Du plus loin que je me souvienne, je me suis toujours intéressée à ce que je mangeais. Je me suis toujours demandé d’où provenait ce que je mangeais, les bienfaits des aliments que je choisissais et comment faire les meilleurs choix possibles. J’ai toujours aimé manger, mais je n’ai pas toujours eu conscience de l’impact de mon alimentation. C’est parfois difficile de bien s’informer et de déceler le vrai du faux.
J’ai donc décidé de m’informer de plusieurs façons. Comme je ne suis pas spécialiste, pour moi, une de ces façons a été de lire Sauver la planète une bouchée à la fois de Bernard Lavallée, que vous connaissez peut-être mieux sous le nom du Nutritionniste urbain. Il prône une alimentation saine et durable, non seulement pour nous, mais également pour la planète. C’est donc un concept fort intéressant qui touche tout le monde. Vous avez peut-être aussi entendu parler de son balado avec Catherine Lefebvre (aussi nutritionniste) intitulé On s’appelle et on déjeune.
Dans son ouvrage, l’auteur aborde le sujet grâce à plusieurs chapitres forts intéressants et surtout, moins connus. Par exemple, un des chapitres est consacré à la pêche durable. On entend beaucoup parler de l’impact de l’industrie de la viande sur l’environnement, mais c’est moins fréquent qu’on entend parler de pêche durable. Personnellement, j’en ai appris beaucoup dans ce chapitre et j’ai été fort épatée d’apprendre les différentes façons de pêcher de façon industrielle. J’ai également apprécié lorsque l’auteur établit un « classement des marques de conserves de thon selon leur niveau d’écoresponsabilité » (à la p.84), que l’on peut aussi retrouver juste ici. Lorsque je suis allée à l’épicerie, j’ai pu me référer au tableau et j’ai trouvé ça génial.
En poursuivant ma lecture, j’ai pu apprendre plusieurs trucs afin de mieux planifier les repas (mon point à travailler, je l’avoue), comment cuisiner les aliments fatigués et cuisiner des parties d’aliments négligés, entre autres. Le tout, dans le but de sensibiliser le lecteur au gaspillage alimentaire. L’auteur suggère diverses recettes inspirantes et nous donne des conseils applicables dans la vie de tous les jours. Surtout, les concepts sont bien vulgarisés pour monsieur et madame tout le monde. J’ai beaucoup aimé le côté concret du livre, le fait que les trucs soient réalistes et assez simples pour que chacun puisse y trouver son compte et des solutions adaptées à ses besoins. De plus, l’auteur aborde plusieurs réalités et nous suggère différentes façons de s’adapter selon notre situation financière, par exemple. Plusieurs conseils donnés permettent d’économiser de l’argent, au final.
L’agriculture est une industrie en évolution constante et on peut observer que plusieurs initiatives ont été mises en place depuis quelques temps. On comprend qu’avec tout ça, les mentalités tendent à changer. D’un côté, Équiterre met de l’avant les paniers bio qui permettent de recevoir des fruits et des légumes bio toute l’année. Il est possible de trouver le fermier le plus proche de chez soi. D’un autre côté, Les Fermes Lufa utilisent l’espace autrement; en étant en ville, ils se sont établis sur le toit de quelques édifices pour cultiver leurs fruits et leurs légumes. Un bel exemple d’innovation en d’agriculture urbaine.
Ce sont seulement deux exemples dans le domaine, mais ce sont deux exemples concrets qui permettent à la société de jouir de plus de produits locaux, et ce, toutes les saisons. Je trouve ça vraiment important de savoir ce qu’on se met sous la dent, et surtout, d’être conscient.e que manger, c’est voter, comme on dit.