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« You don’t own me » : Le féministe de 1960 est toujours (trop) d’actualité
Crédit: Shera mag

Récemment, j'ai accroché sur une magnifique chanson que, fouillez moi pourquoi, je n’avais encore jamais entendue! Ce n’est pas une adaptation récente, mais les paroles sont tellement poignantes que je tenais à la remettre encore un tout petit peu sur la map. Je pense aussi que le plus important là-dedans c’est de savoir d’où elle vient, car j’ai moi-même été légèrement flouée!
 
Voici le vidéoclip de 2015 :
 

Crédit : GraceMusicVideos/YouTube 

 
En écoutant cette mélodie moderne et en voyant le nouveau vidéoclip, j’ai d’abord donné tous les crédits à la chanteuse Grace. C’est mon père qui m’a fait réaliser qu’elle l’avait seulement repopularisée.
 
You don’t own me est la composition originale de deux auteurs-compositeurs de Philadelphie John Madara et David White. Elle fut chanté en 1963 par Lesley Gore, une icône féministe de la musique pop des années 1960, alors qu’elle n’avait que 17 ans. La chanson a été remise sur la scène par la chanteuse Grace, il y a de cela un peu plus de 3 ans.
 
Grace a su moderniser avec brio cette chanson, même si les différences sont mineures. En général, ça reste le même beat et les mêmes paroles. C’est fou de voir que la musique et les paroles s’adaptent aussi bien à notre époque qu’en 1960. C’est ce que j’appelle une grande chanson!  

Voici le vidéoclip de 1963 : 
 

Crédit : Hatosans/Youtube

 
Imaginez comment c’était percutant à une époque où les femmes étaient considérées comme la possession de leur mari, des paroles comme « I don’t tell you what to say, I don’t tell you what to do, so just let me be myself, that’s all I ask of you » ainsi que « I'm not one of your many toys. »

Si les paroles de la chanson résonnent encore autant aujourd’hui (ce qui montre que le texte est toujours d'actualité), imaginez comment c'était frappant pour l'époque! Cette dame est un modèle féministe et sa chanson est même souvent citée comme un facteur dans le mouvement féministe de la deuxième vague. Elle a percuté une époque traditionnelle en plein changement, c’est le cas de le dire!
 
Bravo à Grace de l’avoir reprise pour que cette chanson ne soit pas oubliée (même si, selon moi, ce serait difficile qu’un texte si important dans le mouvement féministe soit mis dans les oubliettes!), mais bravo surtout à Gore d'avoir eu le courage de chanter ces mots. 

 
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