En avril 2016, j’étais toute nouvelle dans la communauté Ton Petit Look. Je découvrais tranquillement l’inclusion, le féminisme et toutes les valeurs qui font du blogue sa particularité. Je me conscientisais sur mes choix environnementaux et, un matin (ou c’était peut-être l’après-midi ou le soir, ma mémoire n’est pas si bonne!), Josiane a annoncé « je teste des serviettes hygiéniques lavables » Il faut savoir que je suis éducatrice et j’ai travaillé dans un CPE qui visait le zéro déchet, alors des couches lavables, j’en ai changées! Pourquoi pas laver mes serviettes alors? Donc, en 2016, je me suis initié aux serviettes lavables et, quelques mois plus tard, à l’idée de partir en voyage et de faire sécher mes serviettes sur mes barreaux de lit d’hostel, j’ai adopté la coupe menstruelle.
Pourquoi je parle de ça aujourd’hui? Parce que nous (collaboratrices de Ton Petit Look) sommes tombées sur des commentaires qui semblent provenir d’une autre époque sous un article d’un grand quotidien traitant de la diva cup. Et moi qui ai mal au cœur à chaque fois que quelqu’un jette de la nourriture aux poubelles, j’ai mal à ma planète de la quantité de déchets que ces gens consomment en s’en crissant bin raide (Désolée pour mon langage).
Donc j’aimerais briser les tabous et démystifier certaines réalités face à la divacup. J’ai lu :
C’est sale, ça tâche les doigts
Les divacup ont une petite tige, un peu comme un tampon, qui permet de tirer dessus délicatement. Ensuite, il ne suffit que de manipuler l’extérieur et, comme le sang se retrouve à l’intérieur, c’est bien rare d’avoir du sang sur les doigts. De toute façon, c’est inévitable de se laver les mains avant et après, par mesure d’hygiène.
Ça ne m’attire pas
Si un paquet de tampons ou serviettes coûte environ 10$, j’en achète deux par mois, je suis menstruée 12 fois dans l’année, depuis 2016 j’ai sauvé environ 500$, soit 250$ par année. Ça, c’est assez pour m’attirer! Et vous? (P.-S. mes prix sont approximatifs car je ne me souviens plus la dernière fois que j'ai acheté des produits d'hygiène féminine)
Comment on la lave en voyage, sans accès à l’eau potable?
Ça c’est ma propre question, je l’avoue, il y a de cela deux ans. Mon premier voyage avec ma divacup, en vous épargnant les détails, je dormais dans une tente et j’avais une toilette sèche et l’évier de la cuisine, c’est tout. Alors non, je n’allais pas trimbaler ma coupe menstruelle dans la cuisine et la laver devant tout le monde. Au retour, j’ai questionné. Le truc? Un petit pot masson (Le mien est en plastique alors il ne brise pas) dans lequel on fait couler 2-3 gouttes d’huile de pépins de pamplemousse (Pour les non-initiés, cette huile a des vertus anti-bactériennes, elle permet également de laver les fruits et légumes en voyage et, selon certains, mais ne le prenez pas pour du cash svp, elle purifierait l’eau) et de l’eau (si on se fie à mon explication précédente, l’eau n’a pas besoin d’être potable.) et on brasse. On rince ou, si la qualité de l’eau laisse à désirer, on essuie à sec.
Est-ce qu’on peut avoir des relations sexuelles avec?
Bon alors avec la divacup elle-même, ce n’est pas possible. Mais elle fait des petits et des compagnies innovent et la compagnie intima offre la ziggy cup qui, en plus de contenir plus de sang que ses compétiteurs, permet d’avoir des relations grâce à sa forme plate. Une raison de plus de passer au vert (en fait, celle-ci est rose!).
Vous n'êtes pas encore convaincu.e.s? Je dois avouer que toutes formes d'irritations dues au port de produits synthétiques ont disparu.