Je passe une bonne partie de ma vie à regarder des publicités, en partie parce que je consomme beaucoup de contenus sur diverses plateformes, mais surtout parce que ça me passionne vraiment. Ça m’a inspiré une petite chronique sur les bons (et moins bons) coups qu’on retrouve dans le monde de la pub. Fait que quand je suis tombée sur celle-là, je me suis dit que ça valait la peine d’en parler :
Je me suis reconnue dans cette publicité-là. Beaucoup, même. J’ai beau avoir fait des cours de comptabilité au bac, quand c’est pour mes finances personnelles, je ne suis pas la plus regardante niveau budget, mettons. Pis je pense que si c’est un ben beau sectionnel, oui, ça peut compter comme un investissement.
La vie d’adulte, c’est compliqué. Pis ça coûte cher, aussi. Et je le sais que ça n’ira pas en diminuant. En étant propriétaire depuis bientôt deux ans, on découvre à tout moment des petits frais pour ci ou ça, des problèmes dont on ne nous a jamais parlé en math 536. Ce qui est bien, avec cette pub-là, c’est que je les vois – moi aussi – nos projets sur du moyen-long-on-verra-terme, et ça amène une foule de questions. Un peu comme le couple qu’on voit pendant les 30 secondes.
En gros, (je pense que) je sais ce que je dois faire pour bien planifier ma retraite. Pour l’achat d’une propriété, on a un peu appris sur le tas. Pis pour les enfants, on repassera une autre fois. Mais pour vrai, la chose qui me rejoint le plus dans toute la publicité ne réside même pas dans le jeu des acteurs ou les dialogues : c’est la petite bulle à la fin, qui m’invite à aller leur écrire sur Messenger, plutôt que de me demander de parler avec un agent, comme on voit traditionnellement. Si seulement toutes les entreprises du monde pouvaient s’en inspirer. #JeDisÇaCommeÇaLà
Merci. Juste merci. Parce qu’on ne se le cachera pas, appeler des gens – au téléphone je veux dire – ça reste une des choses que j’aime le moins faire dans la vie. Je pense même que c’est considéré comme un sport, vu que ça demande que je m’entraîne, que ça me prend une stratégie solide avant de commencer, pis une concentration olympienne pour procéder.
Et je ne suis clairement pas la seule de ma génération (pis même des autres avant et/ou après) qui considère que faire ses retours d’appels, ça compte comme du cardio. Alors, ne me demandez pas d’appeler un expert en finances pour parler de REER; je ne me sens pas de taille (et que je manque d’intérêt fois mille). Non merci.
Bref, je trouve ça plutôt cool qu’une entreprise adapte autant son discours au public auquel il s’adresse, mais encore plus cool quand il s’adapte à son mode de communication et donne une alternative moins anxiogène pour avoir de l’information, disons-le, essentielle à la bonne planification de notre avenir.
Êtes-vous plus REER ou sectionnel?
Ceci n’est pas une pub, nous ne sommes pas payées pour parler de cette pub. Jany aime juste commenter les pubs.