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Ma pseudo-indépendance en amitié
Crédit: freestocks.org/ Unsplash

Comme chaque nouveau début d’année, je me suis fait un petit bilan. J’ai réalisé que l’année que je viens de terminer s’est bien mieux déroulée que celle d’avant. Ça n’a pas grand-chose à voir avec les résolutions de début d’année, mais à un moment, j’en ai eu marre et j’ai décidé de ne plus me laisser marcher sur les pieds.

Côté relations, ça a été plus Rock’n Roll, dans le sens que plusieurs d’entre elles ont pris fin, parfois avec beaucoup d’étirement. Je suis devenue beaucoup plus sélective en amitié depuis ces embrouilles. Genre un peu à la Paris’ Best Friend: si quelque chose me dérangeait, bye bye. Je sais toutefois que ce n’est pas comme ça que la game marche dans la vraie vie.

Source: Giphy

J’ai préféré me voir comme une personne indépendante, qui fait preuve d’honnêteté en ne laissant pas passer certaines choses. Finalement, je ne suis pas certaine de correspondre à cette définition. J’ai tout simplement du mal à laisser entrer de nouvelles personnes dans ma vie, surtout depuis que j’ai déménagé et que la distance géographique change un peu les choses.

Bref, je suis une vraie pseudo-indépendante. Tout ça parce que j’ai peur de m’engager dans de nouvelles relations interpersonnelles.

Je me suis vraiment demandé si je suis une amie de marde; je ne suis pas celle qui va attendre des amitiés, mais je ne donne pas beaucoup de nouvelles non plus. J’ai tendance à laisser le temps filer et à accepter que mes amis d’aujourd’hui ne soient pas forcément ceux de demain. C’est aussi plus facile pour moi d’avoir un nombre très restreint d’ami.e.s proches, d’autant plus que j’apprécie faire mes trucs en solo. Je me disais que c’était aussi un peu ça, être adulte, maybe.

Source: Giphy

Sauf que je sais que ne dois pas demeurer fermée aux opportunités qui se présentent et aux nouvelles rencontres. Je suis à un moment où je réfléchis à ce que j’attends de mes amitiés et à ce que j’aimerais éviter. Je dois surtout éviter l’erreur de me fermer à tout le monde dès le moindre conflit et régler les choses en communiquant dès que possible. Si je veux m’investir dans de nouvelles relations, je vais aussi devoir savoir ce que je peux offrir et comment je dois le faire.

Je sais que tout cela peut sembler vraiment too much comme manière de penser, car l’amitié doit venir naturellement. Il faut laisser un peu de magie opérer et ça fait le gros de la job, mais les relations sociales restent pour moi quelque chose de très complexe, pleines de non-dits que j’ai du mal à saisir. J’ai souvent l’impression qu’il me faudrait un vrai manuel d’instruction.

Pour cette année, j’espère donc m’ouvrir un peu plus aux autres, sans m’autoflageller pour mes difficultés.

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