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Est-ce que j’aurais voulu être une artiste ?
Crédit: Crédit: Annie Gavin / Unsplash

Je ne dois certainement pas être la seule avec ce parcours ? T’sais le genre de personne qui a fait tout son secondaire/ Cégep en étant (beaucoup trop?) impliquée dans les arts, genre TOUS les arts de la scène: théâtre, impro, comédie musicale, musique, danse et tout le tra la la.

On dirait que j’ai vraiment eu le cheminement type de l’enfant qui voulait un jour faire du théâtre. Secondaire en spectacle et les petits concours de chants, je les ai faits!

Jusqu’au jour où je devais faire un choix. Est-ce que j’étais vraiment prête à me payer un coach et à entamer les procédures d’auditions? Ouf… Je ne sais pas. Eh bien, en fait, je le sais, parce que 3 ans plus tard, je ne fais plus aucune activité reliée aux arts de la scène. Oups.

C’est vraiment poche comme histoire, vous me direz. Tellement d’années, tellement de passion, tellement de rêves… pour finalement ne mener à rien.

Crédit:GIPHY

En passant de la région à la ville, je n’ai pas su refaire ma place dans un milieu qui est tissé serré et qui, pour moi, et malgré tout l’amour que j’y porte, m’amène aussi beaucoup de stress. Pour vous donner un exemple: autant j’ai adoré l’impro, je n’ai pourtant jamais été aussi anxieuse que lorsqu’il y avait plus de 10 personnes dans la salle pour nous voir jouer.

J’ai tenté a quelques reprises de réintégrer certaines activités à ma routine, mais bof, ce ne fut pas un franc succès.

Ça fait qu’aujourd’hui, même si je deal relativement bien avec une carrière de comédienne abandonnée, je vis tout de même une petite nostalgie. Aller au théâtre me donne toujours un petit blues quand je me rappelle les productions auxquelles j’ai participé et le plaisir d’être sur une scène.

Parce que pour être honnête, il n’y a rien de comparable au stress d’avant spectacle, de l’amour que tu reçois d’un public, au sentiment de joie, mais aussi de peine, quand tu dois laisser partir une production sur laquelle tu travailles depuis si longtemps, à la complicité partagée entre partenaires de scène, au moment où tu joues un drame et que tu es triste pour de vrai… pour moi ça, perso, c’était mon best moment.

Je pense que c’est un sentiment qui ne me quittera jamais, ce petit « j’aurais pu». Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas de regret, mais plutôt d’une petite place dans mon cœur qui sera toujours dédiée à cette passion, même si je ne la pratique plus au quotidien.

 

Avez-vous déjà laissé une passion derrière vous?

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