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Quand mieux manger n’est plus une question d’apparence
Crédit: Brooke Lark/Unsplash

Déjà une nouvelle année, déjà 2019, et qui dit début janvier dit résolutions. Ça fait plusieurs années que je n'adhère pas à ce concept, mais cette fois-ci, c'est différent. En 2019, je n'ai pas le choix d'adopter la résolution la plus populaire de toutes : mieux manger et bouger plus.

J'ai toujours eu une relation conflictuelle avec la nourriture et mon corps. Je me suis toujours trouvée grosse, même si mon poids a été très très longtemps sous la moyenne. C'est que je suis assez grande, et on dirait que j'ai toujours trouvé que je prenais trop de place dans le monde. Comme ma grandeur est hors de mon contrôle, c'est sur le poids que je me suis rabattue pour me critiquer constamment et laisser des pensées négatives à mon propos m'envahir. Puis, la sédentarité et l'âge ont eu raison de moi : j'ai pris du poids pour vrai, et mon corps a changé sérieusement à mes yeux. 

J'ai aussi déménagé en appart, et je suis donc devenue autonome de mon alimentation, ce qui n'est vraiment pas un bonheur pour moi. En effet, je déteste cuisiner, je ne sais jamais quoi manger, et je trouve que j'ai faim trop souvent par rapport au temps que j'ai dans une journée pour m'adonner à la tâche de me préparer quelque chose. Pour moi, cuisiner et manger sont des supplices, ce qui fait que j'ai plus souvent qu'autrement choisi la voie facile : pâtes, repas préparés, restaurants.

Sauf que. En septembre, ça a fait trois ans que j'utilise le depo provera comme moyen de contraception (qui donne faim et fait prendre du poids, d'ailleurs, mais c'est une autre histoire). Ça fait trois ans que je me présente au CLSC aux trois mois afin d'avoir mon injection. Et à chacune de ces fois (je vous laisse faire le calcul), on a pris ma pression, et les yeux se sont exorbités de terreur à la vue de ce chiffre incompréhensible pour moi.

« TU ES BEAUCOUP TROP JEUNE POUR AVOIR UNE PRESSION SI HAUTE », hurlait-on, immanquablement (bon, j'exagère un peu, mais tout de même).

Et les dernières fois, on m'a pressée d'aller consulter pour hypertension. On m'a donné un petit carnet où mes dernières pressions ont été inscrites. On ne veut pas m'alarmer, mais il est grand temps de changer mon mode de vie, parce que les répercussions peuvent être graves.

L'hypertension, en gros, c'est quand le sang exerce une pression anormalement élevée sur les artères. Il est normal d'avoir une pression plus élevée quand on est stressé.e ou quand on fait de l'activité physique, mais chez les gens qui souffrent d'hypertension, elle reste trop élevée tout le temps, même au repos. Les risques? Troubles cardiaques. Problèmes de reins. Alouette.

Ça a l'air nice, hein?

Et ce qui contribue fortement à l'hypertension (outre la génétique, dont je suis également victime #PackageDeal), c'est l'alimentation riche en sel et en gras. Bien sûr, c'est précisément ce que je mange au quotidien. Il faut absolument que je me mette à « mieux manger ». Mais c'est quoi, mieux manger? Vers où on se lance, quand on veut mieux manger? Honnêtement, je n'ai pas les réponses et ça me fait paniquer. Il faut que je change mes habitudes de vie, ma santé en dépend, mais je ne connais pas le chemin à suivre. Pour quelqu'un comme moi, pour qui subvenir à ses besoins alimentaires est déjà un calvaire, j'ai l'impression d'avoir une montagne immense à surmonter. Je sais ce que je dois proscrire, mais alors, qu'est-ce que je peux manger? La réponse n'est évidemment pas dans un remède miracle, et c'est ce qui rend la tâche si compliquée. 

Je vais probablement prendre un rendez-vous avec un.e nutritionniste de mon nouveau gym.

Souffrez-vous d'une condition vous obligeant à prendre soin de vous? Avez-vous des trucs et conseils à me donner?

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