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Il se passe quoi, dans la tête d’un.e procrastinateur.rice?

Ça semble inévitable, right?

Qu'il s'agisse d'un projet scolaire, d'une thèse, d'un projet relié au travail, d'un article à écrire pour votre blog préféré (hello Jojo, hello Caro)… Vous vous rendez compte à la dernière minute que vous avez trop souvent délaissé vos engagements pour bingewatcher vos séries préférées, et vous vous retrouvez confronté au HUGE stress d'essayer de pondre quelque chose de quand-même-bon-pas-trop-mauvais. Généralement, ça vient avec une quantité considérable d'insultes qu'on s'envoie à soi-même pour ne pas avoir été assez brillant.e de commencer plus tôt. 

ET PUIS. 
IMMANQUABLEMENT. 
Vient le plus gros mensonge récurant du siècle:
« Prochaine fois, m'a prendre ben de l'avance. »

HAHA. Ben ouéééé, c'est ça!

Sous la pression du moment, on y croit dur comme le fer. Mais deep down, on sait pertinemment que les probabilités de tenir cette promesse vont disparaître en même temps que la parution d'un nouvel épisode de Jane the Virgin. 

Mais certain.e.s travaillent mieux sous pression, non?

Peut-être, mais moé, pas pantoute. 

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, remettre un travail botché sous le stress et le manque d'organisation ne me rend jamais satisfaite parce que je n'ai pas l'impression qu'il représente pleinement mon potentiel.  Pourtant, j'ai beau avoir de l'intérêt pour ledit projet, j'ai beau savoir ce que je désire comme résultat final… il me semble carrément impossible de prendre réellement du temps pour m'appliquer et voir mes efforts porter fruit. 

Mais… pourquoi?

Je procrastine souvent en faisant une introspection sur ma procrastination pour essayer de mettre le doigt sur la raison pour laquelle je procrastine. J'en parle aussi souvent avec mon psychothérapeute.
Mon pattern est donc un amalgame complexe entre un trouble de la concentration, un trouble de l'anxiété et un penchant vraiment gossant vers le perfectionnisme. 

En gros, je suis si perfectionniste que je me mets une pression trop lourde à la conception d'un travail. On rajoute à ça mon incapacité à me concentrer et mes difficultés à organiser mes idées. Puis on mélange le tout avec le sentiment d'anxiété qui me vient à l'appréhension seule de ne pas être capable de ne pas être concentré.

Bien entendu, je sais très bien à chaque fois que je vais devoir un jour ou l'autre confronter ce stress. Mais sur le coup, admettons que mes intentions d'être productive se font facilement garrocher par la fenêtre. 

À ce jour, je n'ai toujours pas trouvé de trucs efficaces pour contrer la divine tentation de procrastiner.

J'y travaille et si j'en trouve, qui sait, peut-être que vais-je en faire un sujet d'article éventuellement!

Pis vous autres, en avez-vous des trucs? #Askingforafriend

 

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