Aller au contenu
Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une
Crédit: Ta deuxième commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une/Facebook

Aujourd’hui j’ai envie de faire mon coming out : non je ne suis pas heureuse. Je vais travailler, je vois mes amis et mon copain, je vais au gym… J’ai l’air d’un humain bien normal mais au fond de moi je me sens comme un robot. Je survis plutôt que vivre et c’est ce qui fait que la flamme qui m’habitait s’éteint à petit feu. Mais je n’ai vraiment pas envie de baisser les bras, au contraire j’ai envie de commencer ma deuxième vie avant qu’il ne soit trop tard. Oui, parce que ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une!

Vous l’aurez peut-être reconnu, « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en a qu’une » c’est le titre d’un livre paru en 2015 et écrit par Raphaëlle Giordano. Une des collaboratrices de TPL en a d’ailleurs déjà fait mention par le passé. Le livre nous amène à suivre Camille, 38 ans, dans son cheminement personnel guidé par Claude, un routinologue. Celui-ci l’amène à faire plein de changements et d’exercices (que l’on peut d’ailleurs parfois nous-même appliquer) pour l’amener à atteindre le réel bonheur. Pour ma part, je l’ai lu il y a environ 2 ans et j’ai beaucoup aimé; je trouvais ça assez inspirant. J’aimais le guts du personnage principal et la folie de Claude, mais pour être honnête, je n’ai pas vraiment tenté de faire les exercices, car je me disais que ça demandait trop d’efforts et d’énergie. Mais voilà, maintenant nous sommes 2 ans plus tard et il y a vraiment une voix dans ma tête qui me dit « Fonce, fais des changements, qu’est-ce que tu as à perdre? ».

Juste d’admettre que l’on n’est pas heureu.x.se dans notre vie actuelle c’est assez terrifiant. J’ai la carrière que j’ai toujours voulu faire et qui m’a apporté énormément de satisfaction et de bonheur il y a à peine 2 ans… J’ai aussi toujours cru que j’étais choyée d’avoir une famille aussi soudée et aimante. Malheureusement (ou heureusement, c’est selon), depuis les dernières années, des vérités ont éclaté, rendant certains aspects de ma vie moins parfaits. J’ai voulu nier et mettre mes œillères, mais les problèmes des fois on dirait qu’ils ont un turbo moteur à la fast and furious pour vous rattraper quand vous tentez de fuir. Puis de toute façon, en niant, c’est là que j’ai complètement commencé à me couper de moi-même, de mes émotions et de tout le reste. Je me suis isolée, car je ne voulais pas avoir à parler de moi; je ne voulais pas me confronter à moi-même.

Mais est-ce que j’ai envie de poursuivre mon existence en me mettant de côté? Même à l’écrit ça ne fait pas de sens! Ma vie doit m’inclure sinon ce n’est plus la mienne. JE veux me laisser une place et si ça implique de faire des changements importants dans ma vie personnelle et professionnelle, eh bien je le ferai parce que JE veux exister!

Juste à l’écrire je ressens de l’excitation et c’est exactement ça que je veux vivre! Je me suis vue sourire (et même danser) en m’imaginant faire mon emploi actuel qu’à temps partiel pour laisser de la place à un projet que j’aimerais beaucoup mettre sur pied. Je ne veux pas me réveiller dans 10 ou 20 ans et avoir un nombre incalculables de regrets. Je veux être remplie de risques, de sourires, d’amour, de gratitude… Pas de vide et de tristesse. Je vais peut-être me planter… Mais comme le dit si bien ce cher philosophe du nom de Charles Pépin : « Qui n’a jamais connu l’échec a raté sa vie! ».

Qu’en pensez-vous?
 

Plus de contenu