Comme bien des personnes, je suis entrée cette année dans le monde fabuleux de la trentaine. Pourquoi fabuleux, me demandez-vous? Parce que selon mes sources les plus fiables, il semblerait que ce soit la décennie par excellence pour s’accomplir sur les plans personnel et professionnel. Vous m’excuserez, mais avec l’apparition de ma ride sur le coin de la bouche, je suis un peu sceptique!
Ceci étant dit, je constate qu’il y a tout de même certains avantages à vieillir. Primero, j’en ai plus rien à faire de l’opinion des autres et segundo, ma confiance en moi se porte nettement mieux à 30 ans qu’à 20 ans. Même si la Andréanne au début de sa vingtaine, avec ses idées de grandeur et irréalistes, s’imaginait plus avancée qu’elle l’est une décennie plus tard, faut dire que je suis fière du parcours que j’ai effectué : des voyages fous, une maîtrise réussie avec succès, un bon travail, un beau chez-moi et des amitiés durables. Bref, je ne retournerais pas à l’âge de 20 ans et je n’ai absolument aucun regret par rapport au passé.
Jusqu’à tout récemment, mon énergie était dirigée vers la création et le développement de ma carrière. Maintenant arrivée à un point que je juge satisfaisant pour l’instant, j’ai beaucoup de temps à ma disposition pour penser au futur. Depuis au moins un an, j’ai une question qui me revient sans cesse en tête : « What else? ».
Ayant déjà le diplôme et la carrière, je serais rendue, selon la norme, à fonder une famille. Sauf que le hic, c’est que je n’ai aucune envie d’en fonder une. J’ai plusieurs ami.e.s qui ont déjà des enfants et tant mieux pour eux.elles. Je suis contente pour ces personnes, mais aucune partie de moi ne me dit que j’aimerais être à leur place. Je les vois rusher leur vie, jongler avec 46 000 priorités et j’en viens à l’évidence que je préfère de loin ma vie. Peut-être que je changerai d’avis dans le futur concernant la famille, peut-être que non, mais pour l’instant, je passe mon tour.