C'est pas vrai que tout le monde t'aime.
Je sais, ça peut paraître un peu rough, pas de ouatte et pas de protecteurs pour les genoux. Mais c'est vrai. C'est réellement à 33 ans moins quelques heures (merci pour les souhaits de bonne fête, j'aime beaucoup le vin rouge) que je me suis rendu compte que non, je ne vivais pas dans un monde utopique où tout le monde capotait sur tout le monde. 33 ans de naïveté? Ok. Et quoi encore, tu vas me dire que la robe one size que j'ai commandée sur Wish n'est pas vraiment ONE SIZE? Pffff.
Est-ce que j'aime tout le monde? Oh boy. Next. Mais j'ai trop longtemps cru à tort que, autant les auditeurs à la radio, mes followers ou les gens de mon entourage immédiat, semi-immédiat ou même pas mal trop éloigné, m'aimaient pas mal toutes et tous. Oops. 3 prises pour moi. Out.
Voyons! Me semble que je peux être drôle, je fais toujours passer tout le monde avant ma propre personne, j'essaie d'être toujours le plus politically correct possible, de pas offenser personne, je ne pars pas de débats inutilement, j'ignore les ignorants, mais non. Il n'y a pas de recette Ricardo magique pour un potluck d'amour universel et infini envers et contre tous. Et sais-tu quoi? Même s'il en existait une, je ne voudrais pas la connaître. Anyway, je n'ai jamais été capable de suivre une recette. Il faut toujours que je change quelque chose. Désolée Ricardo.
À 33 ans moins quelques heures (merci pour les messages, j'aime le champagne et les bières de microbrasseries), je suis enfin capable de dire que je me sacre complètement des gens qui ne m'aiment pas. J'accepte le principe, qui peut sembler très banal pour plusieurs, mais qui m'a pris plusieurs années à assimiler, du « non Joanie, ce n'est pas tout le monde qui t'aimais, t'aime et t'aimera. » Parce que je ne suis pas une chanson de Cabrel. Parce que l'amour n'est pas toujours partout où l'on regarde. Et parce que je ne suis surtout pas nue sur des galets. #jetaimeFrancis
Même Ricardo lui-même a probablement des haters! Mais, pourquoi? Charismatique, posé, culinairement parfait, cheveux toujours préparés on point… pourquoi ne pas aimer Ricardo! C'est parce que c'est pas vrai que tout le monde aime tout le monde.
« C'est pas tout le monde qui peut t'aimer, n'oublie jamais que tu n'es pas du chocolat. » Oh hell Henry, non! Le chocolat. Ce n'est même pas universel. Impossible? Juré, mon p'tit macaron. J'ai même croisé, un moment donné, jadis, naguère, un être humain qui DÉTESTAIT ça. Je viens d'avoir un flash de Ricardo qui se part une marque de tablettes de chocolat, et que c'est Francis Cabrel qui ferait le jingle publicitaire. Mais bon, je m'égare.
À 33 ans moins quelques heures (merci pour les souhaits, j'adore les voyages et les croisières), j'assume parfaitement le principe de ne pas être endossée de tous. En fait, quand j'y pense, je ne veux jamais que ça arrive. Je ne veux pas faire l'unanimité. De un, parce que ça se dit très mal, et de deux, parce que c'est dull l'unani.. l'umani… l'unanIniminimagimo.
J'aime mieux être aimée/détestée/jugée/méprisée parce que je suis pleine d'épices et d'ingrédients le fun et qui sortent de l'ordinaire, que d'être ok-acceptée-mais-sans-plus-d'émotions-intenses-que-ça parce que je suis aussi drabe qu'un tofu pas mariné.
N'oublie pas. Quoi que tu fasses, l'amour est (presque) partout où tu regardes.
Regarde dans le miroir. Ça, c'est beau. Sois unanime envers toi-même.