Aller au contenu
Ma relation compliquée avec la STM
Crédit: Donny Jiang/Unsplash

Tout a commencé il y a une dizaine d’années lorsque j’ai emménagé à Montréal et que j’ai décidé d’y vivre sans auto. Depuis, j’ai passé beaucoup de temps dans les bus et le métro, ce qui m’a permis de développer une belle relation compliquée – qui oscille entre l’amour et la haine – avec la STM.

Ce qui m’a séduite d’entrée de jeu chez la Société de transport de Montréal (STM), c’est l’esthétisme de ses communications corporatives et son ton humoristique. Eh oui, les affiches de la STM me font sourire et j’adore leurs petits pictogrammes si cute et leur code de couleurs. Il n’y a pas longtemps, la société a même repris le thème du yoga (une de mes passions) pour communiquer, ce qui m’a rapprochée un peu plus d’elle.

Aux premières neiges de mon premier hiver montréalais, j’ai été très impressionnée que les bus soient encore en service. Je dois toutefois reconnaître que je suis facilement impressionnable sur ce point puisque je viens de France, un pays où la neige est synonyme de chaos.

Et la STM me fait des petits cadeaux en me proposant des rabais. Elle me fait même me sentir un peu spéciale en m’ayant accordé le statut Maestro me permettant, entre autres, d’embarquer dans les transports en compagnie d’un.e ami.e – gratuitement – le soir et les fins de semaine.

Seulement voilà, parfois, elle m’énerve en ignorant ma réalité du quotidien. Ce que je lui reproche en particulier, c’est de ne rien me dire quand elle a un problème ou bien de me le dire trop tard à mon goût. Rester coincée lors d’une panne ou d’une « intervention des services de secours » ou devoir laisser passer plusieurs trains bondés sans aucune annonce, ça m’énerve. Ne serait-ce qu’un petit message reconnaissant les inconvénients que me cause le trafic perturbé, cela me ferait du bien!

Ce qui m’énerve aussi, ce sont les conseils maladroits. Comme me conseiller de planifier mes déplacements parce que le trafic des bus est perturbé (pour des raisons déplorables, mais compréhensibles, d’ailleurs). Parce que le matin, soyons honnêtes, je pars travailler quand je suis prête et pas quand le bus va arriver.

Certain.e.s de mes ami.e.s lui reprochent aussi les files qui peuvent être interminables au guichet. On s’en souviendra quelques mois, hein, du lundi 2 décembre et des files record pour recharger sa carte OPUS… d’ailleurs, attention aux lundis 3 février et 2 mars en 2020, les ami.e.s!

Enfin, la clé d’une bonne relation, c’est l’honnêteté des 2 parties. Alors, je reconnais que lorsqu’on a la responsabilité des déplacements et de la ponctualité d’autant de personnes au quotidien, c’est une lourde charge. Je salue les efforts déployés par les employé.e.s de la STM pour nous mener à bon port tous les jours puis je promets d’essayer de moins chialer en 2020.

Plus de contenu