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Marianne St-Gelais s’associe avec la campagne « Parlons VPH »
Crédit: Marcelo Leal/ Unsplash

Bon, assoyez-vous, on va avoir un p’tit talk vous et moi… Le VPH, c’est pas cool du tout. Le virus est la cause de presque tous les cas de cancer du col utérin et se transmet très facilement. Pourtant, avant d’en être touchée (BIN OUI, les confidences sur Internet que je vous fais là!), je connaissais absolument rien de cette ITS.

Après en avoir parlé un peu autour de moi, je me suis rendue compte que j’étais vraiment loin d’être la seule à avoir reçu un diagnostic de VPH et je me suis demandée pourquoi ça semblait quand même assez répandu (selon la campagne VPH Canada, c’est une estimation d’environ 80% des femmes en âge de procréer qui contracteront le virus au moins une fois dans leur vie) et surtout pourquoi on n’avait pas beaucoup d’info sur le sujet.

Je ne sais pas si vous vous souvenez (ou si vous en avez même déjà vu) des affiches sur la gonorrhée et la chlamydia dans les toilettes au secondaire? On avait DONC peur de ces ITS là (avec raison), mais pourtant on ne parlait pas tant du VPH… La campagne « Parlons VPH » veut donc amorcer la discussion sur le sujet, et permettre aux Québécois.es de s’informer davantage.

Marianne St-Gelais a décidé de s’associer avec Parlons VPH, parce qu’elle s’est elle-même rendue compte être vraiment mal informée quand sa sœur a reçu un diagnostic d’une lésion (non cancéreuse) au col de l’utérus.  La campagne est super importante, parce qu’elle déconstruit une tonne d’idées qu’on peut avoir sur l’ITS, genre « je peux pas l’avoir si je suis dans une relation monogame » ou « je n’ai pas de symptômes, ça doit vouloir dire que j’ai rien » en plus de rappeler l’importance de passer un test PAP régulièrement afin de dépister une éventuelle lésion ou des cellules anormales dans le col de l’utérus.

Par contre, je dois vous avouer avoir été un peu gossée par comment la vaccination est abordée dans la campagne. En fait, on s’entend que Parlons VPH est adressée aux adultes pis si jamais vous ne saviez pas, bin le vaccin n’est plus gratuit pour les personnes âgées de 18 ans et plus… Alors OUI, of course, la vaccination est importante, mais j’aime pas ça avoir l’impression que je suis une mauvaise citoyenne parce que je ne peux tout simplement pas me permettre de payer trois doses de vaccins pour 540$ au total + des éventuels frais d’injection (les prix semblent varier, mais le vaccin reste tout de même très cher).

En plus, le vaccin n’est pas remboursable par la RAMQ et remboursable par seulement quelques compagnies d’assurance privée. Quand je m’étais renseignée pour le vaccin il y a quelques années, il fallait coordonner le tout soi-même si notre pharmacie n’offrait pas le service d’injection. On m’avait expliqué qu’il fallait que je prenne un RDV dans un CLSC, que j’aille chercher ma dose pas plus de 24h à l’avance, mais je devais appeler mon pharmacien au moins une semaine d’avance pour qu’il puisse s’assurer d’avoir le vaccin en stock, car ce n’est pas toujours le cas…

C’est super bien de faire une belle campagne instructive et visuellement intéressante pour informer les gens des risques liés au VPH, mais ça serait aussi très cool de rendre le vaccin plus accessible financièrement et logistiquement aux gens de plus de 18 ans qui souhaitent l’avoir.

Je lance l’idée comme ça, t’sais!

Est-ce que ça a changé depuis mon expérience; trouvez-vous le vaccin accessible?

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