Cette année, j’ai repris mes études. Un retour sur les bancs de l’université pas forcément prévu à la base, mais écoutez, mon parcours n’est pas vraiment linéaire donc, pourquoi pas?
J’ai repensé à mon état d’esprit de septembre dernier et celui de ces derniers jours. J'ai évalué les différences entre mes attentes initiales et ce qui s'est réellement passé et je vous présente la réalité de mon retour aux études en quelques points!
Je me suis fait des amis
Oui ça peut paraître bizarre comme commentaire, mais je m'étais mise dans un état d'esprit où j'irais en cours, je me mettrais dans un coin et où je repartirais aussi vite que j'étais venue. Je me suis bien vite rendu compte (à la pré-rentrée, oui ce fut rapide!) que pour survivre à l'université, il fallait se faire des amis! Et je suis très contente de l’avoir fait car l’année est passée beaucoup plus vite grâce à eux (tout comme les travaux de groupes obligatoires dans TOUS les cours).
J’étais par ailleurs l’une des plus vieilles de la cohorte, mais cela m’a justement permis de découvrir des personnes plus jeunes que moi et ça fait du bien aussi!
Je me suis dépassée et j’ai eu des bonnes notes
Qui l'aurait cru? Pas moi. Abonnée aux 12/20 en France (équivalent à la moyenne ici environ) je me suis retrouvée à avoir des A et des B+. Quel changement! Ce qui est triste est que le système de mon programme faisait en sorte que mes B+ étaient parfois considérés comme des « mauvaises » notes alors que YO j'ai jamais eu ces notes-là auparavant et pour moi qui revenait aux études, j’étais quand même très fière de moi.
Je n’ai pas réussi à garder une vie personnelle, sociale et amoureuse intacte.
Malheureusement, cette année fut forte en émotion sur plusieurs points. J'ai eu beaucoup plus de travail que ce que j'aurais pensé. À la base, 20h de travail par semaine me semblait peu, mais je n'ai presque jamais dépassé les 16-18h au final. Le trimestre d’hiver a particulièrement été fatal pour moi parce que je suivais 4 cours de maîtrise tout en préparant le festival pour lequel je travaillais. Ce rythme a impacté ma vie personnelle d’une manière assez imprévisible et je m’en serai bien passée. La charge de travail universitaire m’a surprise, car pour ma part, cela était bien différent en France. Le contrôle continu c’est bien, mais cela m’a pris énormément de mon temps libre et de ma vie. Je suis contente que cela n'ait duré qu’une seule année; je ne me voyais pas tenir le rythme plus longtemps (bravo à tous ceux qui le font!).
J'ai aimé ça
Même si je n'ai donc pas tout aimé durant cette année remplie de défis, j'ai beaucoup aimé être stimulée, pousser mes limites et me remettre à écrire. Ce fut une année riche en émotions, pleine de remises en question et de doutes, mais qui m’a aidée à prendre confiance en moi aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Je me suis fait violence à plusieurs reprises (oups), mais je suis fière du chemin parcouru durant cette année pour le moins imprévue.
À la fin du trimestre, certains camarades étaient tout contents de dire que c’était le dernier cours de leur vie entière. Ça m'a fait rire, car j'avais dit la même chose lors de mon dernier cours d’université en France il y a quelques années… et me voilà, aujourd’hui, à faire le bilan d’une nouvelle année en tant qu’étudiante. Comme quoi, nous ne savons jamais ce que l’avenir nous réserve!
Je souhaite à tous mes collègues universitaires un bel avenir, on l’a bien mérité!