Aller au contenu

Le maudit bonheur overrated

Auteur: Stéphanie Gélinas
Partagez : facebook icon twitter icon
Le maudit bonheur overrated
Crédit: Unsplash

Dans une société où la dépression et l’anxiété sont à l’honneur, je me pose de grandes questions sur le maudit bonheur. Vous arrive-t-il de vous demander, ça veut dire quoi concrètement « être heureux.se »? Perso, j’ai toujours trouvé ça flou. Comment ça devrait se feeler, se vivre? Ça devrait être intermittent ou permanent? 

Tout ça pour dire que j’avais une insatisfaction face à ces termes, jusqu’à ce que je change de mindset complètement. 

 

Qu’est-ce qu’on entend dans la société?

On se fait dire que le bonheur n’est pas matériel, mais bien à l’intérieur de soi. Ça non plus, ce n’est pas super clair. Et c’est vraisemblablement très contradictoire dans une société qui consomme toujours plus.

Même l’industrie publicitaire s’est emparée du concept. On n’a qu’à penser à des slogans comme « Open Happiness » de Coca-Cola ou « More Happy » et « Happiness is a choice » de Pepsi. Si seulement on n’avait qu’à engloutir une boisson gazeuse pour être heureux… 

On se fait conseiller ben des affaires par rapport au bonheur. Du genre :

  • Voir le côté positif des choses
  • Apprécier les petits bonheurs
  • Arrêter de se comparer aux autres
  • Être dans le moment présent
  • Respecter ses valeurs

And so on…

Mais il manque ENCORE de quoi. D’ailleurs, je ne suis pas la seule à me poser ces questions :

Et si je me concentrais sur « être utile »

L’article The purpose of life is not happiness : it’s usefulness est venu allumer une belle grosse lumière dans ma tête. Ça me parle beaucoup plus. Au lieu de me questionner à savoir si tel projet ou telle action va me rendre heureuse, je préfère me demander si ça va me rendre utile.

« In fact, if you look around you, most people are pursuing happiness in their lives. That’s why we collectively buy shit we don’t need, go to bed with people we don’t love, and try to work hard to get approval of people we don’t like. »

[ Traduction libre: « En fait, si on regarde autour de nous, la plupart des personnes sont en quête de bonheur dans leurs vies. C’est pour ça que, collectivement, nous achetons des choses dont on n’a pas besoin, nous allons au lit avec des personnes que nous n’aimons pas et nous travaillons fort pour obtenir l’approbation de personnes que nous n’appréciont pas. » ]

Alors… Comment être utile?  

L’idée est d’être utile pour les autres ET pour soi. Cela peut être dans les petites choses, pas besoin de se métamorphoser en Mère Teresa pour autant. Par exemple :

  • Ralentir pour prendre soin de soi afin d’être meilleur.e pour les autres ensuite
  • Préparer un repas pour une personne qu’on aime
  • Prendre le temps d’aider un.e collègue même si la tâche en question n’est pas la nôtre
  • Prendre des nouvelles d’un.e ami.e
  • Construire ou fabriquer un meuble ou un objet qui nous sera utile
  • Partager un article qui nous a aidé et qui pourrait aider d’autres personnes (hihi)

 

Ça veut-tu dire que je ne peux plus rien faire « d’inutile »

Je vais continuer à aller souper au resto, à voyager (on peut rendre un voyage utile aussi!), à acheter des babioles et à binge watcher une série sur Netflix. Ces choses peuvent aussi (dans une certaine mesure) nous rendre heureux par moments.

Mais si je ne fais que ça, ce n’est pas assez. J’ai envie d’être utile, d’avoir un purpose.

 

Vous en pensez quoi? Est-ce vrai que l’idée du bonheur prend toute la place alors que l’utilité est underrated?

Plus de contenu