas l’amour.
J’étais en couple, le seul couple dans lequel j’ai été dans les 5 dernières années (je fête 5 ans de célibat, cheers!) et je quittais pour un stage de coopération internationale. J’ai habituellement beaucoup de matchs sur les applications. Je m’étais donc dit que ce serait une façon originale de ramasser des fonds pour mon stage.
Encore aujourd’hui, je me retrouve parfois à transformer mes dates en meetings professionnels, à recruter via mes dates et à leur donner des trucs pour améliorer leurs business. C’est un peu la face cachée peu discutée des applications de rencontre; on se connecte, à plusieurs niveaux.
Inspirée de cette pensée, j’ai donc procédé. 1,2,3, Go je me lance!! Ma présentation dans mon profil est donc devenue « Je cherche un homme pour m’encourager dans mes projets; lien vers ma campagne de financement. »
J’ai également copié-collé ce texte à tous. En une heure, j’étais bannie. 0$ de plus dans ma campagne de financement. Fausse bonne idée! En plus, aucune conversation n’a durée plus de 3 lignes sans que je sois bloquée. Bref, le pire fail de ma carrière de célibataire! Oupsi!
C’est une histoire que j’aime raconter. Elle est drôle, elle est rafraîchissante, elle démontre mon guts et ma détermination à obtenir ce que je veux, à tout prix! Même au détriment de ma vie amoureuse des 10++ années suivantes. Peut-être que l’homme de ma vie est sur Tinder et qu’il m’attend là depuis mars 2017, ce moment fatidique où j’ai été bannie. Il m’arrive de me le demander, de me demander si je ne trouve pas une personne à qui demander « pardon » pour mes fautes et ainsi réintégrer Tinder. Au cas où. Parce que dans la vie de célibataire, c’est toujours ça la question « D’un coup que! » À cette époque, je croyais dur comme fer que le couple dans lequel j’étais allait durer toujours, que je n’aurais plus besoin de Tinder, que ça ne resterait pas in siiii longtemps. 3 ans plus tard, Tinder est encore The place to be et je me sens un peu rejet d’y être expulsée. Sauf qu’au moins, la prochaine fois que quelqu’un me demandera de lui raconter l’histoire j’aurai un lien tout prêt à lui envoyer. Faut voir le bon côté!!
Avez-vous une histoire un peu funky à raconter en lien avec Tinder?