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Un temps des fêtes pas si festif
Crédit: Anthony Tran/Unsplash

J'adore Noël! Et pourtant…

Même si c'est habituellement ma période préférée de l'année, même si j'étais tellement enthousiaste à l'idée d'y être enfin arrivée, même si j'étais euphorique de vivre mon premier Noël avec mon fiancé, même si j'avais vraiment hâte de revoir tous mes proches… cette année, le temps des fêtes n'a pas été festif du tout! 

Le Shut Down
À mon premier jour de congé, je suis tombée malade. Dès mon réveil, le 22 décembre, les grosses semaines du dernier mois sont venues cogner à ma porte. BANG! On aurait juré qu'un train m'était passé sur le corps… Le problème, c'est que mon horaire était booké du 21 au 26, tous les soirs et même certains jours, et que je recommençais à travailler le 27. J'étais essoufflée juste à regarder mon agenda.

J'étais tellement épuisée et tellement malade que j'ai eu beaucoup de mal à profiter de mon temps des fêtes. J'avais l'impression de passer à travers mes soirées plus que de les vivre. Et j'ai trouvé ça vraiment, mais vraiment triste!

L'heure des bilans
J'ai donc passé mon temps à être relativement confuse. Mes émotions étaient en dents de scie et j'étais clairement à fleur de peau. Une fois le 31 venu, mon copain et moi étions à bout de souffle, malades tous les deux et dans un état de fatigue assez avancé. Nous avons donc décidé de passer la soirée à la maison. 

Ce soir-là, j'ai pleuré. Un besoin très fort de jeter un regard rétrospectif sur l'année que je venais de traverser s'est imposé à moi. Il m'était nécessaire de comprendre pourquoi j'en étais rendue là. 

Si on trace les grandes lignes de mon année 2018, le portrait est vraiment positif. En janvier, j'ai rencontré l'homme de ma vie, qui m'a demandé ma main à l'automne; en février, j'ai réalisé un rêve en devenant chroniqueure pour Ton Petit Look; en mai, j'ai démissionné de mon poste dans une firme pour me lancer en affaires; en juin, je travaillais à titre de consultante pour les deux restos dont je suis devenue, en septembre, directrice générale adjointe, en plus d'avoir mon entreprise. Ajoutons à cela une première année dans ma première maison, une nouvelle famille, des nouveaux amis et une nouvelle voiture (après avoir eu un accident effrayant avec mon amoureux en août). 

Sauf que je me suis rendu compte, avec du recul, que la nouveauté et les changements, même s'ils sont très positifs, apportent leur lot de stress et de vertige. Quand on y pense bien, cette année, j'ai perdu la majorité de mes repères. Je n'habitais plus dans mon appart' que j'ai eu pendant 6 ans, je n'habitais plus seule après des années à avoir eu mon chat pour seul coloc, je ne travaillais plus au bureau que je connaissais si bien, j'ai dû apprendre deux nouveaux domaines en l'espace de quelques mois, et j'en passe… 

J'ai dû réapprendre à vivre avec tous ces nouveaux paramètres. Et vraisemblablement, ça n'a pas été de tout repos! Force est d'avouer que je devais trouver une certaine stabilité, ou plutôt un certain équilibre, pour l'année à venir.

L'heure des résolutions
J'ai la chance de faire face à tout ça avec la personne en qui j'ai le plus confiance : mon copain. Nous en avons beaucoup discuté dans le temps des fêtes, surtout le 31 au soir, et nous avons décidé de prendre des résolutions, essentielles à notre survie. 

Je ne crois pas vraiment en ce concept de résolutions au nouvel an. Je suis de celles qui préfèrent opérer des changements lorsque nécessaire et non une seule fois par année. Toutefois, au vu de ces derniers mois fort mouvementés qui ont impliqué tant de bouleversements, les résolutions apparaissaient incontournables… Peut-être en reparlerons-nous dans un prochain article! 

Avez-vous vécu ce besoin criant de faire le bilan?

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