Cette année, je participe au Défi 28 jours sans alcool de la Fondation Jean Lapointe. Quand j’ai annoncé ça à mon entourage, j’ai eu droit à toutes sortes de réactions, dont le fameux « Vas-tu être capable? ».
On va tout de suite mettre quelque chose au clair : oui, je consomme régulièrement de l’alcool, mais lorsque je prends un verre, c’est principalement pour le goût, très rarement pour l’effet. Y’a rien qui me fait triper plus que de découvrir une bonne bouteille de vin qui rehausse un plat qu’on a cuisiné avec soin (surtout cuisiné par quelqu’un d’autre #lolilol) ou de trouver un nouveau petit produit d’ici qui goûte le ciel, comme la fameuse collaboration entre Pure Vodka et Michel Jodoin qui m’a fait capoter l’été passé.
Anyway, le défi commençait samedi dernier et on s’est bien préparés ici. J’ai passé les dernières semaines à garnir mon bar de produits polyvalents qui vont me permettre de triper tout autant qu’avec une bonne bouteille, mais sans alcool. Parce qu’au final, on s’entend que c’est une question de bonnes recettes et de bons ingrédients!
Voici donc mes suggestions d’ingrédients à se procurer pour être en mesure de varier le plaisir tout au long du mois, sans jamais tomber dans le boring!
La base, c’est de justement varier les bases.
Pour créer un bon éventail de mocktails sans que ça devienne redondant, l’idéal, c’est d’avoir plusieurs bases : des pétillantes, des plates, des sucrées, des plus amères, des herbacées, des fruitées, etc. Bref, il faut s’équiper en boissons sans alcool. On parle alors de tonique, de boissons gazeuses, de thé, d’eau pétillante, de jus, du kombucha, etc.
Personnellement, je suis complètement in love avec les boissons 1642, particulièrement celle au yuzu. Elle est un peu plus complexe, alors avec très peu d’ingrédients, on obtient un mocktail super intéressant. Je vais clairement l’expérimenter avec alcool, le mois prochain.
Les épices et sauces, ça va aussi dans les boissons.
Si vous êtes comme moi, vous avez une armoire à épices qui déborde, parfois même de bouteilles qui n’ont servi qu’une ou deux fois. Bon, ce n’est pas toutes les épices qui vont dans un mocktail, mais il y a quand même quelque chose d’intéressant à faire avec ça.
Ici, on a intégré le clou de girofle, la muscade et le piment de Cayenne à diverses recettes, et c’était dé-li-ci-eux. Sinon, il y a aussi les sauces – comme la sriracha – qui peuvent donner un peu de pep à vos mocktails. Ce n’est pas juste le Bloody Caesar qui a le droit d’être spicy, ok?
Les sirops sont vos amis.
Une façon rapide d’injecter de la saveur à un mocktail, c’est avec un bon sirop. C’est super simple à faire, pis encore plus simple à acheter. Mon préf’ est Grenadine du terroir, disponible chez Monsieur Cocktail. Mélangé avec du tonique et une petite touche de sirop d’érable, on arrive à quelque chose qui n’a rien à envier à un drink classique.
Le frais fait toute la différence.
Tout comme c’est le cas avec un cocktail, les ingrédients frais apportent une dimension supplémentaire à vos petites concoctions. Fines herbes, fruits ou légumes : en ajouter dans son shaker, en écraser pour en faire une purée ou en déposer à la toute fin change complètement la donne. Les possibilités sont infinies!
Finalement, ce mois sans alcool est un maudit bon prétexte pour découvrir de nouveaux produits et laisser aller notre créativité dans le shaker.
Là-dessus, cheers!