Si vous vivez loin de votre famille et de très belles amitiés, vous devez de temps à autre vous faire poser la question : « Est-ce que tu viens pour les vacances? » Et tout comme moi, vous connaissez certainement le méchant dilemme de devoir choisir entre rentrer auprès des vôtres que vous voyez si peu ou partir à la découverte de nouvelles contrées.
Pour ma part, ma famille et certaines des personnes qui me sont les plus chères sont sur le Vieux Continent, en France. J’ai immigré à Montréal il y a 9 ans et en plus d’être devenue mon home sweet home, cette ville est le lieu de départ idéal pour partir à la découverte du continent américain pendant les vacances, un continent que je connais bien moins que l’Europe.
Sauf que lorsque je fais le choix de voyager en Amérique, je manque l’occasion de passer du temps avec ces personnes si importantes dans ma vie. Parfois, même lorsque je rentre, le temps file tellement vite que c’est impossible de voir tous mes êtres chers et je me sens bien privilégiée qu’il.le.s ne m’en tiennent pas plus rigueur.
C’est que, comme pour bien du monde, les jours de vacances sont une denrée limitée dans ma vie. J’ai maintenant la chance de cumuler près de 4 semaines de congés payés, cela peut vous paraître énorme, mais dans mon pays natal, on commence sa carrière avec 5 semaines de vacances. Ce qui augmente parfois l’incompréhension lorsque je dis manquer de vacances pour retourner au bercail.
Enfin, il y a toujours le compromis de se retrouver pour découvrir un nouvel endroit, aussi bien pour moi que pour mes êtres chéris du Vieux Continent. Et puis, de temps à autre, certain.e.s me font la grande joie de passer par Montréal. J’ai de la chance, j’en suis consciente!
C’est une chose bien étrange que d’entretenir une relation à distance avec des personnes qui ont un jour fait partie de mon quotidien et qui comptent tant dans ma vie. Il m’arrive de me demander si tout cela a du sens et si je ne ferais pas mieux de rentrer auprès de mes proches, sauf que maintenant, j’ai des attaches à Montréal.
Alors voilà, je suis assise les fesses entre deux chaises, mais toutes les marques d’affection qui rayonnent autour de ma petite personne me font à oublier que ça peut être inconfortable.
Ah pour finir, j’aimerais rendre à David & Jonathan ce qui leur appartient puisque le titre d’une de leurs chansons ô combien ringarde et datée en 2019 (mais un hit à l’époque en France) m’a donné le titre de cet article.
Une autre preuve que je ne vous oublie pas, de mon côté de l’océan!