Nous voici au Québec, petit mari et moi, depuis bientôt une semaine. J’ai déjà commencé mon nouveau boulot, vu beaucoup d’ami.e.s, de famille et peu à peu, on s’habitue à notre nouveau quotidien. On a déjà fait des provisions de plusieurs trucs qui me manquaient et j’ai pensé vous partager ma petite liste non exhaustive et sans ordre d’importance.
Eh oui! J’ai eu une grosse crise de poutine quand je suis arrivée! J’ai quand même fait ma propre sauce et mes frites à quelques reprises au Chili, mais en substituant l’incomparable fromage en grains, c’est pas mal moins intéressant!
Justement, je me suis tellement ennuyée d’acheter mon petit sac de fromage en crottes frais du jour à l’épicerie ou au dépanneur! Rien ne ressemble à notre bon vieux cheddar canadien, soyons honnêtes!
Au Chili, on doit toujours avoir quelques sous dans nos poches en tout temps, d’un coup qu’on doive passer aux toilettes. Eh oui, comme dans plusieurs pays, les toilettes publiques sont payantes! En prime, elles n’ont pas souvent de lunette pour s’asseoir! Ça fait des bons quadriceps!
Santiago est une ville de 7 millions d’habitants, sur 600 km2. Ceux qui habitent la métropole me diront que le trafic est compliqué là-bas… Mais je rajouterais que jamais comme en Amérique latine! Quand il faut attendre 2 heures en voiture sans avancer ou 10 métros pour pouvoir se frayer un chemin dans un wagon, c’est très intense!
Il est impensable de pouvoir mettre le papier hygiénique usagé dans la toilette au Chili. L’essayer, c’est courir le risque très élevé de boucher la toilette! Je dois dire que mes premiers jours au Québec je cherchais la poubelle autour de la toilette!
L’hiver est arrivé en même temps que nous selon ce que tou.te.s nous disent… Là-bas il fait froid en hiver, autour de zéro, mais il n’y a pas de chauffage électrique alors lorsqu’on rentre, on gèle aussi! Quel bonheur de rentrer de dehors et de sentir la chaleur de la maison sur nos petites joues rougies.
4. Noël blanc
Ça avait quelque chose de spécial de pouvoir me baigner dans la piscine le 24 décembre dernier, mais j’avoue que je ne me sentais pas du tout dans l’ambiance! Imaginez mon copain qui a fait le père Noël en vêtement chaud sous les 32 degrés à l’ombre!
Au Chili, la grande majorité des cuisines sont des pièces fermées. Moi, j’ai toujours aimé avoir un comptoir ouvert sur l’espace et passer du temps autour de l’îlot! Notre dernier appartement avait un frigo-bar et seulement deux petits ronds de poêles! La fervente de la cuisine que je suis a dû s’adapter!
2. Le sentiment de sécurité
Je me suis fait arracher mon cellulaire des mains deux fois et voler dans mes poches intérieures deux autres fois à Santiago. Devoir cacher mon argent et mes effets était un gros stress que je vivais quotidiennement là-bas. J’avoue que je me sens pas mal plus relax ici et ce n’est pas désagréable!
1. Payer directement à la caisse
Imaginez la gymnastique : on commande un produit, on se fait remettre un petit reçu, on se rend à la caisse, on paie, on se rend à un autre comptoir, on y présente la preuve d’achat et là seulement on vous remet votre achat! La première fois j’ai eu bien du mal à comprendre et j’étais très embrouillée. J’avoue qu’apporter mes achats à la caisse, les payer et les retirer moi-même c’est vraiment plus simple.
J’imagine qu’avec le temps j’aurai envie d’un décompte des choses du Chili qui viendront à me manquer d’ici!