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Je me suis inscrite à un atelier d’autogestion de l’anxiété
Crédit: Unsplash

Ça fait quelque temps que je remarque que je suis de plus en plus anxieuse. J’ai cette fâcheuse tendance à fuir et à minimiser ce que je ressens en cas d’anxiété. Au lieu de m’attaquer à ce qui m’angoisse réellement, je tourne autour du pot et j’espère que ça se règle. Ça ne m’aide pas trop.

J’ai eu une année 2019 plutôt chargée en émotions. J’avais plusieurs attentes et je ne les ai pas rencontrées. Je me suis aussi beaucoup comparée aux gens dans mon entourage, ce qui m’a découragée à maintes reprises. Je me suis retrouvée dans une tempête de questionnements (merci la belle crise existentielle!) que je n’étais plus en mesure de gérer. J’ai choisi de suivre mes valeurs et de prendre le temps que j’avais besoin pour réfléchir, mais veux veux pas, ces choix ont généré un nouveau lot de questions existentielles et une bonne dose d’anxiété.

Je me suis remise en question plus d’une fois suite à mes choix. Ai-je bien fait de quitter mon emploi (dans lequel je ne m’épanouissais pas)? Ai-je bien fait de quitter ma psy (qui avait une approche inadaptée à mes besoins)? Heureusement, je me suis tannée de toujours douter, de me nuire et d’être ma pire ennemie. Je me suis dit qu’il fallait bien que je trouve une nouvelle façon de m’aider à voir les couleurs de la vie.

J’avais besoin d’apprendre comment diminuer le nombre de scénarios catastrophes que je me créais constamment. Ça me prenait des pistes pour être plus compréhensive, respectueuse et bienveillante envers moi-même. J’avais beau faire du yoga ou lire, j’ai compris rapidement que je ne trouverais pas ce qui me manquait dans ma zone de confort. Pour sortir de ma zone de confort, je me suis lancé des défis comme appliquer pour devenir collaboratrice pour Ton petit look. Je voulais voir ce que j’étais capable de faire, je voulais tester et repousser mes limites. 

En cherchant de nouvelles idées, j’ai trouvé un atelier d’autogestion de l’anxiété offert par Revivre. J’ai hésité environ 30 secondes et j’ai appelé. N’étant pas prête à m’investir pour trouver une autre psy, je me suis dit que des ateliers d’autogestion pourraient fort probablement m’aider. En apprenant à autogérer mon anxiété, j’apprendrais moi-même à trouver des solutions et à les mettre en pratique. J’apprendrais à m’écouter. En étant en groupe, j’apprendrais à connaître comment les autres réussissent à composer avec leur mal-être, j’apprendrais peut-être même à partager mon point de vue et à m’estimer un peu plus. J’ai donc décidé de m’inscrire. 

J’ai attendu (im)patiemment le 2 décembre et je me suis inscrite. J’ai discuté par téléphone avec une intervenante pour déterminer lequel des ateliers offerts serait le plus adapté pour moi, puisque les ateliers sur l’autogestion de l’estime de soi et sur l’autogestion de la dépression me parlaient également. Comme les trois thèmes sont reliés, j’ai beaucoup apprécié être guidée dans le processus. Je commence l’atelier la semaine prochaine et je ne vous cacherai pas que plus ça approche, plus j’angoisse; ça me sort de mon cocon et c’est un monde inconnu. C’est paradoxal d’être anxieuse pour des ateliers sur l’anxiété. Je suis gênée d’être en groupe et de partager ce que je ressens, mais en même temps, ça m’encourage de savoir que je ne suis pas seule et que je serai écoutée.

D’un autre côté, commencer les ateliers me redonne espoir, puisque je sais que c’est un grand pas vers la personne que j’ai envie de devenir. J’ai toujours eu un peu de misère à m’ouvrir aux autres et je vois ces ateliers comme étant un grand pas vers les autres. En prenant la décision de m’investir, je prends aussi la décision que la peur ne l’emportera plus sur mon quotidien. Je sais que je vivrai encore des situations d’anxiété, mais si je sais mieux les gérer, c’est déjà ça de gagné. Ça me permet aussi de comprendre que si je prends le temps de tendre la main, il y aura toujours quelqu’un pour la prendre et me guider. Je suis vraiment heureuse d’avoir pris la décision de m’inscrire aux ateliers et de me donner une chance.

 

Avez-vous déjà assisté à des ateliers du genre? Qu’avez-vous tiré de cette expérience?

 

Nous ne sommes pas payées pour vous parler de cet atelier, on aime simplement partager nos découvertes.

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