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Loin de ma famille, mon rapport aux autres a changé (en mieux)!
Crédit: Providence Doucet/Unsplash

Mon immigration à Montréal est probablement un de mes meilleurs moves EVER. J’ai vite aimé ma vie dans cette ville; voilà bientôt 10 ans que j’y vis et je n’envisage pas d’en partir.

Bien que je sois heureuse de ma situation, il y a des choses que je trouve parfois difficiles. L’éloignement de la famille et de certain.e.s ami.e.s proches est de loin ce qui me pèse le plus. Avec le temps, j’ai appris à vivre avec et, tout récemment, j’ai réalisé que je me suis adaptée et je pense même que c’est un changement pour du mieux, yeah!

Eh oui, j’ai développé des capacités à tisser des liens plus forts et plus rapides avec mon entourage. Bon, j’ai toujours besoin de moments pour moi, hein, on ne se refait pas en 10 ans, quand même! Mais je m’ouvre plus facilement aux autres, je manifeste davantage de bienveillance. Je lance aussi plus facilement les invitations, puis je ne me fais plus prier pour accepter une invitation (ouep, réfléchis bien avant de m’inviter parce que c’est sûr que je m’en viens!).

Quelques exemples parmi tant d’autres: mon samedi au verger. J’y ai retrouvé avec mon gars la famille d’un de ses amis, puis on était accompagnés de deux amies (ou, pour être plus exacte, une amie et une fille avec qui j’avais sympathisé dans le cadre d’un 5@7 la veille, mais j’avais un bon feeling!). J’ai adoré cette journée, je me sentais bien entourée et à ma place. Il y a aussi ces moments de fin de semaine passés avec d’autres parents et leur.s enfant.s rencontré.s à la garderie, des sorties avec des collègues, etc.

J’ai remarqué que, bien souvent, ces gens avec qui « j’accroche » vite sont également loin de leur famille. C’est sûr que notre besoin commun d’établir des liens et de connecter est probablement plus fort et, de fait, nous rapprochent. Puis, mettons qu’en fin de semaine, on n’est généralement pas au chalet familial ou invité.s à un souper de famille… alors on a plus de temps à passer ensemble.

Certain.e.s y verront peut-être une gang d’isolé.e.s qui se rapprochent par nécessité. Moi, j’y vois des gens qui se reconnaissent un vécu commun, prennent une chance de vivre un bel échange (voire une belle relation) et font le choix courageux de faire un pas vers l’autre et de s’ouvrir à lui.elle au risque de ressentir la déception ou le rejet (les inconditionnel.le.s de Brené Brown retrouveront ici son influence!).

Qu’en pensez-vous?

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