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Mon plaidoyer pour un Noël (un peu moins) commercial!
Crédit: Unsplash
Noël approche. Impossible d’y échapper. Les incalculables remakes des tounes des Fêtes nous poursuivent dans les commerces. Les lumières partout dans les rues, les décorations scintillantes, la neige et le trafic abominable autour des centres commerciaux.

J’adore les lumières, les décos et les sapins de Noël. Les centres commerciaux, ça, je déteste profondément. Et ce n’est pas que la faute du trafic.

En fait, j’ai un malaise profond envers les causes sous-jacentes à ce trafic : la commercialisation de Noël.

Non, bien sûr, ce n’est pas nouveau qu’on en parle. Et pourtant, j’ai l’impression que chaque année, ça empire. Chaque année, je suis témoin des nouvelles bébelles mises sur le marché qui ne servent à rien, qui ont une durée de vie si courte que ça en est absurde, et pourtant, les gens les achètent. Les gens achètent, dépensent, consomment et polluent, ultimement.

Les gens achètent de la bouffe congelée absolument pas nutritive et pourtant bien coûteuse.

Les gens achètent des gâteaux congelés ou des bûches commerciales pleines de sucre et de produits chimiques.

Manque de temps?

Un peu d’honnêteté. C’est vrai que lorsqu’on cumule 3 jobs pour joindre les 2 bouts ou que notre santé mentale ne nous permet tout simplement pas le luxe de cuisiner, c’est légitime. Mais, pour la plupart d’entre nous, cuisiner un gâteau, ça ne prend pas une journée. Ça prend 1 heure, à peine. Bricoler un DIY pour un être aimé, peindre une toile, cuisiner un repas, écrire une lettre, un poème, offrir une attention, du temps, sortir ta best au resto; les idées ne manquent pourtant pas pour faire plaisir à nos proches sans leur offrir un énième objet qui prendra la poussière, non?

Mais je n’en ai pas contre les objets non plus! J’aime bien recevoir un bijou et il y a bien des trucs utiles qui sont agréables à recevoir. Noël, au fond, c’est de faire plaisir à ceux qu’on aime! Mais il me semble que dépenser ne devrait pas être la seule option, contrairement à ce que ma boîte de courriel veut me faire croire.

La valeur de l’intention

En fait, j’en ai contre la pression de consommer. Je suis une fille loin d’être conservatrice dans mes croyances, mais pour ce qui est des « belles valeurs traditionnelles », j’admets être vieux jeu. J’aime donner mon temps. J’aime rendre service. J’aime bricoler des projets artistiques pour mes proches.

Enfant, on m’a appris la valeur de l’intention, t’sais, comme dans : « c’est l’intention qui compte! ». J’ai ça de tatoué sur le cœur.

Mais je vois le monde changer… Je vois les gens accorder plus de valeur à la quantité qu’à la qualité… Plus de valeur aux zéros sur la facture qu’à l’intention. Trop d’enfants comptent leurs cadeaux plutôt que d’apprendre la reconnaissance…

Cette lettre ouverte et décousue se veut, au final, un piteux et humble rappel à tous : Noël, c’est l’amour.

C’est la famille, le pardon, l’amitié, le partage, le don de soi, de son temps, de son cœur. Et le monde, on le construit chaque jour par nos actions. Créez le Noël qui correspond à votre cœur. La pression matérielle n’est pas une obligation.

P.S. Allez juste écouter Noël chez les Muppets. Meilleur film de Noël ever. 

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