T’sais, dans le temps, le vendredi et samedi soir, c’était sacré. On allait louer des films au club vidéo. Êtes-vous trop jeune pour avoir connu ça? J’aime à croire que ce n’est pas que par simple nostalgie de ma part que de souffrir douloureusement de la disparition à grande échelle des clubs vidéo. J’aime à croire que de déambuler dans les rangées, à regarder les pochettes, les acteurs, lire les résumés, et ce, au son des télévisions qui font jouer différents films obscurs sélectionnés par les employés cinéphiles de la place, bin, c’était pas mal plus ressourçant et exaltant comme expérience que d’être amorphe sur son sofa à défiler les titres sur Netflix, #MyTwoCents.
J’ai travaillé dans un Superclub Vidéotron pendant un merveilleux trois ans de ma vie, lors de mes premières années d’université. Au Cégep, j’avais déjà appris certaines notions d’analyse de films et de cinéma par-ci, par-là, à travers notamment Persepolis, Citizen Kane, Les Intouchables, Inglourious Basterds, Les heures, et d’autres. Et ce n’est même pas en cinéma que j’ai étudié, j’avais juste des profs qui avaient compris qu’on peut enseigner de nombreuses choses à l’aide d’un film. (P.S. Merci éternel à mes parents qui m’ont toujours fait confiance en me permettant d’écouter des films évalués pour des gens plus âgés que je ne l’étais.) Puis, j’ai poursuivi à l’université en littérature. Ce n’est pas le cinéma, mais apprendre à analyser une histoire, un texte, des symboles et une narration, j’ose m’aventurer à dire que ça peut aussi s’appliquer à un scénario de film…
Enfin, tout ça pour dire que je ne suis pas une pro. Mais, je suis amatrice de cinéma, et ce, depuis que j’ai des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Je suis amatrice d’analyses. D’images, de couleurs, de mots et de sons. Passionnée d’émotions.
Je dédaigne la facilité et parfois, l’art pour l’art. J’aime m’attarder aux détails, et être impitoyable envers ces réalisateurs qui se moquent de ceux-ci. Je passe complètement sur la morale judéo-chrétienne à deux sous, et j’admire les œuvres qui osent poser des questions qui n’ont pas de réponses. Le mélange des genres, l’humour et la violence, je savoure, car, c’est aussi ça, la vie.
Si, comme moi, vous êtes intéressé.e à poser un regard amateur, mais critique sur le cinéma, je vous invite à suivre ma chronique. Vous y lirez mes Ins et Outs, parce que ce n’est pas les Oscars qui décident pour moi ce qui est de l’art ou pas. Je veux présenter mes coups de cœur lynchés par la critique, et démolir le dernier oscarisé du meilleur film de l’année qui m’aura franchement déçue. Ouais, moi et les Oscars, on ne s’entend pas souvent.